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lapin · Administrateur

30-11-16 00:15:55

11-07-11 · 13 872

  81 

Bretagne : une free party de grande ampleur ce week-end face à la répression
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Depuis plus d’un mois, plusieurs free parties bretonnes enchaînent les mésaventures avec les gendarmeries locales. Les quatre départements ont été touchés par des péripéties similaires. Pour faire face à cette nouvelle politique, les sound-systems de l’Ouest s’unissent et comptent organiser un rassemblement revendicatif samedi 3 décembre.


En Bretagne, les organisateurs de free parties se heurtent à une nouvelle politique depuis le début du mois de novembre. Saisies, bombes lacrymo, violences, scènes d’affrontements, jets de projectiles : une suite d’évènements témoignent du climat tendu entre les autorités et les teufeurs. Dimanche 30 octobre, la free party de Comana lançait le début d’une série d’affrontements plus ou moins violents entre les autorités bretonnes et les organisateurs de raves. Vendredi 11 novembre, 200 à 300 teufeurs dansaient dans la cour du manoir de Guernac’hanay, à quatre kilomètres du bourg de Plouaret, dans les Côtes-d’Armor. Le collectif, qui fêtait ses cinq ans, avait annoncé que la musique s'arrêterait à 16h le samedi. Pourtant, vers 15h, 60 gendarmes de la compagnie de Lannion et Guingamp sont intervenus pour mettre un terme aux festivités. L’intervention a rapidement viré à l'échauffourée. Malgré les projectiles des fêtards, les gendarmes sont parvenus à couper le son. Une enquête a été ouverte à la suite de l'interpellation d’un des organisateurs et des blessures de trois personnes, dont un gendarme.


Le même week-end, en Ile-et-Vilaine, 500 teufeurs tapaient du pied face à un mur d'enceintes près de la déchetterie de La Dominelais. Sur place, les gendarmes encadraient le rassemblement dans le calme. Mais le dimanche après-midi, les gendarmes locaux arrêtent un des camions des organisateurs et saisissent un des sound-systems de la soirée. Compréhensifs, ils laisseront tout de même le groupe électrogène.

Même s'il arrive aux gendarmes de se montrer conciliants, ils peuvent aussi complètement interdire ce genre de rassemblement, comme ils l’ont fait le 26 novembre à Ploudaniel, dans le Finistère. "Les gendarmes ont débarqué pendant l’organisation de la soirée. Le public commençait à arriver. Tout a été arrêté, puis ils ont ramené les organisateurs à la frontière du département", explique Samuel Raymond de Freeform.


Une politique répressive qui pourrait être la conséquence de l’arrivée d’un nouveau préfet dans le Finistère : Pascal Lelarge, qui semble déterminé à en découdre avec les collectifs de free parties. Après cette série d’interventions autoritaires, le préfet se disait prêt “à discuter avec les organisateurs”. L’entité du département Arts et cultures multison 29 l'a déjà démarché pour une rencontre qui aurait été décalée plusieurs fois. L’association Freeform, quant à elle, a envoyé un rapport aux ministères de l’Intérieur, de la Culture et de la Jeunesse. "En 2004, Bernadette Malgorn, la précédente préfète, avait tenté d’agir de manière autoritaire avec nous. Cela ne se fait pas comme ça. La positon de Freeform se situe dans la concertation et l’échange, au niveau national et local. Ça se passait bien avant en Bretagne, donc ça doit continuer comme ça", confie Samuel Raymond.

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Ainsi, lundi 28 novembre, un tract est sorti des terres bretonnes. Les collectifs du grand Ouest s’associent pour organiser un rassemblement invitant tout adhérent à la fête libre. Pas de détails sur le lieu ni d’actions précises si ce n’est de venir "manifester" et s’unir pour défendre les valeurs d’une fête libre.



