Bonjour, Invité · Connexion · Inscription
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lapin · Administrateur

09-04-16 12:06:13

11-07-11 · 13 872

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Les Camionneux..Peuple de la route !
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Leurs camions sont hétéroclites, leurs looks aussi et leurs itinéraires tout autant. Dès le début de la saison d'hiver, mais ce sera pareil l'été ailleurs, leurs bahuts se posent, se calent comme ils disent, sur un parking de la station de ski des Angles, dans les Pyrénées Orientales. La neige n'est pas encore tombée, ou alors pas assez et la saison est incertaine, les embauches de saisonniers aussi. Qu'importe, ils sauront attendre, ils n'ont pas de loyer à payer, ni de charges fixes importantes, en attendant ils couperont du bois, construiront des toilettes sèches, établiront une sorte de village indien, leurs improbables véhicules alignés sur le parking dévolu aux camping-cars qui ne sont pas encore arrivés. La station, c'est à dire la mairie, ne s'y oppose pas, elle demande juste quelques garanties de propreté et de contrôle des ( nombreux..) chiens. Eux sourient, les chiens sont tous vaccinés et identifiés et quant à la propreté, c'est celle de l'endroit ou ils vont vivre plusieurs mois, alors!.. En fait la mairie jongle entre les réticences frileuses de certains de ses administrés influents et la nécessité de cette main d'œuvre disponible sans laquelle la saison commencerait peut être sans moniteurs de skis, serveuses de restaurants, pizzaiolos et autres plongeurs..

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De la route, pour la plupart, ils n'ont pas fait une nécessité mais un vrai choix de vie. Ils ont entre 23 et 40 ans, vivent en couple pour certains et ont décidé de ne pas être tributaires d'un loyer, d'un crédit, d'un contrat de travail, bref de tout ce qui rassure certains et les effraie, eux. C'est une philosophie qui les anime, pas une contrainte. Vivre de peu, travailler (parfois dur..) mais juste le nécessaire, troquer avec les copains les aliments sains récupérés dans les poubelles de supermarché et profiter de l'existence en en changeant souvent. Tous ou presque auront trouvé un job quand la station ouvrira. Julie est serveuse dans deux restaurants, elle vient de Saint Pierre et Miquelon et son copain Alex sera le mécano du campement, le bâtisseur des équipements collectifs. Maud fera toute la saison dans un centre de vacances collectif comme agent d'entretien, femme de ménage quoi, et son compagnon Fabien, chauffeur routier intérimaire livrera des pizzas tout l'hiver. Après ils partiront voyager au Maroc, c'est leur projet.

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Baptiste, un «vieux» de quarante ans est moniteur de ski, sa femme et son fils sont restés dans l'Aude et lui passera, comme chaque hive,r la saison dans une caravane qu'il a habilement accolée à un sas sur remorque ou ronronne le poêle à bois et coule la douche chaude. Indispensable! Un autre travaillera dans un supermarché, une troisième encore à la plonge d'un restaurant très fréquenté, quant à la cadette Justine dans son antique mercedes, elle servira des crêpes jusqu'au printemps pour assouvir sa passion du snow board. Passion qu'elle partage avec son voisin Alex, cuisinier de son état mais qui préfère lui aussi livrer des pizzas et «rider» le reste du temps sur sa planche. Le campement, petit à petit devient un village, avec ses arrivées, ses départs, ses amitiés et ses petites disputes.

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Entre les séquences de boulot, on s'invite entre voisins, on boit un coup ensemble, on partage le «butin» de la journée, restes récupérés chez les restaurateurs, fruit de la récolte dans les poubelles des supermarchés, pleines à craquer de produits largement consommables mais virés des rayons pour de sombres raisons de marketing. Leur intérieur contraste avec l'aspect souvent vétuste de leurs camions qui ne sont évidemment pas de la première jeunesse. L'habitat est relativement spacieux, souvent cosy et n'est pas sans évoquer le chalet. Bien isolé, paré de bois et chauffé avec un poêle, il est souvent pourvu de toilettes sèches, de douches chaudes et d'un éclairage sur batteries solaires qui le rend totalement indépendant.

