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WaWaN · Ti Punch

23-09-19 23:14:22

07-02-12 · 1 712

  27 

"Une proposition de loi lourdement répressive va très certainement passer à l’ordre du jour au Sénat. Baisser le seuil de participants de 500 à 300, passer l’amende de 1500 € à un délit passible de 3 mois de prison, durée de confiscation du matériel saisi rallongée... Le texte, proposé par une sénatrice LR (Les Républicains) du Gard prévoit des jours noirs pour les teufeurs.

Lundi 23 septembre, une proposition de loi (PPL) concernant les free parties a refait surface. L'objectif est d’inscrire à l’ordre du jour l’examen de ce texte au Sénat. Rédigé il y a un an par la sénatrice LR du Gard, Pascale Bories, il se veut hautement répressif contre les organisateurs de fêtes non déclarées, donc illégales. En outre, ils demandent un durcissement de l’amendement Mariani de 2001, qui souhaite le "tout répressif".

Parmi les objectifs de cette proposition, on retrouve le passage de 500 à 300 participants pour les déclarations préalables en préfecture, l'allongement de la durée maximale du matériel saisi de 6 mois à 1 an ainsi qu'une amende de 3 750 € accompagnée d'un délit passible d’une peine d’emprisonnement de 3 mois.

« Les organisateurs doivent prendre conscience qu’on ne peut pas faire fi de la loi. S’il n’y a pas de répression suffisamment forte, les gendarmes n’ont pas assez de moyens pour agir », assène Pascale Bories. Selon la sénatrice, le fond du problème vient des soucis liés aux plaintes de « voisinage », à la « sécurité » des participants, ainsi qu’à la « dégradation des forêts et pistes incendies ». Elle pointe également du doigt « l’abus de consommations d’alcool et stupéfiants » et les « terrains dévastés » après l’organisation d’un événement de ce type.

Cependant, Tommy Vaudecrane, président de l’association Technopol (en charge de la TechnoParade) et activiste techno depuis 1996 se questionne sur les réelles motivations de cette proposition. « À l’époque, Thierry Mariani travaillait pour un syndicat de boîtes de nuit classique. Ce lobby était un peu paniqué, car les boîtes traditionnelles perdaient des clients et ont trouvé comme coupables les free parties. Or ce qui a sauvé beaucoup de boîtes, ce sont les musiques électroniques… », confie-t-il à Public Sénat.

Un dialogue avec les organisateurs et responsables de ce type de soirées serait plus judicieux, mais Pascale Bories n'estime pas que toutes ces « raves organisées suivent les préconisations des associations »… En attendant, la seule solution du côté des pouvoirs publics semble de durcir un encadrement en employant l’argument du "tout répressif" au lieu d’opter pour une attitude de prévention et d’accompagnements de ce mouvement underground de la musique électronique qui existe aujourd’hui depuis près de 30 ans.

Source : TraxMag

J'ai vu des gens qui me disaient :"continues a faire le con, cest bon d'etre con, cest bon d'etre con..."
Et des fois j'entendais, cest con d'etre bon...

Panoramix Ledruide · Bass Addict

24-09-19 10:58:58

03-08-16 · 308

  

il va falloir revenir comme à l'époque, être plus discret, bannir les fly sur FB et autre, et arrêter de vouloir constamment faire plus fort et plus gros que ses copains ( like teuf ostralopitek 150kw^^) et leurs coller des mini teufs avec 5kw et une 100aines de personnes un peu partout tout les week-end...... tu vas voir le bordel pour contrôler tout ça^^ puis à longue ils nous balanceront une interdiction pure et simple, avec saisie définitive... je sais pas ou on va, mais ça annonce pas du joli ................................ sad

Dernière modification par Panoramix Ledruide (24-09-19 10:59:54)

Prototype personnel de Dieu, mutant à l'énergie dense jamais conçu pour la production en série. Il était le dernier d'une espèce : trop bizarre pour vivre mais trop rare pour mourir.......