Source : TraxMag

La-Rabia · Bass Explorer

30-11-16 07:47:28

10-07-16 · 29

espérons que tous ce passe bien ! bref en maaasse un gros truc ce prépare yikes

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lapin · Administrateur

30-11-16 19:23:04

11-07-11 · 13 872

  81 

Free party. Un rassemblement "revendicatif" samedi
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Ces dernières semaines, plusieurs free-party organisées en Bretagne ont subi la répression des forces de l'ordre. En colère, les sound-systems s’unissent et organisent un rassemblement "revendicatif" ce samedi 3 décembre.



"Saisies, gazages, violences, actions d'intimidations individuelles ou collectives, depuis quelques semaines tout y passe", peut-on lire sur la page Facebook du collectif Freeform. Dimanche 30 octobre, la free party de Commana (29), qui rassemblait 4.000 personnes, s'était achevée par des échauffourées à l'arrivée des gendarmes venus saisir du matériel sur le site, alors que le son était coupé en fin d'après-midi. Samedi 12 novembre, à Plouaret (22), les gendarmes sont intervenus pour couper le son d’une rave party non autorisée, une heure avant la fin annoncée par les teufeurs. L’intervention a viré à l'échauffourée. Un des organisateurs a été interpellé et trois personnes ont été blessées, dont un gendarme. Rebelote le week-end du 20 novembre. Dans la nuit de samedi à dimanche, les gendarmes ont délogé une rave-party qui s’installait dans des entrepôts désaffectés, zone de Mescoden, à Ploudaniel (29). A La Dominelais (35), un des sound-systems de la soirée a été saisi.

Outre cette répression, ce sont aussi les propos de Jean-Daniel Montet-Jourdran, chef de cabinet du Préfet qui ne passent toujours pas. Le chef de cabinet du Préfet avait déclaré après le rassemblement à Commana que "sur ce genre de soirée, on est systématiquement en présence d'un ramassis d'alcooliques et d'individus sous l'emprise de stupéfiants."

"Quand les mots d'un représentant de l'Etat sont aussi forts, c'est quand même violent, il devrait y avoir des excuses, réagit Samuel Raymond, directeur de l'association de Freeform. On regrette qu'il y a tous ces problèmes en même temps alors que ça se passait bien en Bretagne. On ne comprend pas le timing. Pourquoi d'un seul coup ça se passe mal à quelques mois des élections ?"

"Aujourd'hui, l'état nous tourne le dos, nous claque la porte au nez et nous envoie leurs chiens de garde (leurs militaires) à coups de matraques et de gazeuses... Ils nous saisissent notre passion et veulent interdire nos valeurs qui sont : l'autogestion, l'autofinancement, la solidarité, la liberté, l'entraide, le respect, le partage... en bref notre rave !" s'indigne le collectif Arts et Cultures - multison 29 sur sa page Facebook.

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Le rassemblement de ce week-end se veut "revendicatif". "Nous défendons une culture, notre culture. Tout d'abord, notre amour de la musique et de la fête libre, revendique l'association Arts et Cultures. Nous cherchons à nous faire entendre et respecter sans violences mais avec convictions." Arts et Cultures réclame aussi "l'arrêt des saisies abusives et non justifiées, la restitution de tout le matériel déjà saisi, l'arrêt des affrontements et violences policières et l'abandon des poursuites envers les propriétaires qui nous accueillent."

Ni le lieu, ni les détails de la forme de cette mobilisation n'a été précisé. Une chose est certaine la date du 3 décembre et une zone : la Bretagne. Un week-end généralement marqué par le teknival des Trans, près de Rennes.

Le ministère de la jeunesse et Matignon ont été informés de la situation, indique Samuel Raymond, en contact direct avec les autorités. "On est assez inquiet sur la façon dont ça va se passer ce week-end avec les forces de l'ordre. On ne veut pas revivre la situation de 2003 où il y avait eu des affrontements au Faouët (56)".


