Teknival du Larzac - 15 août 2003
Aujourd'hui on revient avec ce sujet très complet sur le Teknival du 15 août 2003 qui eu lieu sur le plateau du Larzac. Grace à la presse on peut retracer avec précisions le déroulement des faits, ce Teknival ayant fait l'objet d'une forte opposition préalablement à sa tenue, avec menace de réquisition de terres agricoles, mobilisations des agriculteurs dont josé bové pour tenter de trouver une solution alternative. Solution qui sera trouvée par Nicolas Sarkozy qui proposera une voie d'autoroute. Ce rassemblement est clairement le premier teknival à être aussi bien documenté, par de longues vidéos notamment, ainsi que beaucoup d'enregistrements audios. Vous trouverez donc de belles vidéos fraichement sorties des archives par PelerinBZH ainsi que Tor des Metek. De jolies photos issues du défunt site Ekox6tem ou quelques unes de chez La HP aussi. Bonne lecture.
Sound system présents : Nawak, Technomad, Elektroniktou, HEP, Metek, DST, Les yeux Noirs, MST, Insomniak, TRCK, Akrotek, ODS, Komiks, D.PRA.V, UBIK et pleins d'autres.
Le Teknival sème la zizanie
Où se déroulera le Teknival du 15 août? A quelques jours du démarrage de la plus importante rave européenne de l'été où devraient se presser, trois ou quatre jours durant, entre 40 et 50.000 personnes dont certaines sont déjà arrivées (lire ci-dessous), la question reste en suspens. Après l'abandon du camp militaire du Larzac, initialement choisi jeudi dernier par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, la rave estivale devrait se dérouler sur une dizaine de terrains privés (120 hectares au total) réquisitionnés par l'Etat et sur lesquels vient de s'achever, sans incidents majeurs, le rassemblement altermondialiste Larzac 2003 (« La Dépêche du Midi » d'hier). Mais les élus, et surtout la population, ne l'entendent pas de cette oreille.
Après une réunion infructueuse en sous-préfecture, hier matin, entre élus, autorités préfectorales et « médiateurs » du Teknival, plus de cent personnes se sont retrouvées trés remontées à 16 heures à la salle des fêtes de l'Hospitalet-du-Larzac dans une ambiance électrique.
COUP FOURRE
« Je suis maire depuis 1965, c'est la première fois, malgré les problèmes que nous avons connus dans les années 70, que nous sommes pris en otages de la sorte », commence à la tribune Georges Privat, maire de l'Hospitalet, qui indique que les élus ont eu l'assurance de la préfecture que 1.500 CRS assureraient la sécurité des bourgs et des écarts. « C'est pas assez », rétorque la salle. « On est très très déçu d'avoir été mis devant le fait accompli », poursuit Jean Geniez, maire de Sainte-Eulalie tandis que son collègue de Cornus, Christophe Laborie hésite entre colère et résignation. « Nous avons été seulement avertis dimanche, les propriétaires n'ont pas été avisés des réquisitions. On n'est pas en démocratie. On parle du pays des Templiers, eh bien on est revenu au temps des seigneurs. Sarkozy nous a baladé dans la choucroute en disant que le Teknival aurait lieu sur le camp militaire alors qu'il savait qu'il aurait lieu dans la foulée de Larzac 2003. »
« MES CARABINES PORTENT LOIN »
Hormis une minorité qui estime que « Larzac 2003 a apporté dans ces bagages les raveurs », la salle ne fait pas l'amalgame entre les deux événements. En revanche, l'idée du double langage du ministre est largement dénoncée par tous, et plus particulièrement par la Confédération paysanne, organisatrice du rassemblement altermondialiste qui y voit une volonté délibérée. « C'est un coup fourré. Si ce site a été choisi, c'est pour nous pourrir notre mouvement », explique Jean-Paul Scoquart, écoeuré que les réquisitions puissent toucher, outre les terrains privés, une partie du matériel non-encore démonté de Larzac 2003.