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Les camping-caristes d'à côté, les «plastiques» qui ne viennent que pour skier dans de luxueux fourgons aménagés regardent d'un drôle d'œil ces voisins qui ne leur ressemblent guère, parfois le courant passera entre les deux groupes, souvent non! Dès que la saison tire en longueur et que l'activité baisse, certains camions vont partir, parfois ensemble, des amitiés sont nées, des groupes se sont crées. Ils vont aller ailleurs, souvent au bord de la mer, tenter leur chance pour une autre saison. Entre temps, ils vont voyager un peu, aller voir de vieux amis, découvrir de nouveaux sites à la recherche d'activités simples et gratuites et jouir «d'une vie simple et heureuse» comme ils disent souvent. Ces nouveaux gens de voyage n'inventent rien en fait, ils remettent à jour une vieille pratique de l'humanité, venue du fond des âges, celle du voyage, de l'itinérance.

Une survivance peut être de la civilisation des chasseurs cueilleurs avant qu'ils ne deviennent des sédentaires privés de l'espace que leurs nouvelles clôtures ont amputé à leur regard. Et à leurs rêves !




Source et plus de photos : Divergence

Racter · Bass Traveller

10-04-16 00:44:21

01-03-13 · 140

  

Merci pour cet article qui fait rêver smile

niMo · Je viens d'arriver, je paye ma tournée !!

15-05-16 18:31:03

15-05-16 · 4

  

Dans la même lignée, une belle expo photo

ARTISTIC LAB
Néo-nomades : un mode de vie du futur ?
Ferjeux van der Stigghel

Ferjeux van der Stigghel a passé plusieurs années à sillonner les routes de France aux côté de « néo-nomades » pour photographier ces individus qui, invisibles aux yeux de la société, rompent avec la sédentarité pour adopter un habitat mobile. On appelle néo-nomades ces femmes et ces hommes qui préfèrent aménager un camion ou une caravane plutôt qu’une maison, et se déplacent selon des rythmes qui obéissent à des impératifs de travail autant qu’au souhait de changer de rapport au monde.

Je vous laisse le soin d'aller plus loin en cliquant sur le lien.
http://artisticlab.forumviesmobiles.org … e-du-futur

lapin · Administrateur

08-06-16 22:54:09

11-07-11 · 13 872

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Un sujet dans la même veine ^^

CECI N'EST PAS UN CAMION



Aujourd'hui prendre la tangente peut devenir un vrai mode de vie, désiré et structuré. Le photographe Ferjeux van der Stigghel a déjà consacré près de huit années de son existence et des milliers de prises de vue aux travellers du XXIe siècle. Entre travail de recherche et démarche artistique forte, ses photos montrent la face cachée d'une population dynamique et pourtant mal connue, appelée désormais les néo-nomades. Un vrai pas de côté.


Ils sont travailleurs saisonniers, ouvriers, artisans, entrepreneurs, intermittents du spectacle, écrivains ou employés. Ces travellers du XXIe siècle vivent dans des camions réaménagés et se distinguent des communautés traditionnelles, Gitans ou Roms. Nombreux sont ceux de nos contemporains en effet à avoir repris la route, faisant ainsi face à la précarité du logement et des emplois. Un choix assumé et une solution d'avenir pour certains. Ce phénomène entre en résonance avec d'autres grands déplacements forcés ceux-là, liés à l'actualité des conflits, de la Syrie aux régions subsahariennes, à l'explosion démographique, au réchauffement climatique ainsi qu'aux catastrophes naturelles ou environnementales. L'exposition Habiter le campement à la Cité de l'architecture & du patrimoine en ce moment à Paris distingue six catégories d'habitants des camps, à travers plus de deux cent cinquante situations concrètes illustrées par des photos, des cartes, des planches d'études et des vidéos. Le photographe Ferjeux van der Stigghel a été choisi pour illustrer la catégorie dite des voyageurs, nommés aussi travellers en référence aux Travellers irlandais se déplaçant autrefois à cheval. Il consacre depuis 2008 sa vie à suivre ces populations en France et jusqu'en Italie.  Il est ainsi devenu l'initiateur du projet noLand's man, une enquête portant sur les manières de vivre et d'habiter de ceux qui ont rompu avec la sédentarité pour inventer de nouveaux modèles familiaux et économiques. Menée par le collectif NoLand sous la direction scientifique de l’École Polytechnique de Lausanne (EPFL), cette étude a été financée pendant deux ans par Forum Vies Mobiles, un institut de recherche international créé en 2011 par la SNCF réunissant chercheurs, artistes et praticiens du transport1.

