Pirate Tribe 2 by Dominotek & Frak'tale Concept : Une Free-party imprévue sur les hauteurs de Souillac
Un millier de personnes a participé à une « free-party » à Souillac, dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 août.
Une « free-party » a été organisée ce week-end sur les hauteurs de la ville de Souillac. Comme toute « free-party-, également appelée « teuf » ou encore « fête libre », la fête était gratuite ou plutôt semi-gratuite, son tarif d’entrée (donation) étant laissé à l’appréciation des participants. Elle a réuni mille jeunes dans la seule nuit de samedi à dimanche. Au programme : diverses animations dont un spectacle de cirque, un cinéma nocturne, de la prévention et… de la musique électronique, diffusée à l’aide d’une puissante sonorisation. Aucun incident n’est à déplorer car les jeunes étaient loin d’être offensifs mais la manifestation imprévue et interdite s’est révélée bien moins dérangeante pour les fétards que pour la population.
Cette soirée a été co-organisée par deux collectifs, les Dominotek et les Frak'tale Concept, ce qui a permis de réunir de nombreux guest parmis lesquels Les Boucles Etranges ou même l'un de nos membres à savoir E-180 sur une façade entourée de 2 écrans géants.
« Nous savons que c’est interdit mais nous sommes venus ici, en pleine nature, pour nous éclater » a déclaré une participante.
La Gendarmerie, sur place, et Jeannine Aubrun, première adjointe au maire, ont multiplié leurs efforts pour un déroulement dans les meilleures conditions, pour que les fétards s’en aillent le plus rapidement possible et laissent les lieux sans pollution.Des risques et de sérieux inconvénients
Les organisateurs avaient certes avertis les voisins de leur projet. Non seulement ces derniers ont très peu dormi mais la manifestation a occasionné des nuisances sonores à plusieurs kilomètres à la ronde. Par ailleurs, elle a présenté d’énormes risques pour les gens qui se sont déplacés sur la voie publique et pour certains d’autres inconvénients.
« A la limite qu’ils fassent la fête, qu’ils fassent du bruit ne me dérange pas. Mais s’ils font l’amour dans les voitures, s’ils se baladent avec leurs chiens, s’ils laissent leurs excréments dans la nature, il faut les dégager. Ils ne respectent rien. Ils se sont promenés partout sur la route, sans lumière. Deux d’entre eux ont fait la circulation, une canette de bière dans la main. Ce qui représentait le danger de se faire renverser par les automobilistes. Certains sont partis sous l’effet de l’alcool. Il faut que ce genre de rassemblement soit déclaré, organisé et accompagné » a souligné le plus proche résident.
Discussion entre élus, gendarmes et organisateurs.
Une fête clandestine
La free-party se prépare par le biais d’un code. Le lieu de son organisation est connu au dernier moment, y compris par ses adeptes. Les jeunes rassemblés la semaine dernière sous le pont de l’autoroute A20, à Pinsac, attendaient l’ultime indication. Le rassemblement de Souillac n’a pas fait l’objet d’une déclaration préalable auprès de la préfecture. La fête a certes eu lieu sur un terrain privé (son jeune propriétaire en ayant donné l’autorisation à l’occasion de l’anniversaire de sa copine) mais, devant un millier de participants, les organisateurs, habitués à essuyer des refus d’autorisation, se sont approprié les terrains avoisinants.
« Nous n’avons pas d’argent. Nous organisons notre fête comme nous l’entendons. Il y a toujours quelqu’un qui fait pression pour que nous ne disposions pas de terrains pour nos « free-party ». Nous attendons que les politiques nous trouvent des lieux où nous pourrions les organiser sans gêner la population » a souligné une charmante organisatrice.Des mesures pour empêcher une nouvelle organisation
Cette « free-party » appartient au passé. A l’heure où nous écrivons ces lignes, les fétards ont quitté les hauts de Souillac, à l’exception de ceux qui sont restés pour nettoyer le site. Ils ne reviendront sans doute jamais.
« Je vous préviens que nous ferons tout, vraiment tout, pour qu’il n’y ait plus de « free-party » à Souillac » leur a indiqué Jeannine Aubrun.
« Avec la proximité de la ville, nous pouvons craindre que des jeunes mineurs adhérent à ce type de manifestation. Dès demain, nous allons nous rapprocher de la sous-préfecture et de la préfecture pour que des mesures soient prises et que l’organisation ne soient pas renouvelée sur notre commune, à notre insu » a t-elle conclu.
Source : laviequercynoise.fr et un grand merci à la personne qui se reconnaîtra , Plus de photos : https://www.facebook.com/permalink.php? … 5741411631