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lapin · Administrateur

27-02-23 07:22:49

11-07-11 · 13 872

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Pinocchio Party à Lens, 14 interpellations 4 gav et des saisies
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La police a procédé dimanche 26 février à l'évacuation de la friche industrielle de Lens où une rave party a réuni jusqu'à 2 000 personnes. Trois policiers ont été blessés, selon la préfecture du Pas-de-Calais.



La police a procédé dimanche 26 février à l'évacuation de la friche industrielle de Lens (Pas-de-Calais), où une rave party était en cours depuis vendredi 24, a appris franceinfo auprès de la préfecture du Pas-de-Calais. Il restait 500 personnes sur les lieux au moment de l'opération, tandis que jusqu'à 2 000 fêtards étaient réunis au plus fort de l'événement.

Le préfet a ordonné l'évacuation à 15h et l'opération a duré environ une heure. Certains participants "se sont violemment défendus", et ont jeté des projectiles sur les forces de l'ordre, affirme la préfecture.
Environ 200 policiers mobilisés

14 personnes ont été interpellées, quatre d'entre elles ont été placées en garde à vue, dont trois se sont présentés comme des organisateurs de la fête. Trois policiers ont été blessés.

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L'évacuation des lieux s'est dans l'ensemble passé "dans le calme" selon des riverains, cités par France Bleu Nord. "Les CRS font sortir les gens, mais on ne sent aucune agressivité, ni de leur côté, ni du côté des participants", a témoigné l'un d'entre eux.

La police était présente sur les lieux depuis samedi matin, notamment pour sécuriser le site. Environ 200 membres des forces de l'ordre ont été mobilisés pour l'opération. Ils ont saisi 12 camions de sonorisation et du matériel. Les organisateurs attendaient jusqu'à 10 000 participants sur cette ancienne usine désaffectée.



Une cagnotte est mise en place pour aider les orgas : https://www.helloasso.com/associations/ … mulaires/5



Source : Franceinfo et DB PARTY



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Autres articles de presse :

https://france3-regions.francetvinfo.fr … 21506.html

https://www.leparisien.fr/pas-de-calais … XRMWFM.php

https://www.bfmtv.com/police-justice/ra … 60227.html

https://www.bfmtv.com/societe/rave-part … 60138.html

https://www.bfmtv.com/grand-lille/repla … 60259.html

https://www.bfmtv.com/grand-lille/repla … 60251.html

https://www.bfmtv.com/replay-emissions/ … 60130.html

https://www.francelive.fr/teaser/20-min … r-7892076/

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/fra … r-AA17XkPG

BlackGaet · Team FTP

27-02-23 11:24:01

01-02-12 · 523

  

Tout ce son de saisi ça fout vraiment les boules, c'est sûr qu'ils n'ont rien de mieux à faire...

HaSaRd ou CoÏnCiDaNcE???

supervdk · Bass Jedi

27-02-23 12:48:15

16-08-16 · 740

  

BlackGaet
Tout ce son de saisi ça fout vraiment les boules, c'est sûr qu'ils n'ont rien de mieux à faire...



Ils finissent toujours par le récupérer, c'est ça le plus débile, 99% du son saisi est rendu.

C'est juste histoire de faire chier, pour pas que tu puisses poser, pendant 6 mois, un an...

Mais clairement, ils ont rien d'autre à foutre.

WaWaN · Ti Punch

27-02-23 19:46:46

07-02-12 · 1 712

  27 

Pourtant, le vendredi soir c'était pas tendu avec les flics.
Ils ont attendu d'avoir du renfort, et puis il y en a un qui a donné un ordre...

J'ai vu des gens qui me disaient :"continues a faire le con, cest bon d'etre con, cest bon d'etre con..."
Et des fois j'entendais, cest con d'etre bon...

mans · Bass Traveller

28-02-23 12:02:34

26-05-16 · 134

  

pfff!!ils y sont pas allés de main morte,12 camions de saisie....

lapin · Administrateur

01-03-23 10:33:38

11-07-11 · 13 872

  81 

Rave-party à Lens: trois personnes condamnées

3 personnes condamnés notamment pour des questions de stupéfiants mais selon le parquet de béthune les organisateurs eux sont toujours recherchés.