IVO · Sound System

24-09-19 13:29:18

05-11-14 · 2 121

  15 


je sais pas ou on va


sur ?
réfléchis un peu ... ^^
oops j'ai rien dit tongue

Acid Brainstorming · Bass Addict

24-09-19 20:50:12

25-09-13 · 348

  

En fait ils veulent faire passer cette loi, parce que Patrick il se fait chier en taule, il aimerait bien avoir 2 ou 3 teuffeurs avec lui pour égayer ses soirées.:D  Il se sent un peu seul, parce que François n'a toujours pas été jugé, il devrait lui tenir compagnie à la prison de la santé après avoir vendu son château pour rembourser tous les sous qu'il détourné sur le dos de la communauté  économique européenne et la France.  Il y a un moment les LR devraient plutôt s'occuper des grands délinquants au sein de leurs rangs pour redevenir crédible face aux autres partis politiques.     En même temps ils ont des idées de lois, mais leur parti politique est devenu moribond depuis les dernières élections présidentielles, ça ne leur sert à rien de gesticuler de toute façon ils sont minoritaires et plus personne ne les écoute...

Quand c'est trop bon, c'est pas bon.

lapin · Administrateur

16-10-19 20:36:11

11-07-11 · 13 872

  81 

Le projet de loi “anti-rave” contient trois nouveaux amendements “ostentatoires aux libertés”




Suite à la proposition de loi répressive d’une sénatrice LR proposant des peines de prison pour les organisateurs de free party, le texte a été révisé avant son vote final, mardi 22 octobre 2019. Si le risque de prison pour les organisateurs n’est plus d’actualité, ses amendements « hautement liberticides » et « discriminatoires » envers ce mouvement culturel vieux de 30 ans portent atteinte de manière générale aux musiques électroniques.

Le 23 septembre 2019, une loi répressive envers les acteurs du mouvement free party avait été proposée par la sénatrice LR Pascale Bories. Cette semaine, en vue du vote prévu mardi 22 octobre au Sénat, son texte a été révisé et contient désormais 3 nouveaux amendements.

Pour mieux comprendre les enjeux de cette loi, Trax s’est entretenu avec Maître Rostan, l’avocate chargée du conseil juridique dans cette affaire. Pour elle, « ce texte est purement discriminatoire et ostentatoire aux libertés. Il ne dit pas “rave party”, mais “rassemblement festif à caractère musical”. Il vise clairement les rave parties, et non tous types de “rassemblement festif à caractère musical” », s’insurge l’avocate.
©Taranis News

Côté parlementaire, Henri Leroy, sénateur LR et ancien officier de gendarmerie, en qualité de rapporteur, a déposé trois amendements qui réaménagent le texte de cette proposition de loi avant sa validation. En effet, c’est ce mercredi 16 octobre 2019, que le texte se positionne de manière définitive. Maître Rostan nous apprend alors que « le projet de peine prison a été abandonné, mais transformé en peine d’intérêt général. Sauf que le code de la sécurité intérieure prévoit déjà la peine d’intérêt général. C’est une peine déjà applicable, donc d’aucun intérêt ».
Ceci confirme cependant la volonté du LR de basculer l’organisation d’une free party d’une simple contravention à un délit, ce qui renforce et « valide le volet répressif du dispositif », détaille l’association FreeForm.

La partie la plus « inquiétante » est celle concernant le seuil de participants. Celui-ci va rester à 500 (et non 300 comme demandé), sauf qu’en dessous de 500 il faudra faire une déclaration en mairie (et non en préfecture), sans fixer de « seuil bas ! ». Ce qui implique que « même sur votre terrain privé, avec 10 ou 50 de vos ami.e.s, ça tombe sous le coup de la loi et il faut faire une déclaration en mairie ! ». Ce qui rappelle étrangement la loi de Margaret Thatcher en Angleterre, qui, il y a 30 ans, interdisait les raves et tout rassemblement de plus de 10 personnes autour de la “musique répétitive”…

Les acteurs du mouvement free party, avec l’aide de leur conseil juridique et de deux sénateurs, sont donc en plein travail de réponse pour déposer à leur tour des amendements. Ils ont jusqu’au lundi 21 octobre pour proposer leur point de vue, et proposer à leur tour des solutions, avant le vote final de cette loi “anti-rave” mardi 22 octobre 2019.



Source : TraxMag

lapin · Administrateur

21-10-19 17:43:45

11-07-11 · 13 872

  81 

Free party : les sénateurs LR veulent renforcer les sanctions jusqu’à 3 mois de prison




Une proposition de loi des sénateurs LR vise à durcir l’amendement Mariani sur les free parties. Le non-respect des règles deviendrait un délit, passible de trois mois de prison. « Ça me dépite un peu » réagit Tommy Vaudecrane, président de Technopol, qui dénonce un « positionnement un peu rétrograde ». « L’important, c’est le bien vivre ensemble » souligne Pascale Bories, auteure du texte.


