Salles de shoot : des expérimentations avant 2013 ?

kaou · 14-07-11

c'est vraiment une bonne chose que la france s'y mette, par contre pas sur que c'est une quelconque influence sur des departs en cure.

tipierr

A consulter le site de ASUD (autosupport des usagers de drogues) qui mène une vraie campagne pour l' ouverture de salles de shoots en France, suivant l'exemple des pays qui les ont adoptés (Espagne, Canada...) et qui sont de vraies succès: moins de gènes des riverains, accompagnement social des usagers les plus marginalisés...
l' adresse : http://www.asud.org/
et aussi l' adresse du blog du réseau français de réductions des risques: http://www.reductiondesrisques.fr/

+1, d'ailleur je recherche des vieux fanzines d'asud, t'aurai pas ça tipierr?

MojexLo · 05-11-12

J'ai bien peur que ce genre de salle ne servent au bout d'un an, que de "nids à junkies" que la police exploitera. Fiché du monde, arrêter du monde. Créer des centres similaire aux centres psychiatriques d'il y a 40 ans.
Avec test des "solutions de la dernière chance".
On ne peut pas prendre le risque de voir l'Etat s'impliquer la dedans, alors qu'il a retiré les moyens d'agir au Samu et au Samu social. C'est bien un indice qu'il y a derrière ces centres une autre manœuvre. Et je pense que si c'est en place, dans peu de temps il y aura une institutionnalisation de la prise de drogue : Demande de seringues à la préfecture par exemple. Du genre, au bout de la troisième demande tu n'es plus autorisé, résultat tu retournes chercher dans la rue.
Soit tu finis chéper dans un coin dégueulasse, soit - comme tu seras fiché grâce à ce système de salles- tu es arrêté pour dépendance.

N'oublions pas que l'Etat français - hormis son appétit féroce pour le pognon - a de fortes tendances autoritaires !

Ma douce France je te vomis dessus , et sache que je vomis de l'acide oxalique.

KA.PICK · 04-09-12

Ont nous autorise pas d'ouvrir des cannabistros,alors pourquoi ouvrir des établisements ou ont peut se mettre de la merde dans le sang en toute l'égalité.Faut pas dire que c'est personne là sont malade.la maladie c'est eux,qui ont étaient là chercher. yé suis contre.

« Si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l'homme comme elle est, infinie. » William Blake

ninikiri · 06-05-12

KA.PICK

Ont nous autorise pas d'ouvrir des cannabistros,alors pourquoi ouvrir des établisements ou ont peut se mettre de la merde dans le sang en toute l'égalité.Faut pas dire que c'est personne là sont malade.la maladie c'est eux,qui ont étaient là chercher. yé suis contre.

ceci est un préjugé, je pense que tu en fait une généralité!!!

"Putain je suis prêt à tout essayer dans la vie mais jamais je toucherai à une épiphyse."

MojexLo · 05-11-12

C'est vrai que la seule généralité possible, c'est le risque de dépendance.
Mais il existe des humains capables de se contenter des quelques fois où ils croisent la piqûre.

Mais est-ce que ces salles ne risquent pas de faciliter l'accession à ces produits ?

Ma douce France je te vomis dessus , et sache que je vomis de l'acide oxalique.

Keto · 07-10-12

C'est vrai que la seule généralité possible, c'est le risque de dépendance.
Mais il existe des humains capables de se contenter des quelques fois où ils croisent la piqûre.

Mais est-ce que ces salles ne risquent pas de faciliter l'accession à ces produits ?

Je doute qu'une personne qui consomme peut d’héroïne utilise ses veines comme roa !
Surtout que la dépendance des héroïnomane, c'est aussi de presser la pompe !

MojexLo · 05-11-12

Oui mais dans un espace clos, il y aura surement une sécurité mise en place par l'autorité locale qui en recevra la compétence pour le faire. Dans ce sens, il est fort probable qu'il y ait un système de fiche ou d'accueil à l'entrée. Tu sais, tu donnes ton âge et ta carte vitale ( rien que ça va limiter l'accès à la salle), et ensuite il y a insertion d'agents de sécurité et d'assistance médicale.
De là, l'autorité locale en charge des salles, peut toujours organiser un contrôle plus ou moins restrictif sur la liberté d'accès aux salles.
Mais ce contrôle peut également être avantageux je le conçoit.
Mais je redoute que cette création ne soit que l'illustration d'une brèche dans laquelle l'Etat va progressivement s'insinuer de façon à renforcer son autorité et sa légitimité d'action.
Il faudra particulièrement surveiller les programmes d'actions politiques qui useront probablement des chiffres relatant le nombres de visiteurs de ces salles afin de faire passer leur idées "d'insécurité"
Et comme chacun sait, l'insécurité est un thème favorable pour les mégalos de notre Etat, parce que notamment, le terme d'insécurité à une définition tellement vaste que chacun peut inclure dans le contenu de la définition, tout et n'importe quoi.
Ce n'importe quoi impliquant le plus souvent la peur. Les politiques usent de la peur.
Les salles en question seraient donc la porte ouverte à une intervention du politique encore plus grande dans la vie privée des citoyens.