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Une communauté en dehors du cadre


Peu visibles ou marginalisés, les néo-nomades sont présents sur de nombreux emplois, exercent une multitude d'activités dans toutes les couches de la société. Rien ne les distingue, à part quelquefois leur allure, des coiffures et un style vestimentaire revendiqués : vêtements larges, dreadlocks ou tatouages. Leur habitat prend place, de façon temporaire ou sur le long terme, aux bords des routes secondaires, le long des rails ou sur les parkings de supermarchés, mais surtout dans les bois, sur des friches ou des terrains privés. Des lieux qui constituent un ensemble « d'espaces interstitiels de notre paysage contemporain », comme les définit Ferjeux, mais aussi des spots recherchés. Le camping est un ultime recours peu usité car ce sont avant tout des pionniers. Les camps sont constitués de véhicules usagés pour la plupart : camions frigorifiques dans lesquels ont été aménagés porte et fenêtres, camions à bestiaux, bus ou cars scolaires. Ces structures mobiles et évolutives, dont certaines peuvent atteindre une durée de vie de près de cinquante ans, sont sujets à d'improbables extensions verticales ou horizontales : terrasse sur le toit, auvent ou chambre perchée pour un enfant. Elles sont équipées petit à petit et avec beaucoup d'ingéniosité, au gré des récupérations sur les chantiers ou des besoins de leurs occupants. Une porte de réfrigérateur obsolète est transformée en porte de douche, de vieilles palettes poncées deviennent des lits superposés. Les moyens sont généralement limités et les matériaux recyclés, bois ou métal, dans la droite ligne d'un mode de vie alternatif et qui se veut durable. En fin de vie, les véhicules sont désossés et les éléments encore exploitables récupérés. En outre, ces populations font preuve d’une réelle inventivité et d’un savoir-faire acquis au contact de la communauté, ou encore grâce à l’exercice de leurs métiers. Les cordistes, des ouvriers qui ont accès à des chantiers d’altitude, se dotent de panneaux photovoltaïques de dernière génération, à l’origine d’économies d’énergie, mais aussi d’autonomie. Un menuisier s’attelle à réaliser du mobilier « gain de place ». Un carrossier propose ses compétences dans le travail du métal. Les poids lourds sont équipés d'une citerne et les fourgons d'une petite réserve d'eau. La volonté de faire de leur camion un espace de vie à leur image et dont ils puissent être fiers génère des créations pleines de charme et d’authenticité : ambiance crèche cosy, chalet vosgien que rien ne laisse soupçonner, salle de bain équipée d’une douche, d’une baignoire improvisée et même d’un jacuzzi avec vue panoramique ou encore chambre rose girly pour une infirmière à tendance punk. Lorsque le stationnement est envisagé à long terme, des infrastructures communes peuvent être réalisées : cuisine d’été, grenier pour les affaires d’hiver, abri, toilettes sèches, grande citerne et point d’eau. Le positionnement du camion est à lui seul une leçon d’urbanisme. Si l’orientation est essentielle pour recharger les panneaux solaires, profiter d’une vue agréable ou se protéger du vent, elle permet aussi d’expérimenter de nouvelles stratégies, à la manière des amérindiens. Les rassemblements autour des copains créent des parcelles aux configurations variées qu'hommes et animaux s'approprient aussitôt.