Comme un air de déjà-vu. Le groupe LR du Sénat aimerait mettre un tour de vis supplémentaire sur les free parties. Dans le cadre de sa niche parlementaire, c’est-à-dire la période où un groupe politique peut décider d’inscrire à l’ordre du jour l’examen d’un texte, le groupe LR va relancer le débat sur les free parties.

Il s’agit d’une proposition de loi (PPL) de la sénatrice LR du Gard, Pascale Bories. Enregistrée en réalité depuis un an et cosignée par de nombreux sénateurs LR, dont le président de groupe, Bruno Retailleau, cette PPL vise à « renforcer l'encadrement des rave-parties et les sanctions à l'encontre de leurs organisateurs ». Un texte qui durcit le célèbre « amendement Mariani », du nom de l’ancien député UMP, qui a rejoint depuis le RN. En 2001, son amendement avait encadré les free parties, leur imposant un régime de déclaration préalable en préfecture, assorti de mesures de sanction en cas de non-respect. Cet été, il se retrouvait même dans l’exposition Electro, à la Philharmonie de Paris, au chapitre de la répression passée contre ce mouvement musical.
« Dégradation des forêts et des pistes incendies »

Pour la sénatrice LR Pascale Bories, il ne s’agit pas d’interdire les free parties, mais de tenir compte des conséquences. « Outre les problématiques de voisinage, il y a les problèmes de sécurité, ainsi que la dégradation des forêts et des pistes incendies » souligne l’élue du Gard, territoire touché par les feux de forêts. « Dans mon département, où il y a énormément d’événements, il y a un collectif anti-rave party qui s’est constitué. L’idée, c’est aussi de relancer le débat » ajoute la sénatrice LR. Mais Pascale Bories ne « pense pas que la situation ne soit que liée à (son) département ». Elle en veut « pour preuve le nombre de sénateurs qui ont cosigné la PPL ».

L’exposé des motifs du texte de la sénatrice se penche sur l’aspect sanitaire, avec « l'abus de consommation d'alcool et de stupéfiants », les désagréments pour les riverains, les « terrains dévastés » mais aussi… la « musique assourdissante », ainsi que les difficultés pour « les élus, chargés de la sécurité et de l'environnement, assumant un coût considérable ». Le texte entend introduire aussi dans la loi « l’impact » sur la biodiversité. « En revanche, répondre à la pollution sonore est vraiment difficile » ajoute la sénatrice, qui évoque cependant l’idée d’une limitation du « nombre de décibels », comme en club.
« Les organisateurs doivent prendre conscience qu’on ne peut pas faire fi de la loi »

Pour Pascale Bories, la solution passe par un renforcement des règles et des sanctions, en cas de non-respect : abaissement du seuil, de 500 à 300 personnes, à partir duquel un organisateur doit déclarer l’événement à la préfecture ; allongement de la durée maximale de saisie du matériel de six mois à un an ; et passage d’une amende de 1500 euros maximum à un délit, passible d’une peine d’emprisonnement de trois mois et d’une amende de 3.750 euros. « Les organisateurs doivent prendre conscience qu’on ne peut pas faire fi de la loi. S’il n’y a pas de répression suffisamment forte, les gendarmes n’ont pas assez de moyens pour agir » soutient Pascale Bories.

Un rapporteur au texte a été nommé en commission des lois. Il s'agit d'Henri Leroy, sénateur LR des Alpes-Maritimes, un ancien gendarme. L’examen dans l’hémicycle est prévu la semaine du 21 octobre. Précision utile : la droite étant majoritaire au Sénat, cette proposition de loi devrait être adoptée. Mais pour qu’elle le soit définitivement, il faudrait encore que l’Assemblée, où LREM est majoritaire, accepte de l’inscrire à son ordre du jour, puis de l’adopter à son tour. On n’en est pas là. Mais la sénatrice peut déjà compter sur le soutien de « la député LREM du Gard, Annie Chapelier, qui veut demander l’inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée ».
« Mais quelle mouche les a piqués ? »