Source : Le Télégramme & Arts & Cultures

dédé · Bass Explorer

30-11-16 20:38:00

18-08-16 · 97

  

plus de 20 que ça dure..................
la bretagne était pour moi jusque là un "modèle" d'ouverture avec les multi sons et finalement c'est toujours pareils, comme partout......

ils ont raison de ne pas se laisser faire, c'est important de manifester!!! mais perso je sais pas si ça changera grand chose....

bon j'arrête de faire mon vieux con et vais m'occuper des gosses....


"fêtes" tout péter!!!!!!!

mans · Bass Traveller

30-11-16 23:59:57

26-05-16 · 134

  

RESISTENZA!!!

funkylsk · Je viens d'arriver, je paye ma tournée !!

01-12-16 10:31:13

04-01-16 · 16

Amateurs de techno !!! Besoin de vous ce week-end !

IVO · Sound System

01-12-16 10:48:47

05-11-14 · 2 121

  15 

"Défense de la fête libre" : une grande free-party prévue ce week-end en Bretagne
http://france3-regions.francetvinfo.fr/ … 44699.html


Plusieurs free parties ont eu lieu ces derniers mois en Bretagne, souvent interrompues par les forces de l'ordre et occasionnant des affrontements. Pour ses défenseurs, la répression augmente. Les sounds system de l'ouest ont décidé d'un grand rassemblement revendicatif pour ce week-end.

Une politique répressive, c'est ce que dénoncent les organisateurs (150 organisations en Bretagne) et les participants des free parties, des fêtes organisées autour de la musique électronique, souvent en pleine nature, dans la clandestinité. Depuis début novembre, la plupart de celles qui ont été organisées en Bretagne comme à Comana se sont soldées par des heurts avec les forces de l'ordre, de la saisie de matériels. A Ploudaniel le 26 novembre dernier, la fête a été interrompue dès le début par les gendarmes, avec reconduite des organisateurs à la frontière du département.
Rassemblement revendicatif
Les sounds system de la région ont donc décider de se mobiliser. Ils appellent à un rassemblement ce week-end via un communiqué : "Les sounds systèmes Bretons et ceux du pays de la Loire descendent dans la rue ce samedi 03 décembre pour faire entendre leurs mécontentement lors de
plusieurs manifestations qui se dérouleront dans les départements Bretons suivants : le 22, le 29 et le 56, (le 35 s’alliera à un autre département) à partir de 15H. Le nom choisi « Rassemblement revendicatif » résume bien notre idée de défendre ensemble notre liberté d’expression et la fête libre.

Ils demandent l'arrêt des saisies abusives et la restitution du matériel, l'arrêt des poursuites envers les propriétaires qui les accueillent sur leurs terres et soutiennent leur mouvement, le respect de la liberté d’expression, le respect des lois existantes sur les saisies et l'arrêt des violences policières.

Un travail de concertation sur les rassemblements festifs qui n'aboutit à rien
Le ton se serait en effet durci, depuis l'arrivée du nouveau préfet, dans le Finistère. Pour Samuel Raymond directeur de l'association Freeform, la situation se dégrade clairement : "5 blessés en trois semaines, de la saisie toutes les semaines, alors que cela restait exceptionnel... Là on rentre dans le tas, alors que la fête est finie, ce qui n'a pas de sens". Lui et d'autres ont été reçus à Matignon en début de mois, pour évoquer la situation en Bretagne.

Samuel s'interroge : "Pourquoi maintenant, de cette façon-là et avec cette violence là ? Est-ce lié au contexte politique ? L'idée c'est de ne pas se retrouver au coeur d'un enjeu politique..."