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Un travail d'imprégnation


Ferjeux van der Stigghel suit dans la durée et avec obstination ces hommes et ces femmes en quête de liberté. Destiné à l’origine à transporter les différents chercheurs, un fourgon Mercedes 208, plus connu sous le nom de Merco, lui assure un toit au plus près de son sujet. Son regard est empreint de tendresse et de respect. Le choix des lumières basses – rendues possibles par l'utilisation du numérique – et celui d'une seule optique, un seul format de 50 mm, renforcent l'intimité avec les personnes sans les agresser ni les forcer, en maintenant une égale proximité à laquelle chacun est familiarisé. Les portraits et scènes de genre associent l'individu à son environnement : le paysage tout en délicatesse est très présent y compris dans les scènes d'intérieur, dans les reflets d'une vitre ou par delà. À y regarder de plus près, les niveaux de lecture sont faits de couches successives : ce qui est montré et ce qui se perçoit, à travers la précision du cadrage et de la composition, la qualité de la lumière ou encore la géométrie des lignes formées par le graphisme ou la disposition des camions, dans une recomposition spontanée semblant sortir du chaos. Son activité passée de photographe de plateau transpire dans ses choix : bien qu'elles soient spontanées, certaines scènes suggèrent un décor de cinéma. Sur le plan pictural, il utilise la couleur à la manière d’un peintre. Touches chaleureuses et naturelles : grenat, orangé ou jaune citron, bleus du ciel et toute la gamme des verts et des bruns. Ses visions nocturnes où le noir profond côtoie les couleurs les plus vives frôlent l’abstraction. Feux de joie ou lumière des phares. De jour, paysages enneigés ou reliefs escarpés, clairs-obscurs, expressions des visages, coiffures intemporelles et vêtements amples, gestuelle du berger ou du paysan, intérieurs faits de planches de bois, petits objets, omniprésence du chien et de très jeunes enfants tels des chérubins : autant d'éléments qui prennent leur source chez les maîtres flamands, hollandais ou encore allemands. Ce que ne démentent pas les origines et le parcours de l'artiste. Ce rapport au passé est un message de continuité dans un monde pourtant métamorphosé.

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Une place à trouver


La présence du chien marque les limites du foyer, ses frontières acquises dans le campement. Tout un symbole. Le canidé assure également la sécurité, en particulier des femmes sur les territoires isolés. La vie est rude et plus qu’ailleurs, le droit à l’erreur existe, mais alors il faut s’en aller et recommencer. La solidarité est pourtant une constante, dans un esprit pionnier, quelles que soient les origines sociales et les motivations, qui peuvent être très diverses : du châtelain nomadisé à l’ouvrier en passant par le festivalier. Militantisme, retour à la nature, recherche du vivre ensemble mais surtout du bien-vivre : les idéologies sont variées. Les néo-nomades représentent de fait une catégorie qui en recoupe d’autres, conquérants ou infortunés. Les adultes sont en majorité âgés de vingt à trente ans et connectés. Les réseaux sociaux sont ici capitaux pour maintenir le lien avec le reste de la famille et les proches sédentarisés, chez lesquels les travellers se font domicilier. Seule alternative possible pour les papiers. Voter est rarement à leur portée ; ce qui contribue à leur invisibilité. Sans domicile fixe par essence, ils remettent de fait en question la connotation péjorative de cette expression. Certes stigmatisés, ils dérangent d'autant plus que les pratiques et législations les discriminent. Ils ne demandent pourtant qu'à respecter les lois. Leur présence est souvent éphémère et leur empreinte très faible. Seules quelques traces de pneus attestent de leur passage. Opposés à la sédentarité, ils transportent néanmoins leur maison sur le dos à l'image d'un escargot. Leur humanité est criante, comme en témoignent les gestes d'amour et d’affection dont ils font preuve. Démonstration d'une communauté somme toute heureuse et plutôt paisible. En dépit des nombreuses contraintes : administratives, pour stationner ou encore pour assurer la continuité de la scolarité de leurs enfants. Ils peuvent aussi manquer d'intimité ou de confort, avec des problèmes de sécurité liés au chauffage, au gaz ou à l’électricité. Et surtout de reconnaissance. La société européenne a en effet du chemin à faire pour redonner aux voyageurs ou aux migrants la place qui leur convient. « Les politiques sécuritaires y sont pour beaucoup, en définissant le migrant comme celui qui doit se conformer pour s’intégrer. Or, les néo-nomades sont porteurs de renouvellement. Un potentiel pour une société qui doit se transformer si elle veut évoluer », explique Ferjeux dans un débat avec Arnaud Le Marchand, maître de conférences en sciences économiques à l'université du Havre. Le nomadisme apporte des solutions aux problèmes du monde moderne. Il permet par exemple d'échapper au caractère délétère de la cité, de s'ouvrir à de nouveaux horizons, de se créer une nouvelle famille ou encore de suivre les emplois là où ils se trouvent. Les saisonniers à eux seuls seraient plus d'un million et demi en France, principalement dans l’agriculture et le tourisme, des secteurs qui recrutent. Certes, tous ne sont pas des itinérants, loin de là. Néanmoins dans chaque camp, la liste des métiers pratiqués s’étend jour après jour.