Reste que cette fermeté affichée par les sénateurs LR passe mal dans le milieu des musiques électroniques. « Ça me dépite un peu. Je pense qu’ils ont mieux à faire que ce genre de proposition débile » lance Tommy Vaudecrane, président de Technopol, association « pour la défense, la reconnaissance et la promotion des musiques électroniques », active depuis 1996. L’activiste est pour le moins surpris. « Mais quelle mouche les a piqués ? Quel lobby se cache derrière ce nouveau texte de loi ? » s’interroge le responsable associatif, qui rappelle qu’« à l’époque, Thierry Mariani travaillait pour un syndicat de boîtes de nuit classique. Ce lobby était un peu paniqué car les boîtes traditionnelles perdaient des clients et ont trouvé comme coupables les free parties. Or ce qui a sauvé beaucoup de boîtes, ce sont les musiques électroniques… »

Suite à la publication de notre article, l’intéressé a tenu à démentir ce point. « Je n’ai jamais travaillé pour un syndicat de boîtes de nuit, c’est n’importe quoi » lance Thierry Mariani. Cette « légende » vient, selon l’ancien ministre, de l’une de ses fonctions passées, à l’Assemblée nationale. « J’étais président du groupe d’étude sur l’hôtellerie-restauration, donc en contact avec les syndicats. Et l’un d’eux avait une sous-branche sur les boîtes de nuit. D’où la légende pour dire que j’étais payé par celles-ci » affirme l’eurodéputé RN.
« Faire peur aux gens »

Côté sécurité, Tommy Vaudecrane « pense qu’il y a plus d’accidents dans les férias, les sorties de boîtes de nuit, les soirées étudiantes ou tout autre événement légal. Je serais très prudent quand on balance le tout sécuritaire pour faire peur aux gens, alors que beaucoup d’événements sont autogérés et gèrent bien les incidents ». Pour le président de Technopol, ce texte « est dans la continuité du positionnement un peu rétrograde de LR ». A ses yeux, durcir les sanctions ne sert à rien, « il vaut mieux s’entretenir avec les responsables » des free.

« La discussion peut avoir lieu avec les associations » répond Pascale Bories, « mais je ne suis pas sûre que toutes les rave parties organisées suivent les préconisations des associations ». Elle ajoute : « L’important, c’est le bien vivre ensemble, où chacun se respecte. Il faut apporter une certaine sécurité à notre jeunesse, que les conditions dans lesquelles elle peut s’amuser soient optimales ».
Annulations et fermeture de club

Au-delà du texte des sénateurs, cette proposition de loi s’inscrit dans un contexte d’un certain retour à une forme de durcissement, ici ou là, envers les événements où sont diffusées ces musiques. Cet été, le festival Electrobotik Invasion a dû annuler, suite au refus de la mairie d’autoriser la vente d’alcool. Refus que les organisateurs mettent sur le compte de la méfiance vis-à-vis des musiques électroniques.

A Paris, le club éphémère Dehors Brut, lancé par les créateurs de Concrete, a reçu une fermeture administrative suite au décès dramatique d’un jeune par overdose. S’en est suivie une tribune, signée par les acteurs du milieu et l’adjoint d’Anne Hidalgo chargé de la vie nocturne, demandant « plus de prévention » et dénonçant les « fermetures arbitraires ». Pour Tommy Vaudecrane, la décision de faire fermer Dehors Brut est à mettre « en lien avec l’arrivée du nouveau préfet de police », Didier Lallement, nommé récemment par l’exécutif, qui cherche en cette rentrée à montrer sa fermeté sur les sujets régaliens.



Source : Public Senat





Encadrement des free parties : la peine de prison remplacée par des travaux d’intérêt général


Le Sénat examine demain une proposition de loi LR pour plus encadrer les free parties. En commission, la portée répressive du texte a été allégée. Pour les fêtes de moins de 500 personnes, le principe d’une déclaration obligatoire auprès des maires a été ajoutée. « Bientôt on ne pourra rien faire, c’est le tout répressif ! » estime cependant la sénatrice EELV Esther Benbassa.