Son association travaille depuis 4 ans en concertation avec plusieurs ministères, sur les rassemblements festifs. Pour l'instant le cadre légal se veut restrictif et plus du tout adapté : "s'il y a plus de 500 personnes sur une free party on peut saisir le matériel. Il faut aussi demander une autorisation en préfecture". Tout cela crispe et radicaliste tout le monde, des deux côtés. Les élus locaux ne s'investissent pas sur ces questions, puisqu'hors du jeu." Il ajoute que depuis 4 ans, les réunions n'ont rien amené.

Lorsqu'on l'on évoque les problèmes avec les riverains, il répond : "pour toute manifestation en plein air, on est sur des questions de nuisances sonores, de gestion des déchets. Toutes les vraies questions sont balayées." Pédagogie et dialogue doivent être, selon lui, les maîtres mots et non pas des "actions brutales, contre productives".


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lapin · Administrateur

02-12-16 12:25:57

11-07-11 · 13 872

  81 

Finistère. "Il n'y a pas d'hostilité envers les free party"
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Alors qu'un rassemblement "revendicatif" est annoncé par les sound-systems bretons ce samedi, vraisemblablement dans le Finistère, la préfecture du département, par la voix son chef de cabinet, souhaite calmer les esprits. Des représentants des organisateurs de free party seront reçus en préfecture ce jeudi soir.


Après l'intervention des forces de l'ordre, le 30 octobre, à Commana (29) et l'incompréhension des teufeurs, le préfet du Finistère s'était déclaré prêt à recevoir les organisateurs. Cette rencontre, repoussé dans un premier temps pour des questions d'agenda du préfet du Finistère, va finalement se dérouler ce jeudi soir à Quimper. Une date qui coïncide avec l'annonce d'un futur rassemblement revendicatif des collectifs de sound-systems bretons ce samedi.

"C'est l'occasion de redémarrer sur de bonnes bases, indique Jean-Daniel Montet-Jourdran, le directeur du cabinet de Pascal Lelarge. Le Préfet va leur dire qu'il n'y a pas d'hostilité envers le mouvement des free party. Il va leur rappeler que tous les rassemblements doivent être déclarés quand ils réunissent plus de 500 personnes". Jean-Daniel Montet-Jourdran rappelle que ces déclarations sont nécessaires pour "la sécurité et la tranquillité publique". "S'il n'y a pas de concertation, il peut y avoir des dérapages avec le voisinage."

Concernant le rassemblement prévu ce week-end, il assure qu'il n'y aura pas de problème si la rave se déroule dans un lieu où les règles de sécurité peuvent être respectées et ne pas déranger le voisinage. Si ce rassemblement est une manifestation, il souhaite que celle-ci soit pacifique.

Par ailleurs, le directeur de cabinet du Préfet est revenu sur ses propos après les tensions à Commana. Il avait déclaré que "sur ce genre de soirée, on est systématiquement en présence d'un ramassis d'alcooliques et d'individus sous l'emprise de stupéfiants." Pour lui, ses propos ont été "maladroits" et "mal compris". "Si mes propos ont stigmatisé les teufeurs, j'en suis désolé. Je comprends qu'ils n'ont pas été contents mais ce n'est pas ce que je pensais. Je pensais à certaines personnes fragilisées, car sous l'emprise d'alcool ou de stupéfiants, et qui peuvent s'emporter lors d'une intervention des forces de l'ordre. Je regrette que cette polémique nous a éloigné de l'essentiel : la sécurité et la tranquillité publique."

La préfecture tient également à souligner que jusqu'à ces derniers événements, l'organisation des derniers multisons dans le Finistère s'était bien déroulée entre teufeurs et autorités. Elle souligne aussi l'augmentation des raves dans le département ces dernières années. Alors que 38 et 43 rassemblements avaient été dénombrés en 2014 et en 2015, cette année 58 free party ont été comptabilisés. La préfecture met ainsi en garde les organisateurs face à la lassitude et aux mécontentements de certains riverains.


Source : Le Télégramme

6fran · VIP

02-12-16 14:12:52

31-08-15 · 734

  11 

Merci lapin et IVO pour les articles !