D'après BFM TV


Lens : Des condamnations mais les organisateurs de la rave party toujours en cavale

A l’issue d’une rave party qui a duré près de 36 heures à Lens ce week-end, trois personnes ont été jugées en comparution immédiate mais l’enquête se poursuit pour retrouver les organisateurs


Trois personnes ont été condamnées en comparution immédiate à la suite de la rave party organisée dans une friche industrielle à Lens au cours du week-end, l’enquête se poursuivant pour identifier ses organisateurs, a-t-on appris, mardi, auprès du parquet.

Lundi, un homme a été condamné à 90 jours-amende à 10 euros pour détention de cocaïne et un second à 90 jours-amende à 9 euros et à une interdiction de port d’arme pendant deux ans pour outrage, rébellion et port prohibé d’arme, a indiqué le parquet de Béthune. Deux autres participants à cette rave party sont convoqués devant le tribunal correctionnel pour des violences sur les forces de l’ordre et outrages.
Endormi sous stups au bord de l’autoroute

A la suite de cette rave party, qui a rassemblé jusqu’à 1.500 fêtards, un homme a également été condamné, lundi, en comparution immédiate à Compiègne, à quatre ans d’emprisonnement, dont deux avec sursis, après avoir été contrôlé endormi à bord de sa voiture au bord de l’autoroute A1.

« Positif au test salivaire à tous les stupéfiants sauf les opiacés », conduisant malgré une suspension de son permis de conduire, cet homme a indiqué en garde à vue qu’il devait transporter de la drogue entre le Val-de-Marne et la rave party de Lens, mais avait fait demi-tour après avoir constaté la présence policière sur place, selon la procureure de Compiègne Marie-Céline Lawrysz.

Dans sa voiture ont été saisis des stupéfiants pour une valeur d’environ 21.000 euros : cannabis, cocaïne, kétamine, amphétamines, ecstasy, timbres de LSD, MDMA ou encore 3-MMC, a listé la procureure, confirmant une information du Parisien. Selon le parquet de Béthune, « l’enquête se poursuit afin d’identifier le ou les organisateurs de la rave party ». Le préfet avait qualifié dimanche ces organisateurs « d’irresponsables » en raison de la dangerosité de cette vaste friche industrielle, comprenant des fosses et des toitures instables.



Source : 20 minutes

Rigolus14 · Je viens d'arriver, je paye ma tournée !!

01-03-23 11:27:59

27-02-23 · 6

  

Voilà l'article du du média libre CONTRE ATTAQUE, à propos de la répression hyper violente de la PINOCCHIO PARTY :

"
PRES DE LENS : ENCORE UNE FREE PARTY SOUS LE FEU DE LA REPRESSION
1 MARS 2023 REPRESSION, VIOLENCE POLICIERE

LACRYMOGENE, LBD et ARRESTATION CONTRE UNE FETE BIEN ORGANISEE.

Une énorme Freeparty s'est déroulée le week-end dernier près de Lens, au niveau d'une friche industrielle de la ville. Les festivités ont débuté dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 février 2023 à Loison-sous-Lens, et pour l'occasion c'est un complexe de hangar désaffecté qui est réquisitionné par les organisateurs de la rave clandestine. A l'intérieur on pouvait retrouver pas moins de 6 grands murs de son devant lesquels entre 1500 et 2000 teufeurs ont dansé tout les week-end.

Les organisateurs avaient pourtant bien balisé le site pour que la fête se déroule dans des conditions optimales. Un plan montrait les différentes zones accessibles et celles qui ne l'étaient pas, un accès dégagé pour les secours et un stand de réduction des risques étaient même prévus ! Cela n'a pas empêché les forces du désordre de venir dès le vendredi soir pour embêter les teufeurs qui arrivaient par centaines, en leur bloquant l'accès au site.

Le samedi les flics mettent les bouchés doubles et consolident leur emprise sur le lieu de la fête. Ce n'est pas moins de 200 agents qui seront mobilisés sur place. En effet, selon les témoignages, des participants ont essayé de rentrer par tous les moyens possibles. Les flics préféraient voir les participants se mettre en danger en essayant d'accéder au site plutôt que de les laisser rentrer par les accès principaux, encore une fois on voit que la police est là pour protéger et servir...

Aux alentours de 11h30 le dimanche, les organisateurs entament collectivement une pause pour nettoyer le site sur fond musical. Oui, le monde de la Freeparty est un monde d'autogestion et avec de fortes valeurs sociales et écologiques.

