Gard : la rave party dégénère, un mort et un blessé par balle

Un jeune homme de 24 ans, originaire de Cavaillon (Vaucluse), est décédé dans la nuit de samedi à dimanche après avoir été blessé par balle, au niveau du thorax, en marge d'une rave party organisée dans un site isolé de la garrigue, sur la commune de Saint-Hilaire-d'Ozilhan.

Alertés vers 2 heures du matin, les pompiers de Fournes n'ont pu le ramener à la vie. Un autre jeune homme, âgé de 20 ans et domicilié également à Cavaillon, blessé à la main, a été évacué vers l'hôpital de Nîmes.

Le ou les auteur(s) sont en fuite. Ce dimanche matin, les gendarmes de la Section de recherches de Nîmes mènent des auditions de plusieurs participants à ce rassemblement festif techno qui aurait réuni une centaine de personnes.

Un jeune homme de 24 ans a été tué par balle dans la nuit de samedi à dimanche en marge d’une mini-rave party organisée dans un site isolé du Gard, à Saint-Hilaire-d’Ozilhan, au nord-est de Nîmes, a-t-on appris auprès des gendarmes. Les circonstances restaient dimanche matin à éclaircir sur cette affaire, qui a aussi fait un blessé léger, un jeune homme de 20 ans, hospitalisé à Nîmes. Les deux victimes étaient originaires de Cavaillon (Vaucluse).

La fête, qui réunissait entre 50 et 100 personnes, était organisée dans la garrigue gardoise, dans ce secteur proche du Pont du Gard. Le temps pour les pompiers et les gendarmes, prévenus vers 2 heures, de localiser ce site isolé, ils n’ont plus trouvé à leur arrivée qu’une dizaine de participants, a-t-on expliqué à la gendarmerie. L’homme de 24 ans, touché au thorax, est mort des suites de ses blessures.

D ans la nuit de samedi à dimanche, lors d'une rave-party à Saint-Hilaire-d'Ozilhan dans le Gard, un homme de 24 ans a été tué par balles, un autre blessé. Une bagarre aurait mal tournée et un homme armé aurait ouvert le feu à plusieurs reprises.

Les gendarmes ont mis plus d'une heure pour trouver le lieu du drame, perdu dans la garrigue gardoise, sur la commune de Saint-Hilaire-d'Ozilhan, à une dizaine de kilomètres de la sortie “Remoulins” de l'autoroute A9. Ils ont même utilisé ensuite des véhicules 4X4 pour emprunter les difficiles chemins forestiers afin d'y convoyer les enquêteurs et le vice-procureur de Nîmes. Alertés vers 2 h du matin par un coup de téléphone, les pompiers de la caserne la plus proche, celle de Fournès, les avaient précédés. Mais ils n'avaient pu ramener à la vie, en dépit de tentatives de réanimation, un jeune homme de 24 ans, originaire de Cavaillon (Vaucluse), touché par balles au thorax.
Un endroit particulièrement isolé

Un autre jeune homme, âgé de 20 ans et domicilié dans la même commune du Vaucluse, blessé par balle à une main, a été évacué vers le CHU de Nîmes. Le drame s'est noué lors d'une rave party, dans cet endroit particulièrement isolé, ce qui a été indéniablement préjudiciable à l'intervention des secours et peut-être même à la survie de la victime. Selon des sources proches de l'enquête, la manifestation, qui n'avait pas été signalée ou autorisée, aurait réuni une centaine de personnes, venues du proche Vaucluse en particulier, avant de subitement dégénérer. L'enquête a été confiée à la section de recherches de Nîmes. À l'arrivée des gendarmes, la très grande majorité des participants à cette fête techno avaient déjà déguerpi. Les enquêteurs ont pu cependant commencer à entendre des témoins de l'affaire pour tenter de comprendre pourquoi cette manifestation organisée hors les sentiers battus avait pu prendre ce tour tragique.

Une altercation entre deux groupes de jeunes

Selon les premiers éléments recueillis, une altercation aurait, à l'origine, opposé deux petits groupes de jeunes. Une bagarre aurait ensuite éclaté, mettant notamment aux prises la victime, laquelle aurait pris le dessus sur son adversaire direct. Celui-ci serait alors revenu avec une arme et aurait ouvert le feu à plusieurs reprises. Le thorax du Cavaillonnais portait les traces de deux impacts de projectiles. Selon nos informations, les gendarmes ne disposaient pas, dimanche, d'éléments suffisants pour leur permettre d'identifier l'auteur des coups de feu et d'éventuels complices. Non plus les organisateurs de la fête. La piste d'une rixe sur fond de stupéfiant était envisagée mais pas privilégiée. Le profil de la victime ne semble d'ailleurs pas correspondre à ce genre d'histoires. Le jeune homme blessé et évacué aux urgences de Nîmes devait être entendu dans la soirée de dimanche. Ce garçon de 20 ans détient peut-être la clé de cette affaire.