Par contre quel connard ce préfet... Il retourne sa veste à la moindre occasion et quand ça l'arrange. Normalement il est pas nécessaire d'annoncer un gros bordel pour pouvoir dialoguer, même si c'est de plus en plus fréquent ces derniers temps.

Et de là à annoncer qu'il n'y a pas d'hostilité... Il devrait revoir la définition de ce mot et la comparer avec ce qui a eu lieu à Commana, et il comprendra qu'il doit revoir son français (ou mieux, les mesures abusives qu'il prend contre le mouvement).

J'ai l'impression qu'il nous prend bien pour des cons... Mais c'est qu'une impression hein wink

IVO · Sound System

02-12-16 14:20:21

05-11-14 · 2 121

  15 

tu devrais t'offrir un dictionnaire "novlangue, théatre et politique" aux éditons la france pure et eternelle tongue

lapin · Administrateur

02-12-16 16:54:18

11-07-11 · 13 872

  81 

Free party. Dialogue renoué avant le rendez-vous de samedi
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Le dialogue est renoué entre le préfet du Finistère et le collectif "Arts et Cultures-Multison29" qui réunit les représentants des sound systems bretons, après une réunion qui s’est tenue jeudi soir en préfecture à Quimper.



L’équilibre entre l’exigence de la loi et l’esprit des "free party" reste pourtant précaire après les interventions musclées des gendarmes ces dernières semaines. Un rassemblement revendicatif est annoncé pour ce samedi en Bretagne, a priori dans le Finistère.

« L’ambiance de cette réunion était plutôt correcte compte tenu des tensions que l’on a pu voir ces derniers jours, commente ce vendredi Jean-Daniel Montet-Jourdan, directeur de cabinet du préfet du Finistère. J’ai retrouvé des interlocuteurs que je connaissais avec qui j’ai l’habitude d’échanger. Le préfet leur a d’abord dit qu’il n’y avait pas d’opposition de principe à leur mouvement. Par contre, il leur a indiqué qu’il y avait un cadre législatif à respecter notamment pour des questions de sécurité et d’ordre public ».

Réunis autour de la table ce jeudi soir, six représentants des sound-systems faisaient face au préfet Pascal Lelarge, son directeur de cabinet, des représentants de la gendarmerie et de la police. « Nous sommes contents que le dialogue ait eu lieu, déclare Vincent Tanguy, porte-parole du collectif. Il s’agissait pour nous de ne pas remettre en cause tout le travail effectué depuis des années».

La réunion a permis aux autorités de rappeler certains principes. « Quand les rassemblements dépassent les 5.000 personnes, nous devons être renseignés sur les dispositifs sanitaires, de santé, d’éclairage et de sécurité, a rappelé le directeur de cabinet. De 500 à 5.000 personnes, nous voulons être prévenus mais nous serons moins exigeants. Nous ne voulons pas découvrir l’événement au dernier moment. Notre attitude sera plus souple en fonction de l’endroit où se déroule la rave ». « Par contre, dès qu’il y a un grand nombre de plaintes du voisinage, nous serons obligés d’intervenir », prévient le directeur de cabinet.

Les représentants des sound-systems finistériens ont fait part des problèmes de coûts engendrés par la mise en place des dispositifs de sécurité civile. « Les organisateurs de rave nous ont dit que les coûts des prestataires augmentaient quand ils traitaient avec eux, rapporte Jean-Daniel Montet-Jourdran. Nous allons être attentifs sur ce point ».

« Pour nous la loi n’est pas adaptée, estime Vincent Tanguy. 500 personnes, ce n’est pas un seuil de nuisances. Nous ne pouvons pas être comparés aux festivals pro de l’été. Nous sommes des amateurs. Si les raves se multiplient c’est que le matériel et la logistique sont aujourd’hui moins chers. Nous en sommes à remplir le déficit d’offres festives en dehors de l’été ».