En traitant un sujet sensible par l'image, le photographe et chercheur dans l’âme propose une réflexion sur la mobilité, amenée à se développer. Mais une éco-mobilité en réalité dont les néo-nomades ouvrent la voie. Une bouffée d'air et une leçon d'humanité dans une société prônant la consommation à outrance et la possession pour exister. Si ces maisons sur roulettes offrent des volumes un peu plus étroits qu'une baraque en dur, elles ont tout l'univers pour jardin. Parce qu’une autre existence est possible, la démarche de ces citoyens épris de liberté nous encourage à sortir des schémas et des idées reçues. Un modèle économique viable avec un effet papillon pour demain.



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1. L’institut de recherches Forum Vies Mobiles est placé sous la direction scientifique de Vincent Kaufmann de l'École Polytechnique de Lausanne (EPFL). Le projet noLand’s man est placé sous la direction scientifique du sociologue Yves Pedrazzini (LaSur, EPFL, Suisse). Il associe le photographe Ferjeux van der Stigghel, l’architecte indépendante Sophie Greiller et l’anthropologue Maude Reitz (LaSur, EPFL, Suisse).

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A PROPOS DE FERJEUX VAN DER STIGGHEL, PHOTOGRAPHE



Né en 1963, Ferjeux van der Stigghel réalise ses premières commandes pour Libération à l'âge de 17 ans. Il part ensuite de New York s'installer à Mexico où il exerce, entre autres, le métier de photographe de plateau pour le réalisateur François Reichenbach. Exposé en France, en Suisse, au Mexique, il publie ses images personnelles réalisées dans plusieurs pays d'Amérique du Sud. Après des expériences comme régisseur général, assistant à la réalisation et de la mise en scène au théâtre avec Bernard Sobel, en 1988, il se forme au multimédia et réalise des films en commande pour le monde de la communication et des courts métrages. Il collabore avec La Géode et la BBC. En 1999, il décide de faire une parenthèse et obtient le diplôme de Sciences Po à Aix en 2002 avant d’y enseigner « La Sémantique de L’image ». Il mène depuis 2008 un projet au long cours sur le thème des néo-nomades. En 2012, il propose un projet de recherche interdisciplinaire et le collectif  noLand's man Project est créé. Le 22 avril dans le cadre de la Nuit Debout, était diffusé sur la Place de la République un diaporama réalisé à partir de ses photos. Il est représenté par la maison de photographes Signatures.

Source : A vivre via Mouvance Libres

AnaKroniK · Je viens d'arriver, je paye ma tournée !!

09-06-16 12:54:56

08-06-16 · 9

  

Merci pour ces beaux articles, les textes comme les photos smile

"Si tu le fais, n'aies pas peur. Si tu as peur, ne le fais pas."

Konish_SLR · Sound System

09-06-16 14:49:24

30-09-15 · 411

  

Pour ceux qui veulent des photos à foison, y a la page Tribu Camtar, un collègue répertorie pas mal de belles bêtes à roulettes.
Enjoy --> https://www.facebook.com/Tribu-camtar-7 … 1/?fref=ts