10 ans R.H.T : Un millier de teufeurs rassemblés dans le Montargois
Débutée dans la nuit de vendredi à samedi, la rave party qui se déroule au lieu-dit "Le Haut de Chevry", à Saint-Maurice-sur-Fessard et à deux pas de Pannes et Villevoques (Montargois), a vu son affluence augmenter considérablement dans la nuit de samedi à dimanche. Les premiers teufeurs sont arrivés vers 2 heures du matin, dans la nuit de vendredi à samedi.
Pour prévenir une arrivée massive en gare de Montargis, les policiers ont été avertis de la situation. Cette soirée est organisée pour célébrer les 10 ans des R.H.T un collectif parisien, accompagnés des Monkey Faction, 6naps, Tekmanta, Electrocution, Peufratek, DBL, 1kulpé et S.A. On retrouve également les Ninjatek et Ishebeltek pour le chill-out.
Joint ce samedi en fin d'après-midi, Dominique Laurent, le maire de Pannes, confirme qu'une teuf se déroule dans des bois, sur un terrain privé : "En dépit des fenêtres fermées chez moi, j'ai entendu de la musique. Je me suis rendu sur place ce matin, vers 7 heures. J'ai croisé pas mal de jeunes qui marchaient le long de la route, dans le brouillard et l'obscurité. Leur sono est impressionnante."
L'élu estime que le choix du site n'est pas le fruit du hasard car il est à cheval sur au moins trois communes : Villevoques, Pannes et Saint-Maurice-sur-Fessard : "Ce n'est pas facile d'avoir des informations. Sur place, il n'y a pas d'organisateurs. Que des médiateurs. J'espère que tout va bien passer dimanche matin lorsqu'il y aura des chasseurs, dans les parages".
Le commandant de gendarmerie évoque un bon millier de teufeurs ce dimanche contre 200 à 300 la veille, dont une bonne partie est arrivée vers minuit-une heure du matin. 350 voitures ont été comptabilisées sur le site. Aucun incident n'est à déplorer pour l'heure. Même si les riverains se sont plaints du bruit.
Plusieurs médiateurs veillent au meilleur déroulement possible de cette teuf. Selon le maire de Pannes, la musique était beaucoup moins forte dans la nuit de samedi à dimanche, que dans la nuit de vendredi à samedi.
Source : La république du centre 1, 2