« Nous sommes également revenus sur les propos qui ont blessé certains, continue le directeur de cabinet. Je leur ai indiqué qu’ils étaient sortis de leur contexte. Nous avons expliqué pourquoi nous sommes intervenus en fin de rave à Commana et pas en plein milieu pour ne pas créer de problèmes en présence de personnes qui pouvaient être alcoolisées et sous l’emprise de stupéfiants. Je pense que le message est passé ».

« Nous avions bien avancé dans nos discussions au niveau national il y a deux ans sur nos cultures alternatives. Il y a eu les attentats de Charlie et l’état d’urgence, ce qui a tout bloqué, rappelle Vincent Tanguy. Nous sommes satisfaits car nous étions là pour une médiation. Mais ce n’est pas parce que l’on a retiré la casserole du feu que l’eau ne continue pas à bouillir ».

Ce samedi, un rassemblement est en effet annoncé, dans un lieu qui n’a pas été dévoilé. Les teufeurs ont indiqué qu’ils souhaitaient juste un mouvement festif. A priori, ce rassemblement se déroulerait dans le Finistère. « La préfecture a imaginé plusieurs hypothèses dont celle d’une manifestation en journée à Quimper avant une rave dans la soirée », annonce Jean-Daniel Montet-Jourdran. Chacun continue donc à s’observer, mais plus sereinement.



Source : Le Télégramme

lapin · Administrateur

03-12-16 14:03:34

11-07-11 · 13 872

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lapin · Administrateur

03-12-16 18:30:28

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Vannes. Entre 150 et 200 teufeurs manifestent devant la préfecture



Ce samedi après-midi, entre 150 et 200 teufeurs manifestent dans plusieurs villes bretonnes dont Vannes pour dénoncer le durcissement du ton et la répression des représentants de l'État à leur encontre.




Le mouvement est parti des réseaux sociaux ! Ce samedi après-midi, des teufeurs manifestent dans plusieurs villes bretonnes dont Vannes (ils sont actuellement entre 150 et 200), Quimper, Saint Brieuc et Rennes.


Leur colère est dirigée vers les représentants de l’État, particulièrement le nouveau préfet du Finistère, Pascal Lelarge. Les représentants de ces groupes d’organisateurs de free parties en Bretagne lui reprochent son intransigeance et la répression. Ils dénoncent une politique plus dure à leur égard depuis début novembre avec de nombreuses saisies, l'utilisation de bombes lacrymogènes, des affrontements...

Une rave-party pourrait être organisée ce soir en Bretagne mais pour l'heure le lieu ne serait pas déterminé.




Source : http://www.ouest-france.fr/bretagne/van … re-4654691



Finistère. 500 teufeurs manifestent à Quimper pour les rave-partie




500 teufeurs manifestent ce samedi après-midi à Quimper (Finistère). Ils défendent leur souhait de participer à des rave-parties après une rencontre qu'ils disent "apaisée", jeudi soir avec Pascal Lelarge, le préfet. Le cortège, ouvert par une remorque de son tractée par un fourgon, se déploie de la place de la Résistance à la Direction régionale des affaires culturelles, à la Tourbie. Leur porte-parole, Vincent Tanguy, assure que la rave-party de ce soir "n'aura pas lieu dans le Finistère".

Le rassemblement a commencé vers 15 h face à la préfecture de Quimper (Finistère). D'une vingtaine de personnes au départ, les teufeurs ont grossi les rangs de la manifestation, sur le plateau de la Déesse au pied du mont Frugy.

Pour Vincent Tanguy, porte-parole du mouvement, "les propos du préfet du Finistère jeudi soir ont peut-être dilué dans le département, mais on voit bien qu'ailleurs, des manifestations ont lieu aujourd'hui en Bretagne et partout en France. Chaque département a décidé d'une action pour faire remonter les revendications au niveau national".


