Suite à une soirée trance :

"Une rave-party a eu lieu ce week-end au Moustoir, sur la route de Lescouët-Gouarec. Elle était organisée par l'association Ethereal Decibel Company, basée à Rennes et qui regroupe une quarantaine de personnes. « À la base, nous avions prévu un autre terrain », explique Corentin, vice-président de l'association. Mais au final, cet emplacement « n'était pas praticable ».

Les jeunes ont fait appel à un propriétaire silfiacois, qui avait déjà mis des champs à disposition pour deux rassemblements de musique techno. Un multisons en octobre 2011, qui avait attiré 8 300 festivaliers et une rave en mars dernier, en présence de 300 personnes. « Il est assez arrangeant avec les jeunes. »

Très encadré

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ces rendez-vous sont très encadrés. Par les autorités d'une part : la gendarmerie avait autorisé la venue de 500 teufeurs maximum. Au delà, il faut une déclaration administrative. Le nombre a été respecté. « Il y avait moins de 250 véhicules et moins de 500 personnes, déclare le capitaine Lhoutelier, commandant de la compagnie de gendarmerie de Pontivy. Et nous n'avons pas eu d'appels de riverains. »

La manifestation était encadrée aussi par les organisateurs eux-mêmes. L'entrée, à 10 €, avait été encaissée en prévente. Le « dance floor » et le « Chill out » (où est diffusée une musique un peu plus calme) ont été décorés samedi après-midi. Les participants ont certes dansé et consommé toute la nuit. Mais beaucoup ont dégrisé dans la journée de dimanche.

Tous les week-ends

Dimanche soir, à la fin de la journée, « on nettoie », affirme Corentin. Le matériel est démonté. La musique se tait. Mais le « dôme cinéma » devait rester sur place. « Nous ne voulons aucun risque à la sortie. Les gens qui dorment encore sur place jusqu'à lundi pourront visionner des films. »

Les raveurs présents à Silfiac sont des amateurs d'une forme de musique électronique appelée « trance music », trance en abrégé. Émeric, menuisier à Quimper, participe à des fêtes de ce genre « tous les week-ends, mais il faut bouger ». La semaine précédente il était à Saint-Rivoal en Finistère. Le week-end prochain, il ira en Normandie. L'hiver, les soirées se déroulent dans des salles qui sont louées de manière tout à fait officielle.

L'été, Émeric se déplace encore plus loin : au Portugal, où il y a deux festivals consacrés à la trance, ou bien dans les Pays de l'Est.

« En Hongrie, ils organisent un festival qui dure une semaine. Beaucoup de jeunes y vont. Ils remplissent une voiture à cinq. Sur place, c'est 100 € la semaine. Tout est organisé et ça reste bon enfant », assure le Quimpérois."

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Voilà le résultat :

Les fêtes technos se succèdent à Silfiac, près de Pontivy (Morbihan). Habitants et élus craquent et réclament des mesures.

Vacarme permanent

« Le week-end dernier, le vacarme a été permanent. » À Silfiac, petite commune au Nord de Pontivy près de la frontière des Côtes-d’Armor, les habitants sont excédés.

Depuis quelques années, des raves sont organisées plusieurs fois par an sur un terrain prêté par un agriculteur près de chez eux.

En octobre 2011, 8 300 festivaliers sont venus de tout l’Ouest. En mars dernier, 300. Et le week-end dernier, environ 500. La fête techno de trop pour les habitants.

« Les teufeurs frappent aux portes »

Un groupe d’une vingtaine de riverains a lancé une pétition. Les maires de Silfiac et de Lescouët-Gouarec, commune située à côté, dans les Côtes-d’Armor, les soutiennent. « Je ne suis ni consulté, ni même prévenu de ces événements. Comment pourrais-je assurer la sécurité des personnes et des biens dont je suis responsable sur ma commune », s’indigne Serge Moëlo, maire de Silfiac.

Les organisateurs se défendent

Les organisateurs, l’association Ethereal Decibel Company, basée à Rennes, se défendent en assurant que la fête accueillait moins de cinq cents participants et ne nécessitait donc pas d’autorisation… ce que la gendarmerie confirme.

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J'ai vu des gens qui me disaient :"continues a faire le con, cest bon d'etre con, cest bon d'etre con..."
Et des fois j'entendais, cest con d'etre bon...