Vers 16h30 la préfecture ordonne l'évacuation du site immédiatement et manu militari ! L'ordre n'est que partiellement communiqué aux participants et aux organisateurs, ce qui donne lieu à plusieurs scènes d'incompréhension. Selon les témoignages recueillis sur place, plusieurs personnes auraient été forcées de quitter les lieux sans même prendre le temps de se reposer, et les flics ordonnent même à certain-es personnes de prendre leur voiture même s'ils sont en état d'ébriété ou de laisser la voiture sur place sans qu'ielles puissent récupérer leurs affaires...

Toutes ces scènes conduisent les teufeurs à se questionner sur les méthodes d'évacuation, une foule se forme devant les CRS qui sont en position devant les accès des hangars. Verbalement, et par leur nombre, les fêtards font trembler les forces du désordre qui n'hésitent pas une seconde à charger, gazer et tirer dans le tas, sans distinction. Plusieurs personnes sont touchées par des tirs de LBD. Des barricades se montent devant les accès du site à l'initiative des participant-es pour soutenir les organisateurs qui appelaient, eux, au dialogue et à la désescalade.

Les CRS répliquent avec d'autres tirs de LBD et des jets de grenades de désencerclement. Ils procèdent même à une dizaine d'interpellations. N'oublions pas que c'est ce genre d'armes qui a amputé un teufeur à Redon deux ans plus tôt... Les forces de l'ordre finissent par prendre le contrôle du site. Les organisateurs se font une nouvelle fois saisir leur matériel.. Deux dépanneuses sont réquisitionnées par la préfecture pour emmener les véhicules restants sur place, bien que ce soient les flics à avoir forcé les participant-es à partir sans leur permettre de s'assurer de leur capacité à conduire. Alors les derniers participant-es sur place bloquent la route pour empêcher les dépanneuses d'atteindre le site. Après quelques négociations la tension redescend et un dialogue sensé se construit enfin. C'est la fin de la fête. Plusieurs personnes ont été placées en garde à vue et les organisateurs de la fête sont "recherchés" par les autorités.

Voici comment notre gouvernement traite avec la jeunesse et les cultures alternatives. Quel message envoit-on à notre jeunesse qui se fait violenter pour le seul fait de se mobiliser (comme lors des récents blocus lycéens) ou de faire la fête ? Tout est fait pour soumettre la jeunesse que l'on a privé d'avenir stable et de planète vivable, et à qui on refuse tout simplement le droit de vivre librement. Nous devons garder le cap et maintenir ces évènements éphémères pour prouver à notre gouvernement que malgré les attaques nous serons toujours là pour faire vivre ses différents mouvements !

Une cagnotte de soutien au sound system saisi par la police est en ligne :
https://www.helloasso.com/associations/ … rmulaire/5
"
Source : Contre Attaque

Dernière modification par Rigolus14 (01-03-23 11:56:28)

lapin · Administrateur

07-03-23 09:36:19

11-07-11 · 13 872

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Rave : dans les coulisses de l’organisation des free parties



Le week-end dernier, une fête clandestine a réuni plus de 2000 personnes sur la friche Trefileurope à Lens. Comment s’organisent ces rave ou free party qui échappent, par définition, à toute législation ? Éléments de réponse avec des organisateurs de free parties.


Il n’a fallu que quelques heures, dans la nuit du vendredi 24 février au samedi 25 pour que près de 2000 personnes, venues de toute la France, de Belgique et Italie, s’emparent illégalement de la friche industrielle lensoise Trefileurope pour la transformer en temple de la fête, étalé autour de six scènes... pendant 38 heures. Une prouesse  ? Non, juste l’ADN des free parties dont le principe est d’occuper temporairement une zone sans en avoir le droit. « C’est la liberté, estime Noélia, l’une des organisatrices et médiatrices de la rave lensoise. Imaginez une fête de 48 heures où l’on fait péter les watts : c’est impossible d’obtenir un accord. C’est trop de freins, trop de frais ».


