Plus d’un millier de personnes à une free party surprise
Plus d'un millier de personnes ont participé à une free party surprise à Chantepie ce samedi. L'événement s'est déroulé sans encombres.
Ce dimanche matin, vers 8 h, les « boom-boom » résonnaient encore dans la zone commerciale des Logettes, à Chantepie. Dans les locaux désaffectés de l’entreprise Colas, environ 300 personnes participaient toujours à la free party organisée par Aret23, collectif de promotion de la culture alternative. « Nous avons démarré doucement, vendredi soir, a expliqué un membre d’Aret23. Nous avons arrêté le son samedi dans la journée. Puis repris samedi soir. » Combien de personnes ont participé à la rave ? D’après les organisateurs, un peu plus d’un millier. Des chiffres non confirmés par les forces de l'ordre, qui n’ont pas souhaité répondre. « Nous n’avons pas fait de publicité sur les réseaux sociaux, ajoutait un membre du collectif. C’est uniquement le bouche à oreille qui a fonctionné. Les autorités n’étaient probablement pas au courant. »
Dès vendredi soir, suite à une plainte pour tapage émise par les responsables de l’hôtel Les Loges, les policiers sont intervenus. Ils ont demandé à ce qu’un chapiteau extérieur, dédié à la musique reggae, soit démonté. Le collectif a accepté.
Pour ce dernier qui occupe illégalement le site depuis octobre 2012, cette free party annonçait le départ.
Contacté, Grégoire Le Blond, le maire de Chantepie, a fait remarquer que « l’organisateur nous avait mis devant le fait accompli, même si cette rave sauvage s’est tenue sur un terrain privé. La Police Municipale et la Police Natonale ont dû assurer de nombreuses patrouilles. J’ai contacté le propriétaire, Colas, qui a l’intention de porter plainte lundi contre les organisateurs. » Le 29 mars, Aret23 devra laisser place aux bulldozers. Le terrain devrait accueillir prochainement des bureaux et un magasin Intersport. « Nous ne savons pas encore où nous irons, ont expliqué plusieurs membres d'Aret23. Nous aimerions acheter un terrain pour être enfin chez nous et ne plus craindre une expulsion. »
Source : Ouest France & le Mensuel de Rennes
Rave sauvage près d'un hôtel à Chantepie : « Les fêtards se sont excusés »
Ce vendredi 23 mars, les patrons de l'hôtel des Loges et leurs clients ont peu dormi. Même chose la nuit suivante. Juste à côté de leur établissement se tenait une rave party sauvage, organisée dans des entrepôts désaffectés de l'entreprise Colas.
Les gérants avaient prévenu la police pour se plaindre des nuisances sonores. Ils s'étaient aussi rendus sur le site pour demander aux organisateurs de baisser le son.
« On est resté deux nuits sans dormir. Une trentaine de chambres étaient occupées ce week-end. On a fait en sorte de mettre les clients le plus loin possible. Ils ont compris, mais on risque d'avoir de mauvaises critiques », nous confiait le directeur de l'hôtel le dimanche.
« Une cagnotte »
Les jours ont passé. La semaine suivante, deux jeunes qui avaient participé à la fête sont venus à l'hôtel. « On était surpris. En fait, ils se sont déplacés pour présenter des excuses ! », raconte la gérante de l'hôtel. Ce n'est pas tout, les deux jeunes sont arrivés avec « une cagnotte ». « De l'argent récolté pendant la soirée. Ils ont voulu nous la donner en dédommagement des nuisances. Évidemment nous avons refusé, mais j'ai trouvé leur geste sympathique. C'est une belle démarche. On s'est quitté en bons termes. »
Les organisateurs de la rave, membres d'un collectif occupant les locaux désaffectés depuis des semaines, avaient organisé cette fête avant de quitter définitivement les lieux. « Et c'est vrai, depuis ils sont partis. Des tranchées ont été creusées pour interdire l'accès au site. » Le calme est donc revenu.
Mais à terme, le terrain où se tenait la rave ne devrait pas rester sans vie. Il est prévu, dans le cadre de la politique de renouvellement urbain, d'y aménager des bureaux et des commerces.
Source : Ouest France.
