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kaou · VIP

01-02-12 17:36:08

14-07-11 · 1 297

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Démontage des mensonges de la Commission européenne sur ACTA



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C'est plutôt grave, donc je vous conseille de lire cet article, et surtout de le diffuser et d'informer vos proches, Megaupload n'est qu'un aperçu de ce qu'ils nous préparent...


Paris, 30 janvier 2012 – La Commission européenne a lancé une offensive tous azimuts pour présenter ACTA comme un banal accord commercial, inoffensif pour les droits fondamentaux et l'accès aux savoirs. Dans plusieurs documents, la Commission tente d'imposer l'ACTA au Parlement européen en balayant les critiques légitimes qui s'expriment à son encontre. Mais ces tromperies ne résistent pas à l'analyse.

Alors que la branche exécutive de l'UE (Commission européenne et les gouvernements de 22 États Membres) a officiellement signé ACTA, la voie est ouverte à son examen par le Parlement européen. Ses 754 membres ont au cours d'un processus qui durera plusieurs mois, l'occasion d'accepter ou de rejeter ACTA.

Les membres du Parlement européen sont déjà soumis à de fortes pressions, non seulement des lobbyistes des industries du copyright mais aussi de la direction de la Commission européenne qui a négocié l'ACTA en toute opacité durant plus de trois ans. Les citoyens doivent contacter les membres du Parlement européen et dénoncer les mensonges révoltants de la Commission, afin de s'assurer que les valeurs démocratiques de l'UE soient respectées. Les eurodéputés doivent s'engager à travailler en commission parlementaire afin d'obtenir le rejet de l'ACTA.

«La Commission européenne ment éhontément aux eurodéputés en présentant ACTA comme un accord acceptable. En signant ACTA avec les États Membres de l'UE, la Commission européene a fait fi des critiques légitimes de milliers de citoyens européens qui ont manifesté ces derniers jours contre ACTA. Les citoyens doivent contacter leurs élus pour rétablir la vérité : ACTA est un contournement de la démocratie et attaque les libertés pour tenter de protéger les modèles économiques dépassés d'industries de rentes.» déclare Jérémie Zimmermann, porte-parole de La Quadrature du Net.

Télécharger leurs analyses ici : http://www.laquadrature.net/files/Debun … n_ACTA.pdf


Source : La Quadrature du Netlogo.png




Et il y a cet article sur SOPA : https://www.bassexpression.com/viewtopic.php?id=1139

tipierr · Ripeur / Uploadeur

01-02-12 18:04:54

31-01-12 · 380

  24 

Hé bé ça promet.... Sans parler d'internet déjà Monsanto essaye d'interdire toute vente/échange de semences non répertoriées (style les variétés anciennes de légumes...)... avec une loi comme Acta qui passe on est presque sur de bouffer du hybride f1 toute notre vie...

kaou · VIP

01-02-12 18:27:10

14-07-11 · 1 297

  14 

tipierr
Hé bé ça promet.... Sans parler d'internet déjà Monsanto essaye d'interdire toute vente/échange de semences non répertoriées (style les variétés anciennes de légumes...)... avec une loi comme Acta qui passe on est presque sur de bouffer du hybride f1 toute notre vie...



Et oui c'est bien le problème, ça va beaucoup plus loin que le simple fait d'interdire aux internautes de télécharger des contenus pirates. Ce sont bel et bien nos libertés de choix qui sont bridées par les grandes firmes, tout ça pour leurs profits hmm La petite vidéo de la quadrature le montre bien!

kaou · VIP

02-02-12 21:57:38

14-07-11 · 1 297

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Petite mise à jour, déjà j'avais oublié le lien de l'analyse de la quadrature hmm et je rajoute une petite vidéo d'anonymous francophone:

mayaBZH · Membre +

04-02-12 04:09:40

14-07-11 · 641

  

une image qui résume bien la chose, je trouve...

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mayaBZH · Membre +

12-02-12 00:12:14

14-07-11 · 641

  


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La Lettonie suspend à son tour la ratification d'ACTA




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La Lettonie fait de la résistance. Tout comme quatre autres pays d'Europe de l'Est, la petite nation balte a choisi de suspendre le processus de ratification de l'ACTA afin de procéder à son évaluation juridique.


C'est aujourd'hui, samedi 11 février, que les opposants à l'accord commercial anti-contrefaçon (ACTA) se réuniront à partir de 14 heures dans différentes villes du monde pour réclamer l'abandon définitif de ce projet de traité international. En France, différents cortèges sont prévus, notamment à Paris, Marseille, Lyon, Toulouse ou encore Lille. Au total, près de 40 actions sont programmées.

Sur le plan politique, les divisions se creusent. Au cours des derniers jours, plusieurs gouvernements européens ont annoncé qu'ils n'avaient pas l'intention de ratifier l'ACTA, en tout cas pas avant une période de réflexion permettant au moins de mesurer son impact juridique sur les législations locales. C'est le cas de la Pologne, de la République Tchèque, de la Roumanie et de la Slovaquie.

Il faudra désormais aussi compter la Lettonie. La porte-parole du ministère de l'économie, Daiga Grube, a annoncé à l'AFP que la Lettonie va "attendre jusqu'à ce que les autres le signent". "Nous l'avons signé, mais nous nous apercevons maintenant que nous avons besoin d'en discuter et nous voulons être sûrs que nous allons mener cette discussion avant de présenter ce document au parlement", a-t-elle ajouté.