Ne cherchez pas un grand manitou de ces fêtes sauvages  : « Il n’y a jamais un seul organisateur capable de manager un tél événement. Il n’y a pas d’organisations derrière, il n’y a que des acteurs de la free party », dit cette cadre de 42 ans, en CDI, qui évolue dans ce milieu festif depuis 20 ans. Noélia a passé une partie de son dimanche et lundi en garde à vue après la rave-party lancée au début du week-end à Lens. Mise en cause pour dégradation en réunion et mise en danger de la vie d’autrui, elle insiste  : « Je suis droite dans mes bottes ».
« Deux heures avant »

Qui sont ces « teufeurs » capables de s’emparer d’un site de manière illégale pour y installer des murs d’enceintes (un mur de sons moyenne gamme s’élève à 100.000 euros) sans être repérés  ? Noélia raconte  : « On fonctionne via le bouche à oreille ». Pas ou peu de flyers et de messages sur les réseaux sociaux. « C’est toute une communauté qui décide de se réunir. On fonctionne par boucles d’amis ». Deb, teufeuse lilloise, confirme  : « Pendant longtemps, les organisateurs mettaient en place une infoline avec un répondeur interrogeable à distance avec un code communiqué sur un tract pour récupérer le lieu de la fête deux heures avant ».


Comment sont repérés les lieux, bâtiments désaffectés privés, champs, ou massifs  ? « En se baladant. En faisant attention de ne pas avoir d’habitations trop proches, confie Hysteresis, organisateur de free parties. Beaucoup de la nouvelle génération ont des murs de sons énormes et veulent toujours tout sortir mais les habitants ne sont pas contents. Nous, en 20 ans de teufs, on n’a jamais eu de problème. On veut juste passer une bonne nuit de fête dans un lieu magique que nous rendons toujours plus propre qu’il ne l’était ».
« Le bruit de la liberté »

À Lens, le propriétaire du site dénonce des milliers d’euros de frais pour remettre le site en état. Quant aux voisins, ils se souviendront longtemps du bruit. « Je comprends que ça puisse déranger et j’en suis désolée, dit Noélia, mais c’est le bruit de la liberté qui résonne de temps en temps. Ça dure 48h, et ça ne sonne qu’une fois ». Qui finance ces murs de sons  ? Des passionnés. Comme Hysteresis, qui insiste sur le fait qu’il a un travail et qu’il ne correspond pas aux clichés que l’on se fait du milieu des rave party. Il vient d’investir 4000 euros en amplis et caissons. « Je suis propriétaire de 20 kW de son que j’ai accumulé pendant 20 ans. Pour ma part, c’est le partage qui compte. Je n’aime pas les clubs et ma démarche n’est pas commerciale donc on ne fait jamais de PAF (participation aux frais) pour que nos fêtes soient accessibles à toutes les bourses ».
Consultez l’actualité en vidéo

A Lens, la fête avait été organisée en soutien « aux organisateurs de rave party italiens qui encourent désormais jusqu’6 ans de prison depuis l’arrivée de la nouvelle première ministre ». En France, si les premières raves datent d’il y a 30 ans, elles perdurent. « Une culture, ça ne s’essouffle pas », dit Noélia.
«3000 jeunes ont débarqué dans notre village»

Comment les élus font-ils quand des milliers de fêtards s’emparent d’un site en pleine nuit  ? À Lens, l’une des médiatrices demandait que soit appliquée la circulaire de médiation du Ministère de l’Intérieur pour « ne pas mettre en danger la jeunesse ». Noélia a regretté que des accès piétons soient interdits aux jeunes qui voulaient se rendre au supermarché d’à côté . « Ils ont escaladé le mur d’autoroute pour s’y rendre », relate-t-elle. Elle se souvient que la dernière free organisée à Halloween, dans les Vosges, avait été un exemple de bonnes relations entre élus, forces de l’ordre et fêtards.
« Je ne sais pas si Johnny Hallyday aurait fait mieux »

Le maire de Charmes (88) confirme  : « Je me suis retrouvé devant le fait accompli avec 3000 personnes qui ont débarqué le samedi soir dans une friche industrielle de 5 hectares de notre village de 4750 habitants. Les jeunes étaient polis, ils ont rendu le site propre le lundi, les commerçants étaient contents. La gendarmerie ne les a pas délogés, faute d’escadrons ». Patrick Boeuf a juste vu rouge quand deux énergumènes ont escaladé l’une des cheminées de 80 mètres du site. « Ils ont été éjectés de la fête par le service de sécurité interne des fêtards, dit le maire de 63 ans. La jeunesse a plus d’interdits que nous à l’époque. Là, ils sont arrivés avec les camions avec les baffles, les rampes de lumières et ils ont fait la fête. Je ne sais pas si Johnny Hallyday aurait fait mieux mais c’était surprenant  ! »




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Via La voix du nord ; Merci à Fruity Bat et à Unisonord