APPEL A TÉMOIN!! amie teufeur nous nous adressons a vous aujourd’hui car l'heure est grave une agression mortel
s'est produite le samedi soir 12/07/2014 a la soirée SPHERE6TEM AND FRIENDS . nous cherchons toute personne ayant été présente au moment de l'agression ou ayant aperçu l'agresseur ou meme ayant aperçu son véhicule la moindre information est tres importante et pourait aider les gendarmes a résoudre l'enquête afin de trouver l'agresseur . il suffit de contacter la gendarmerie de Remoulin au 0466370111.aider nous afin que fred notre ami puisse reposer en paix et que sa famille puisse faire le deuil .

MERCI

l’équipe sphere6tem présente c'est plu sincère condoléance a sa famille ainsi qu'a c'est amie

Les suspects ont été interpellés mercredi 18 novembre lors d'une vaste opération menée par la section de recherches de Nîmes avec le concours du peloton interrégional d'intervention de gendarmerie d'Orange (PIIRG) et un peloton d'intervention de gendarmerie mobile de Marseille, selon les gendarmes de la section de recherche de Nîmes, qui ont souligné la "dangerosité des malfaiteurs". Deux personnes ont été interpellées, dont le suspect principal des tirs. Eric Felix assistait à la conférence de presse donnée par le parquet de Nîmes

Les deux suspects ont été présentées cet après-midi à un juge d'instruction au tribunal de grande instance de Nîmes en vue de leur mise en examen. Ils étaient âgés de 18 et 20 ans au moment des faits. L'auteur des coups de feu a été mis en examen pour meurtre et écroué. L'autre suspect accusé de sdissimulation de scène de crime, a été placé sous contrôle judiciaire.

Le rappel des faits

Le 13 juillet 2014, vers 2 h00, un jeune homme de 24 ans participant à une soirée techno dans la garrigue à Saint-Hilaire-d'Ozilhan avait été mortellement blessé par plusieurs tirs d'arme à feu, lors d'une altercation avec une autre personne sur un chemin forestier en marge de la soirée. Un de ses camarades, qui avait tenté de s'interposer, avait été blessé aux bras par les tirs. Les auteurs des coups de feu avaient pris la fuite. Une information judiciaire avait été ouverte pour homicide volontaire et violences volontaires.

L'enquête

L'enquête s'est orientée vers la commune de Jouques dans les Bouches-du-Rhône. Deux éléments ont permis de confondre les deux hommes Les gendarmes ont réalisé une enquête approfondie des téléphones portables des centaines de participants de la rave party. Un témoignage a été déterminant car le tireur s'est vanté "d'avoir buté quelqu'un".

Un homme âgé de 19 ans et son cousin ont été interpellés pour le meurtre d’un jeune en juillet 2014 lors d’une rave party clandestine improvisée dans la garrigue autour de Saint-Hilaire-d’Ozilhan (Gard).

Les suspects ont été arrêtés par les gendarmes ce mercredi à Jouques, dans les Bouches-du-Rhône. Ils ont été confondus grâce à l’étude approfondie des téléphones portables de tous les participants à la rave-party.

Le samedi 12 juillet 2014, un rassemblement techno s’était déroulé sur un site isolé de Saint-Hilaire-d’Ozilhan, près du Pont du Gard. Tout semblait se passer tranquillement pour la centaine de jeunes présents. Mais au cours de la nuit, vers 2 heures, la fête avait soudainement viré au cauchemar.

Un jeune homme de 24 ans, originaire de Cavaillon, avait été abattu d’une balle en plein thorax. Un de ses amis avait été blessé au bras en tentant de s’interposer. Les auteurs des coups de feu, ainsi que la plupart des teuffeurs, avaient alors pris la fuite.

Après plus d’un an d’enquête et grâce à l’écoute des téléphones portables, les gendarmes de la section de recherches de Nîmes ont fini par identifier les suspects, dont le meurtrier présumé considéré comme dangereux. Un indicateur les avait également informés qu’un individu se vantait « d’avoir buté quelqu’un ». Plus de 80 militaires du peloton d’intervention ont donc été mobilisés pour l’arrestation qui s’est déroulée à Jouques.
Tué pour un glaçon !

En garde à vue, ce jeune de 19 ans a livré son terrible scénario. Le soir du drame, il était assis avec son cousin dans son véhicule. Il aurait pété un câble quand un homme aurait jeté un glaçon dans sa voiture. Ils se seraient battus. Puis au cours d’une seconde bagarre, le jeune aurait sorti un pistolet automatique, et aurait tiré dans le thorax de sa victime, ne lui laissant aucune chance.

Déféré au parquet de Nîmes ce vendredi, le principal suspect a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué. Son cousin de 20 ans, placé sous contrôle judiciaire, devra répondre des faits de non dénonciation de crime et modification de la scène de crime.