Une rave party rue de la Loi pour "motiver" les négociateurs (BE)

L’évènement a été lancé hier sur Facebook en début d’après-midi et depuis, plus de 200 personnes ont répondu présentes. La rave (délirer en anglais) party aura lieu ce samedi soir rue de la Loi, à Bruxelles.

"Nos pauvres hommes politiques (…) sont trop fatigués pour établir un budget... ils en ont ras le bol les pauvres !
Alors nous, citoyens du Royaume de Belgique aux coeurs vaillants, on va les encourager en organisant une grosse fête rue de la Loi", explique l’intitulé de l’évènement sur Facebook. Le but de la manœuvre sera donc de faire la fête et de faire du bruit.

Le lieu de départ du cortège n’est pas encore connu, mais il se déplacera en direction de la rue de la Loi. Cependant, les organisateurs n’ont pas demandé d’autorisation aux autorités compétentes pour mettre en place cette manifestation, car ils considèrent que "demander l’autorisation pour exprimer notre désaccord n’a aucun sens."

La fête risque donc d’être de courte durée…

La police de Bruxelles a relâché dimanche matin vers 7h00 toutes les personnes arrêtées samedi alors qu'elles entendaient participer à la rave party, censée se dérouler devant le 16, rue de la Loi, a-t-on appris auprès d'Anne Löwenthal, l'une des deux organisatrices de la rave. Il s'agit tant des personnes arrêtées devant le bâtiment ING rue du Trône que du second groupe de personnes arrêtées à la place Fernand Cocq. Les participants à la rave party sont indignés de l'intervention de la police.
"Il n'y avait aucune raison pour nous traiter de la sorte", explique Anne Löwenthal. "Notre but n'était pas de jouer les fauteurs de trouble, mais seulement de nous amuser en taquinant nos hommes politiques. Nous savions parfaitement que nous ne parviendrions pas jusqu'à la rue de la Loi et comptions nous retirer sur la place Royale. Nous avions pour ce faire l'autorisation de la Sûreté de l'Etat". Aussi, l'organisatrice de la rave party dit ne pas comprendre pourquoi la police de Bruxelles les a immédiatement encerclés et arrêtés. "Il n'y avait aucune agressivité dans notre chef. Ce n'est que lorsque les policiers ont commencé à procéder aux arrestations, que certaines personnes ont perdu leur calme, ce qui est parfaitement compréhensible