La salle continue alors à intervenir, interpelle parfois vertement les élus, jugés insuffisamment actifs, dont le député-maire UMP de Millau Jacques Godfrain, absent de la salle. Les personnes s'interrogent aussi sur les nuisances sonores, les dégradations prévisibles, les possibilités d'accueil sur d'autres terrains militaires, voire la crainte de voir, chaque année, des rassemblements de ce type se tenir sur le Larzac. La salle émet également des jugements très négatifs sur le mouvement des raves et le Teknival qui serait porteur de trafics en tous genres. Puis un agriculteur, presque en pleurs, raconte comment son terrain « est plein de merde. On en a plein le cul des raveurs. Je suis chasseur, je suis armé et mes carabines portent loin », lance-t-il avant de quitter la salle.
Vient alors le moment de savoir quelles actions mener pour empêcher le rassemblement. « A Paris, à Paris », scande la salle, déterminée à ce qu'une délégation d'élus-habitants-syndicalistes paysans rencontre rapidement Nicolas Sarkozy. Les idées foisonnent, même bien après la fin de la réunion, mais rien n'est arrêté de façon précise. Barrages sur les routes pour empêcher les raveurs et les sound systems d'accéder au site; nouveau blocage de l'A75 ou occupation de la préfecture pour réclamer une réunion au préfet Bayle qui doit signer les réquisitions d'ici 24 heures; etc.
« Tout ça montre qu'au ministère, on en a rien à foutre des petits paysans et des petits maires », termine Jean-Paul Scoquart tandis que tous appellent à la solidarité sans faille pour faire échec au Teknival de la zizanie.
Philippe RIOUX.
Une sacrée journée de grogne
-La journée de grogne des habitants, commerçants et agriculteurs du plateau du Larzac opposé à la tenue du Teknival estival sur le site de Larzac 2003, a commencé très tôt, hier. En effet, de 23 heures dimanche, à 3 heures du matin lundi, une trentaine de personnes, à l'aide de voitures et d'un tracteur conduit par José Bové lui-même, se sont installés sur l'A75 dans le sens nord-sud, occasionnant un bouchon de 4 kilomètres au niveau de l'Hospitalet-du-Larzac.
« DEALERS, POURRITURE »
Hier vers 10 h 30, alors que les maires et maires-adjoints de Millau, la Cavalerie, la Couvertoirade, Cornus et Sainte-Eulalie-de-Cernon, et le président du Parc régional René Quatrefages sont en réunion de travail avec le sous-préfet de Millau, Jean-Louis Monniot, et la directrice de cabinet du préfet, Betty Chollet, une soixantaine de personnes manifestent calmement devant les grilles de la sous-préfecture. Habitants, commerçants ou agriculteurs, tous sont opposés au Teknival. « Après Larzac 2003 qui s'est très bien passé, une cinquantaine de fourgons de raveurs se sont installés sur mes terrains qui bordent la N 9. A cause de la canicule, je sortais les bêtes la nuit, mais je ne peux plus maintenant, d'autant plus que je n'ai pas pu réparer les clôtures cassées. Ça ne peut pas durer 15 jours. Actuellement je donne du fourrage mais comment je ferai cet hiver? », s'inquiète Bernard Fabre, agriculteur avec son frère Serge à Cornus. Dans la foule, une mère de famille de l'Hospitalet explique que l'un de ses cinq enfants est raveur: « Les raves sont un phénomène de société auquel il faut répondre en les permettant et en les encadrant; car il y a raveur et raveur. Là, je suis contre cette rave dans ces conditions. »
Tandis que sont punaisées sur des arbres des affichettes « Non à la rave » et « Le Larzac n'est pas une poubelle » cette dernière ne visant pas Larzac 2003 précisaient les manifestants Vincent Gineste, patron de l'aire de repos de la Cavalerie, explique qu'il refusera de fermer son commerce pour le crucial week-end du 15 août et qu'il envisage de dormir armé dans les locaux.
Christophe Laborie, maire de Cornus, puis Gérard Poujols, maire-adjoint de l'Hospitalet, sortent de la réunion et délivrent de maigres informations à une foule impatiente... et très remontée.
A 12 h 20, lorsque cinq « médiateurs » du Teknival sont introduits à la sous-préfecture, c'est presque l'émeute. Les insultes fusent malgré les appels de Gérard Paloc à « ne pas faire de provocations »: « Dealer! Pourritures!»