La Lettonie est donc devenue le sixième pays d'Europe à suspendre le processus de ratification de l'ACTA, et cela en l'espace d'à peine deux semaines. Il faut également souligner que cinq autres pays n'ont même pas signé l'accord international lors d'une cérémonie au Japon le 26 janvier dernier. Il s'agit de l'Allemagne, de Chypre, de l'Estonie, des Pays-Bas et de la Slovaquie.

En ce qui concerne l'Allemagne, la presse rapporte que le gouvernement d'Angela Merkel souhaite que le Parlement européen prenne d'abord position sur l'ACTA avant de poursuivre le processus d'adoption. C'est donc véritablement à l'échelle européenne que se jouera la principale bataille contre le traité international et qui influera très certainement sur la position des gouvernements européens.

Julien L. - publié le Samedi 11 Février 2012 à 09h28 - posté dans Société 2.0( photo : CC BY txd )


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mayaBZH · Membre +

12-02-12 00:20:20

14-07-11 · 641

  


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Le Parti socialiste appelle au rejet d'ACTA


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À quelques heures des manifestations contre l'ACTA, le Parti socialiste s'est prononcé contre l'accord commercial anti-contrefaçon. En France comme en Europe, le PS souhaite son rejet par le Parlement européen. Plusieurs candidats à l'élection présidentielle française ont également affiché leur opposition contre l'ACTA.


Alors que les citoyens sont appelés à descendre dans la rue pour manifester leur désaccord à l'égard de l'accord commercial anti-contrefaçon (ACTA), la défiance gagne désormais la classe politique. Plusieurs gouvernements européens ont annoncé ces derniers jours le gel du processus de ratification de l'ACTA, tandis que plusieurs partis d'opposition, notamment français, font entendre leur voix contre le traité international.

Dans un communiqué publié ce vendredi, signé par Fleur Pellerin (en charge de l'économie numérique) et Aurélie Filippetti (culture, audiovisuel, médias) au nom de François Hollande, le Parti socialiste appelle au rejet de l'ACTA par le Parlement européen et demande au gouvernement de prendre conscience des "enjeux démocratiques qui sont en cause".

"Nous pensons qu'il est aujourd'hui indispensable de défendre et d'adapter le droit d'auteur à la révolution numérique, mais considérons que la méthode à privilégier pour poursuivre cette réflexion doit être ouverte, démocratique et prendre en compte le principe de neutralité du net auquel nous sommes attachés" écrivent les deux politiques.

À l'échelle continentale, le Parti socialiste européen est sur la même longueur d'onde, tout comme Les Verts. Le président du groupe, le Bulgare Sergei Stanishev, a ainsi expliqué soutenir "totalement les manifestations contre l'ACTA qui auront lieu demain [aujourd'hui, ndlr] partout en Europe", estimant que le document "est mauvais sur le fond comme sur la forme".

"La manière dont il a été négocié - derrière des portes closes et sans aucune discussion publique - ne peut pas être approuvée par une Europe démocratique. Les droits de propriété intellectuelle doivent exister, mais pas au détriment des droits des citoyens" a-t-il ajouté, estimant que "les personnes qui se mobilisent contre l'ACTA se battent pour leur droit fondamental à la liberté".

En France, plusieurs candidats à l'élection présidentielle de 2012 ont affiché leur désaccord avec l'accord commercial anti-contrefaçon. C'est le cas de Marine Le Pen (Front National), Eva Joly (Europe Écologie Les Verts) Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) ou encore Corinne Lepage (Cap 21).

Julien L. - publié le Samedi 11 Février 2012 à 11h36 - posté dans Société 2.0


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mayaBZH · Membre +

12-02-12 00:27:12

14-07-11 · 641

  


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L'Allemagne met en pause sa signature de l'ACTA



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Voilà une nouvelle intéressante pour les opposants à l'Accord Commercial Anti-Contrefaçon (ACTA), qui se réuniront demain samedi 11 février pour manifester partout dans le monde, et notamment Place de la Bastille à Paris, à partir de 14h en direction du ministère de la Culture. L'Allemagne a fait savoir qu'elle n'avait pas l'intention de signer l'ACTA pour le moment, ce qui intensifie la probabilité que l'accord ne soit jamais appliqué.

Plusieurs pays européens ont déjà fait savoir ces derniers jours qu'ils ne comptaient pas ratifier l'ACTA, ou pas avant une période de réflexion. Ils viennent tous d'Europe de l'Est : Pologne, République Tchèque, Slovaquie, et Roumanie.

Le vent semble donc désormais se déplacer vers l'Ouest avec l'annonce de l'Allemagne, qui n'est toutefois qu'une confirmation temporaire. Le voisin d'outre-Rhin faisait en effet partie des cinq pays de l'Union Européenne qui n'ont pas fait le déplacement à Tokyo (et qui n'ont donc pas eu à exprimer d'excuses d'incivisme) pour signer l'Accord anti-contrefaçon le 26 janvier dernier : Slovaquie, Estonie, Allemagne, Pays-Bas et Chypre. L'Allemagne avait alors prétexté un contre-temps formel, en assurant qu'il signerait bientôt.

Selon le Spiegel, le ministère des affaires étrangères d'Allemagne aurait cependant retiré ses instructions de signature de l'ACTA. Le gouvernement d'Angela Merkel souhaite que le Parlement Européen s'exprime d'abord, avant d'engager la signature de l'Allemagne. Or le débat à Bruxelles est très vif, et a été encore ravivé par la démission du rapporteur, qui a dénoncé les pressions pour que les eurodéputés votent le plus rapidement possible sans avoir le temps d'examiner les implications réelles du texte.

Guillaume Champeau - publié le Vendredi 10 Février 2012 à 15h17 - posté dans Société 2.0


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