Découvrez l'histoire du sample en trois minutes

Dans les années 80, du moins au début, ce n'était pas trop du sample mais carrément des reprises d'instrus de Funk comme, par exemple, le Heartbeat de Taana Gardner.

Il faudra attendre le milieu des années 80 pour que les producteurs de Hip Hop comme Marley Marl ou le Bomb Squad, tout comme ceux de musique électronique dissèquent les disques et reprennent des boucles d'instrus (voire de lyrics) pour les intégrer à leurs beats. Les productions de musique jamaîquane eux aussi ont longtemps été à la pointe de cette technique, notamment Lee Pery et DJ Kool Herc.

Ces boucles, ce sont les samples.

Ensuite, il y eut des orfèvres en la matières comme, bien sur, Pete Rock, Q-Tip pour son A Tribe Called Quest ou DJ Premier pour Gang Starr, tout comme Daft Punk et leurs albums originel composé quasi exclusivement à partir de samples ou Pierre Shaeffer.

Les années 90 allaient sublimer le sample grâce à ces magiciens de la boucle suivis de Lord Finesse, de Large Professor, Buckwild, UK Apachee ... ce qui nous a offert la plus belle partie de la discothèque de beat-music.

Les années 2000 et le prix grimpant des samples allaient freiner voire stopper son utilisation dans des productions Mainstream mais beaucoup de petits producteurs continuèrent leurs utilisations de manières plus ou moins illégales..

Ceci dit, malgré la relative pauvreté musicale de la Beat Music, le sample y a retrouvé un peu sa place grâce à des gens comme Wax tailor, Birdy Nam Nam, .

C'est cette histoire du sample que nous invite à visiter Eclectic Method avec son petit clip.

Une histoire qui débute dans les années 60, non pas avec du Rap ou de la musique électronique  (on s'en doute) mais avec les Beatles.