Une heure plus tard, la presse est autorisée à entrer pour récupérer un communiqué mais aucun commentaire. Dans celui-ci, les élus interpellent l'Etat « sur le risque extrême notamment de feu, de pénurie d'eau, de santé publique et de salubrité » et indiquent vouloir prendre des arrêtés interdisant tout rassemblement. Millau, Cornus et la Cavalerie ont déjà pris le leur.
Lorsque les élus sortent, ils sont pris à partie par certains des manifestants, estimant le communiqué trop timoré. Les raveurs ont, eux, quitté la sous-préfecture par une sortie secondaires.
Une réunion publique est alors improvisée pour 16 heures. Enfin, c'est l'ultime temps fort de cette folle journée de lundi qui apportera une note d'apaisement et d'espoir avec la rencontre des organisateurs de Larzac 2003 dont José Bové, des maires et d'un représentant du Collectif des sound systems français.
Ph. R.
PREFECTURE Une seule alternative pour Pierre Bayle : Il sera sauvage ou organisé
Joint hier après-midi, Pierre Bayle explique: « Nous n'avons aucun autre emplacement susceptible d'accueillir le Teknival. Pour preuve de notre bonne foi, nous avons fait expertiser le site proposé par José Bové et qui appartient en partie à la société civile des terres du Larzac. Il s'agit de la carrière Sévigné, sur la commune de l'Hospitalet-du-Larzac. La DRIR m'a rendu ce lundi un avis écrit et très défavorable pour des raisons de sécurité. Si la carrière est fermée jusqu'au 25 août, elle n'est pas pour autant inactivée et il reste sur place du matériel d'exploitation. Il y a, par ailleurs, des à-pics de 15 m de haut avec les risques de chute qu'on peut imaginer ».
HUIT ESCADRONS DE CRS ET DE GENDARMES
Pour le préfet, l'analyse de la situation se résume à une alternative simple: « Soit le Teknival annoncé a lieu, soit on aura affaire à une rave sauvage. Nous avons déjà sur le plateau du Larzac et dans les vallées adjacentes entre 1.000 à 3.000 raveurs avec un ou deux sound systems. Il est impossible, désormais, de faire sortir les raveurs des différents lieux où ils se trouvent ou d'empêcher de nouveaux raveurs de venir. Ce n'est d'ailleurs pas la philosophie du ministère de l'Intérieur qui a décidé de soutenir trois ou quatre Teknivals par an. Si le Teknival est sauvage, les gens qui sont déjà là s'installeront sur un périmètre encore plus large avec davantage de nuisances en matière de détritus, de risques d'incendie et plus de difficultés pour les interventions des secours d'urgence, des forces de sécurité. En fait, nous aurions tous les inconvénients et aucun avantage ».
Le préfet ajoute: « En revanche, le site de Larzac 2003 a fait ses preuves. Ce site permettrait donc un déroulement encadré par les pouvoirs publics avec moins de nuisances et moins de risques. Je m'engage auprès des élus à assurer la sécurité du site et des villages alentours grâce à des forces mobiles importantes et adaptées à ce type de rassemblement. Je disposerais de huit escadrons de gendarmes mobiles et de CRS soit environ 700 hommes, plus les effectifs locaux de la sécurité publique, les pompiers, les services d'urgence. Je pense que ces informations devraient rassurer les maires et les habitants du Larzac sur la volonté du ministère de l'Intérieur qui souhaite que le Teknival se déroule dans les meilleures conditions possibles ».
A propos de la réquisition, le représentant de l'Etat indique enfin: « Si nous avons bien les moyens d'encadrer un Teknival organisé, je monterai le dispositif des réquisitions sous 48 heures. Cela concernera une superficie de 120 ha appartenant à une dizaine de propriétaires répartis essentiellement sur les communes de L'Hospitalet et de Cornus ».
