DFC Electrocution Tekmanta FFF : près de 350 personnes dans un hangar
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Une fête techno a débuté dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 novembre 2019, dans le site industriel de l'entreprise liquidée Stick Industries. La musique a fini par être coupée sur les coups de 17 heures ce dimanche.


Une rave party s'est déroulé dans les hangars de l’entreprise désaffectée Stick Industries, rue des Grahuches, dans la zone industrielle des Vauguillettes, ce dimanche 10 novembre. Ce rassemblement autour de la musique techno a débuté samedi 9 novembre au soir, aux alentours de minuit et s'est poursuivit au cours de la journée ce dimanche.

Environ 350 personnes ont pris part à cette manifestation illégale. Pour la plupart venus de Seine-et-Marne, la veille au soir. "Nous étions à peu près un convoi d'une cinquantaine de véhicules à partir de Bray-sur-Seine jusqu'à Sens", explique l'un des organisateurs.

Dans les hangars de l'entreprise désaffectée Stick Industries, zone des Vauguillettes, à Sens.
"Laisser les lieux tels que nous les avons trouvés"

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Avant la soirée, l'organisation du rassemblement est entrée en contact avec les forces de l'ordre, dont les principales préoccupations étaient la sécurité du public. "Ils nous ont demandé de ne pas circuler à pieds dans la zone industrielle pour éviter tout risque". Outre ces préconisations, d'après les "teufeurs", aucun dispositif particulier n'a été mis en place autour du site.

"Nous revendiquons simplement le droit de faire la fête autour de la musique qu'on aime. Le plus souvent, nous entretenons de bonnes relations avec les autorités. Nous restons coopératifs et n'avons, en aucun cas, envie de nuire", ont-ils motivé.

La musique s'est arrêtée sur les coups de 17 heures ce dimanche 10 novembre. Les fêtards ont par la suite repris la route en direction de la région parisienne. Les forces de police et de gendarmeries ont mis en place des contrôles routiers afin d'assurer la sécurité des automobilistes. Au final, deux conducteurs étaient encore positifs à l'alcool, un troisième était en possession de produits stupéfiants, et enfin un quatrième automobiliste circulait alors que sa voiture n'était pas assurée. La soirée n'a pas engendrée de débordement particulier "Nous nous efforcerons de laisser les lieux tels que nous les avons trouvés. Cela fait partie de notre philosophie."



Source : Lyonne.fr