Les réactions avaient été nombreuses sur les réseaux sociaux. Et l’émoi partagé chez les amateurs de free party et de fête techno. Fin septembre, le groupe LR avait décidé d’inscrire dans sa niche parlementaire, c’est-à-dire son espace réservé où il peut décider du thème débattu dans l’hémicycle, une proposition de loi (PPL) visant à durcir l’amendement Mariani de 2001 sur l’encadrement des free parties (lire notre article). L’auteur de la PPL, la sénatrice LR du Gard, Pascale Bories, voulait faire de la non-déclaration en préfecture un délit, passible d’une peine de trois mois de prison et d’une amende de 3.750 euros.
Jusqu’à 400 heures de travaux d’intérêt général

Adoptée en commission des lois du Sénat mercredi 16 octobre, la PPL a vu son caractère répressif diminué. Un amendement du rapporteur LR du texte, Henri Leroy, sénateur des Alpes-Maritimes, a été adopté afin de remplacer la peine de prison par une amende de 3.750 euros et une peine de travaux d’intérêt général, allant de 20 à 400 heures, soit 53 jours maximum.

Le texte sera examiné en séance ce mardi. S’il devrait logiquement être adopté par la majorité LR-UDI de la Haute assemblée, la PPL ne le sera véritablement que si le texte est inscrit ensuite à l’ordre du jour de l’Assemblée, où LREM détient la majorité, puis adopté par les députés.
« Condamner à de la prison des gens qui viennent faire la fête, c’était un petit peu excessif »

Si la volonté de fermeté est toujours affichée, les sénateurs ont donc préféré ajuster le dispositif. « Après échange avec la chancellerie et le ministère de l’Intérieur, on n’a pas retenu la peine de prison car condamner à de la prison des gens qui viennent faire la fête, même si cela dérape un peu, c’était un petit peu excessif dans la répression. Il n’y a pas mort d’homme quoi » reconnaît auprès de publicsenat.fr Henri Leroy.

Quant au seuil à partir duquel un organisateur doit obtenir l’accord de la préfecture, il n’est finalement pas abaissé de 500 à 300 personnes, contrairement à la première version du texte. La raison : le sujet est d’ordre réglementaire et non législatif. Cela alourdirait aussi le nombre de dossiers à traiter en préfecture.
« Sanctionner plus fortement pour obliger les organisateurs à respecter les règles »

Le rapporteur du texte n’en revendique pas moins « un objectif de sanctionner plus fortement pour obliger les organisateurs, qui se disent volontaires pour entrer dans la légalité, à respecter les règles ». La non-déclaration reste d’ailleurs un délit. A ce titre, « il ouvre des droits pour la police ou la gendarmerie » : « Saisie du matériel » mais aussi potentiellement « garde à vue » ou « perquisition », explique le rapporteur. La durée de saisie du matériel est cependant maintenue à six mois, et non prolongé à un an, comme le voulait au départ Pascale Bories.

Autre nouveauté apparue lors de l’examen en commission : un régime de déclaration obligatoire auprès des maires pour les fêtes de moins de 500 personnes, qui n’entrent pas sous le coup de la loi actuelle. « Il est normal que les maires soient informés d’une manifestation qui se déroule sur leur commune, qu’ils puissent en discuter avec les organisateurs, fixer des règles de vivre ensemble en "bon père de famille" » soutient Henri Leroy, ancien gendarme. Le rapporteur a fait adopter un autre amendement pour mettre en place une charte. Elle portera sur les questions « de bruit, propreté, respect environnemental, et les mesures de sécurité sanitaire et d’ordre ». « On ne veut pas interdire la fête » souligne le sénateur de Alpes-Maritimes, mais « inciter les organisateurs à respecter le droit ».
3200 free parties chaque année en France

Les auditions menées par le rapporteur donnent au passage un état des lieux sur le nombre d’événement organisés dans le pays. « J’ai entendu les ministères, les organisateurs avec Freeform et les référents de la délégation de la jeunesse. Il ressort des auditions qu’il y a 800 rave parties de plus de 500 personnes chaque année en France. Ce sont les chiffres du ministère de l’Intérieur et de la Chancellerie. Et il n’y aurait que 2 récépissés de déclaration par an. C’est-à-dire que 99% des free parties – je préfère dire fêtes libres – se déroulent dans l’illégalité » soutient Henri Leroy. Autre chiffre avancé par le rapporteur après ses auditions : « Au total, si on prend en compte les rave qui rassemblent moins de 500 personnes, plus de 3200 free parties se déroulent chaque année en France ».