Alors qu'entre 2 et 3.000 « teufeurs » convergent vers le Larzac Elus et raveurs réclament une concertation
-Organisateur du Teknival du 15 août, le collectif des sound systems français, qui avait écrit une lettre de soutien le 29 juillet dernier à José Bové incarcéré, pouvait-il ne pas tenir compte de l'analyse de la Confédération paysanne quant au changement de site d'accueil de la rave dimanche; à savoir « un coup fourré » de Nicolas Sarkozy pour « ternir l'image » du rassemblement altermondialiste Larzac 2003? Assurément non.
Ainsi, hier, le collectif a diffusé un commnuniqué de presse pour expliquer qu'il souhaitait que le gouvernement lui attribue « des terrains d'Etat et ou de collectivités territoriales, pas des champs d'agriculteurs. » « La réquisition de terrains agricoles par le ministre de l'Intérieur est un coup bas qui vise à dresser les agriculteurs et les festivaliers les uns contre les autres; à nuire à l'image de la Confédération paysanne et des organisateurs de fêtes libres », poursuit le collectif, qui « ré-affirme soutien au monde agricole. »
ANNULATION POSSIBLE
« A vouloir satisfaire tout le monde, M. Sarkozy se prend les pieds dans le tapis de son propre discours sécuritaire. Car si une solution n'est pas très rapidement trouvée, nous verrons des dizaines de milliers de personnes à la recherche de petits rassemblements sauvages ce qui place potentiellement le Larzac dans une situation d'insécurité écologique et sanitaire extrême », prévient le collectif qui réfute en bloc « l'excuse des explosifs résiduels sur les terrains militaires » avancée pour justifier le changement de site entre le camp du Larzac et les terrains de Larzac 2003.
« Si les conditions actuelles n'évoluent pas, le collectif refusera de participer à l'organisation du Teknival et rejettera la responsabilité des manifestations spontanées, qui ne manqueront pas d'avoir lieu, sur les autorités. »
Hier vers 18 heures, Lionel Pourtau, représentant des raveurs, les organisateurs du rassemblement Larzac 2003 dont José Bové et les élus locaux se sont rencontrés sur le site du rassemblement altermondialiste en cours de démontage. Ensemble, ils ont formulé une demande de rencontre au préfet afin que soit désigné un autre site que celui de Larzac 2003, pour la tenue du Teknival; et ont affirmé qu'ils ne souhaitaient pas que le Teknival soit organisé sur les terrains du rassemblement du week-end dernier.
Anticipant sans doute cette prise de position, les raveurs ont commencé à quitter les terrains de Larzac 2003 hier après-midi. De 180 véhicules vers 16 h 30, on est ainsi passé à environ 50 voitures à 20 heures. En attendant de nouvelles consignes, entre 1.000 et 3.000 raveurs sont descendus sur Millau et dans les vallées...
Teknival : Nicolas Sarkozy offre aux raveurs une autoroute
Le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, a présidé, mercredi matin à Toulouse, une réunion de la dernière chance pour mettre fin à la polémique sur l'organisation du Teknival du 15 août sur le plateau du Larzac (Aveyron). Les élus, les agriculteurs et même les organisateurs de cette grande fête de musique techno dénoncent depuis plusieurs jours "un coup fourré" du gouvernement, qui a décidé, samedi 9 août, que la rave aurait lieu sur le site où s'est tenu, le week-end dernier, le grand rassemblement altermondialiste "Larzac 2003". La Confédération paysanne et son porte-parole, José Bové, affirment que le Teknival - et ses éventuels débordements - pourrait ternir le succès de leur propre opération. Les riverains jugent également inadmissible que des terrains privés soient ainsi réquisitionnés.
Une portion de l'autoroute A75 en cours d'achèvement, au sud du futur viaduc de Millau. C'est la solution que devait proposer le ministère de l'intérieur pour accueillir le Teknival du 15 août, lors de la réunion de la dernière chance organisée, mercredi 13 août, à la préfecture de région de Toulouse. A deux jours du début officiel du traditionnel rassemblement des raveurs, la rencontre entre Nicolas Sarkozy, d'une part, raveurs, élus locaux du Larzac, et représentants de la Confédération paysanne, d'autre part, avait pour objectif de mettre fin au blocage sur le choix du lieu. Le ministère de l'intérieur souhaitait que la fête techno ait lieu sur le site qui a accueilli, le week-end dernier, les 200 000 participants du rassemblement altermondialiste "Larzac 2003". Ce qu'ont rejeté, en bloc, élus de tous bords, syndicalistes mais aussi raveurs. Or le temps presse. Les quelques dizaines de milliers de raveurs attendus sont, pour certains, déjà en route. Et personne ne souhaite les voir errer sur le plateau, avec les risques que pourrait provoquer leur déception. Sur place, pourtant, seuls le bruit des tracteurs et le passage des camions qui ramènent le matériel troublent encore le plateau. Les infrastructures qui ont accueilli les altermondialistes sont pratiquement toutes à terre. Le causse semble prêt à retrouver son calme.