Ces revendications, le porte-parole les résume en deux mots : "Vivre ensemble. la manif d'aujourd'hui est symbolique et on ne veut pas aller au clash. Mais on est très étonné que le préfet nous dise qu'entre 500 et 5000 personnes, il veut juste être prévenu. Mais on ne change pas les lois comme ça. et on demande plus de moyens sanitaires, des secouristes mieux formés..."

Les jeunes rassemblés ce samedi prônent les cultures alternatives. "On veut des lieux de rassemblement et les boîtes de nuit, dans lesquelles on passe de la musique de radio FM, n'en sont plus" conclut le porte-parole.



Source : Ouest France



Rocade de Rennes. Opération escargot pour défendre les free-party



Ce samedi, les sound systems de l’Ouest ont prévu une free party revendicative en Bretagne, dans un endroit qui n’est pas encore connu. Depuis 16 h 30, ils mènent une opération escargot sur la rocade, au sud de Rennes.

Plusieurs rassemblements revendicatifs se déroulent ce samedi en Bretagne, à Quimper et à Vannes, avant la free party prévue dans un lieu encore tenu secret. Des manifestations se sont tenues à Quimper et à Vannes. En fin d’après-midi, des teufeurs ont mené une opération escargot sur la rocade de Rennes, au sud de la ville.


Des dizaines de véhicules, à la fois des voitures, mais aussi des camionnettes équipées de puissants haut-parleurs, ont roulé au pas, occasionnant plusieurs kilomètres d’embouteillages à une heure où le trafic routier est déjà très chargé. A 18 h, Bison Futé relevait 6 km de bouchons.

Certains ont sorti drapeaux et pancartes, pour réclamer la liberté d’organiser des rave-parties en Bretagne, alors que des incidents se sont produits au cours des dernières semaines, notamment dans les Côtes-d’Armor.



Opération escargot des teufeurs bretons sur la RN12
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Après avoir manifesté cet après-midi dans plusieurs villes bretonnes, des milliers de teufeurs sont attendus ce soir dans les Côtes-d'Armor pour une grande free party. Ils revendiquent des lieux où pouvoir poser leurs murs de sons. Des centaines de véhicules, partis de Plestan près de la RN12, convergent actuellement vers Saint-Brieuc.

Quelques centaines de personnes à Quimper et à Vannes, une opération escargot à Rennes. Et un lieu de convergence, l'aire de Carmoran, à Plestan le long de la RN12, où ont afflué depuis 15 heures des centaines de véhicules. Camions emplis de sons, fourgonnettes et voitures.

Un convoi d'une centaine de véhicules a pris la route, en opération escargot, en direction de Saint-Brieuc. Des bouchons sont enregistrés à 18 heures aux abords de Lamballe.

Plusieurs centaines d'autres véhicules seraient attendus en provenance du Finistère, du Morbihan et d'Ille-et-Vilaine. Pour aller ou ensuite ? Une manifestation de milliers de teufeurs à Saint-Brieuc ? Une free party dans un lieu choisi, sans ou avec l'aval du préfet ? Mystère pour l'instant.

Les teufeurs revendiquent des lieux de rassemblement pour faire la fête. Des murs de sons avaient été confisqués à plusieurs reprises par les forces de l'ordre au cours de free parties non autorisées, ces derniers mois, dans le Finistère et les Côtes-d'Armor notamment.


Source : Ouest france 1, 2, Merci à https://twitter.com/Eugeniale_ pour la vidéo

IVO · Sound System

03-12-16 20:56:06

05-11-14 · 2 121

  15 

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KOSMIKSHAPE · Bass skwatteur

03-12-16 21:34:52

23-11-13 · 250

  

pas faux , j'esperes que ce week end il ne fera pas du zel apres la fete smile
le prefet des cotes d'armor vient d'arriver depuis peu , il etait en place dans le loir et cher avant, comment ca se passait la bas ?