Si le caractère répressif du texte est allégé, la sénatrice Pascale Bories, l’auteur du texte, en défend encore l’utilité. « C’est une vraie problématique rencontrée par nombre d’élus sur l’ensemble du territoire. 42 sénateurs l’ont signé. L’amendement de 2001 ne suffit plus » selon la sénatrice du Gard, qui « souhaite recréer le débat avec le gouvernement. Il faut une réelle concertation, une prise en compte des élus et de la biodiversité. On ne peut pas laisser les espaces dégradés, notamment les pistes incendie en forêt ».
« S’il n’y a pas de moment de défoulement, les sociétés ne peuvent pas marcher »

Si la majorité de droite du Sénat a adopté sans sourciller le texte en commission, les élus de gauche n’ont pas caché leurs doutes voire leurs critiques. « Au sein du groupe PS, on n’est pas fana de ce texte. On considère qu’il y a des progrès par tâtonnement plutôt. C’est une question de confiance. Il y a une dimension répressive et sécuritaire. On n’est pas convaincu que ce soit nécessaire. Et ça peut faire plus de mal que de bien » souligne le sénateur PS de Saône-et-Loire, Jérôme Durain.

La sénatrice EELV Esther Benbassa va plus loin. « Bientôt on ne pourra rien faire, c’est le tout répressif ! » s’indigne la sénatrice de Paris, apparenté au groupe CRCE (communiste). Elle ajoute :

    « La société a besoin de la fête. Et les rave, c’est comme le carnaval, un moment cathartique dont les êtres humains ont besoin. C’est une soupape de sécurité à garder dans la société pour circonscrire la violence. Sinon, s’il n’y a pas de moment de défoulement, les sociétés ne peuvent pas marcher ».

« C’est vrai, il y a des difficultés, il faut les encadrer, mais pas d’une manière aussi répressive » insiste Esther Benbassa, « on n’arrête pas d’avoir peur de tout. On veut une société lisse qui ne déborde pas. Mais plus on est en train de verrouiller, plus il y aura des débordements ».



Source : Public Senat

WaWaN · Ti Punch

21-10-19 21:06:56

07-02-12 · 1 712

  27 

le tout répressif au lieu de la communication.
j'ai peur pour demain, ya pas que LR qui me fait peur, mais aussi En Marche. Car tout çà, ce n'est pas une question de sécurité ou de santé, mais bien qu'une question de POGNON.

J'ai vu des gens qui me disaient :"continues a faire le con, cest bon d'etre con, cest bon d'etre con..."
Et des fois j'entendais, cest con d'etre bon...

lapin · Administrateur

22-10-19 19:05:59

11-07-11 · 13 872

  81 

Salut

voici l'hémicycle au moment du débat au sénat


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lapin · Administrateur

22-10-19 19:47:46

11-07-11 · 13 872

  81 

Proposition de loi Renforcer l'encadrement des rave-parties = Adoptée

Prochaine étape : l'assemblée nationale.

Le détail du nombre de voix sera donné plus tard si possible.

26 · Bass Explorer

22-10-19 20:05:12

25-03-17 · 66

  

Ça fait ch..... mais y a rien d étonnant là dedans.

IVO · Sound System

23-10-19 08:45:44

05-11-14 · 2 121

  15 


le tout répressif au lieu de la communication.


"ils" n'en veulent pas et n'en voudront jamais.
la "free" en tant que concept d'autogestion et tout ce qu'elle comporte est radicalement opposée à leurs "valeurs".
c'est toujours pas acquis depuis presque 30 ans ?

allo? allo la terre ?
c'est pas Goa c'est Stalingrad.


édit//

ah ben tiens, trouvé ça ... ^^

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Dernière modification par IVO (23-10-19 09:08:29)

WaWaN · Ti Punch

23-10-19 20:20:44

07-02-12 · 1 712

  27 

IVO

c'est toujours pas acquis depuis presque 30 ans ?

allo? allo la terre ?



oui oui, t'inquiète, c'est acquis depuis le début hmm neutral
et pas que par rapport à la free...

J'ai vu des gens qui me disaient :"continues a faire le con, cest bon d'etre con, cest bon d'etre con..."
Et des fois j'entendais, cest con d'etre bon...

IVO · Sound System

23-10-19 21:04:36

05-11-14 · 2 121

  15 

c’était général.
rien de personnel tkt wink