Atmosphère trompeuse. Du village de l'Hospitalet-du-Larzac au bourg de La Cavalerie, le climat tient plutôt de la veillée d'armes. La décision du ministère de l'intérieur, annoncée samedi 9 août, de réquisitionner 120 hectares de ce site pour le Teknival a provoqué la colère. D'abord des élus - effrayés par les nuisances - contre les raveurs. Puis de la Confédération paysanne - inquiète de voir son image ternie - contre le ministère de l'intérieur. Aujourd'hui, les élus, les habitants des villages voisins, les organisateurs de "Larzac 2003" comme ceux du Teknival dénoncent d'une seule voix le "coup fourré du gouvernement pour nuire au rassemblement Larzac 2003".
L'affaire semblait pourtant bien engagée. Le Teknival, qui doit accueillir entre 15 000 et 40 000 personnes, devait se tenir sur une partie du camp militaire du Larzac, un lieu qui satisfaisait tout le monde. Samedi 9 août, pourtant, la préfecture de l'Aveyron et le ministère de l'intérieur ont jugé ce lieu dangereux à cause de la présence possible de munitions non explosées. Le site qui avait fait ses preuves le week-end dernier leur est donc apparu comme une bonne alternative."Je l'ai appris par la presse lundi, s'étonne Jean-Louis Valette, un des agriculteurs qui a prêté son champ pour "Larzac 2003". Et je n'ai toujours pas reçu de lettre de la préfecture pour m'en informer." Beaucoup d'habitants des villages voisins et d'agriculteurs jugent inadmissible la réquisition de terrains privés
Teknival 2003, une rave de rêve
Sitôt achevé, sitôt érigé en modèle pour les fêtes techno à venir. Le Teknival 2003, tenu entre vendredi et hier sur le plateau du Larzac, a été couvert d’éloges par les autorités et les représentants des raveurs. « Grâce au dialogue, 45 000 personnes ont pu faire la fête sans le moindre événement grave », s’est réjoui Nicolas Sarkozy dans Le Parisien, hier. Environ 600 policiers, 200 pompiers et une équipe médicale ont encadré les teufeurs sur des lieux en partie mis à disposition par les autorités, tels que le chantier de l’A 75. « La cohabitation s’est bien passée. On a un processus qui marche bien et que l’on peut espérer renouveler », souligne Lionel Pourtau, un des médiateurs des raveurs.
Les associations présentes dans ce type de manifestations ont elles aussi applaudi, comme Médecins du monde. Un de ses représentants considère qu’« en mettant un peu de moyens, on arrive à quelque chose de bien. Il vaut mieux un événement organisé que ce que l’on a vécu à Carhaix ». Une référence à une rave non encadrée, où 28 personnes avaient été blessées lors d’affrontements, mi-juillet en Bretagne. Pour rééditer l’expérience et faire rejaillir son influence sur des fêtes de moindre envergure, reste à convaincre certains teufeurs qui, comme Peggy, 22 ans, regrettent « le manque de spontanéité » du Teknival 2003.
Cette rave n’a pas pour autant été exempte de problèmes : deux raveurs ont été condamnés hier à Millau à un an de prison ferme pour détention et trafic de stupéfiants et détention d’arme sur place. S. C. (avec AFP)
Quelques vidéos supplémentaires
Liste des audios enregistrés lors de ce Teknival
Source : http://www.whiterabbit.fr.fm & Free party , flyers , photos et souvenir de teuf, La HP, Ekox6tem, Le Monde, La dépeche, PelerinBZH, Tor metek, Actarus...