Existerait-il d'autres moyens pour assurer la protection sanitaire des héroïnomanes et autres preneurs de drogues dures ?
Et puis, ce débat est-il à mettre en relation avec la dépénalisation et la légalisation de la marijuana ?

Ma douce France je te vomis dessus , et sache que je vomis de l'acide oxalique.

BlackGaet · 01-02-12

Sinon,on parle pas ou pas assez des benevoles qui font la tournée hebdomadaire dans les villages dans des bus ou camion (prevention) et qui vous emmenent au centre pour traitement de substitution,vous donnent des pailles,seringue etc...D'ailleurs,là ou j'habite y aurait une polemique comme quoi les gendarmes auraient fichier toutes les personnes qui vont au camion donc qui consomment...
Je pense pas que ce soit la bonne solution ces salles de shoot parce que si vous prenez l'exemple de La Suisse et bien eux fournissent une drogue propre à s'injecter,en plus et là d'accord.
Ils feraient mieux deja de depenaliser le cannabis et là,ça toucherait beaucoup plus de personnes et de classes sociales.Le toxicomane qui est meme à la rue et qui veut se droguer propre,il y a moyen deja s'il veut vraiment et plus discretement.Ces salles de shoot,c'est juste un ecran de fumée!!!

HaSaRd ou CoÏnCiDaNcE???

anxo · 22-04-13

Un article du nouvel obs...

Paris : la première "salle de shoot" installée boulevard de la Chapelle

La zone, relativement dépourvue d'habitations, contient un parking d'une quinzaine de places et un petit bâtiment préfabriqué.

La salle de consommation de drogue qui doit s'implanter à Paris sera installée dans une enclave de la SNCF près de la gare du Nord, sous la forme de préfabriqué d'une surface d'environ 200m2 permettant d'accueillir en même temps une vingtaine de personnes, a annoncé jeudi 30 mai le maire PS du Xe arrondissement.

Dans le cadre d'une convention de trois ans, la SNCF a mis à la disposition de la ville de Paris un terrain situé au niveau du 39 boulevard de la Chapelle, dans le nord-est de Paris. Le site actuel, dans une zone relativement dépourvue d'habitations, contient un parking d'une quinzaine de places et un petit bâtiment préfabriqué.

"Aujourd'hui, il faut déposer un permis de construire (...), aménager le terrain et l'accès", pour une ouverture de la salle espérée à l'automne, a précisé Rémi Féraud, lors d'une présentation à la presse sur le site.
"Suffisamment éloigné des lieux d'habitations, des écoles et des commerces"

Situé à environ 800 mètres de l'entrée de la gare du Nord, le terrain est actuellement fermé par un portail gris, interdit à toute personne étrangère à la SNCF. L'accès sera séparé en deux entrées distinctes, l'une pour accéder à la salle de consommation, l'autre pour les salariés qui travaillent dans les structures SNCF voisines.

"Le lieu choisi est celui qui était considéré par l'ensemble des partenaires comme le plus adapté", a assuré M. Féraud, précisant qu'il était "suffisamment éloigné des lieux d'habitation, des écoles, des commerces, pour ne pas créer de nuisance sur la voie publique".

Pour Myriam El Khomri, adjointe au maire de Paris chargée de la Sécurité, "l'objectif c'est d'éviter la stagnation de personnes toxicomanes sur la voie publique. C'est le cas ici, c'est en contrebas". "L'autre aspect, c'est d'éviter la présence de toxicomanes dans des halls d'immeuble, des équipements publics, comme les squares, ou des parkings", a-t-elle ajouté, expliquant que la salle sera accompagnée "d'un dispositif de police spécifique et fidélisé au quartier, afin de lutter contre le deal, pour qu'il n'y ait pas de trafic à proximité de la salle".

Le gouvernement a donné début février son feu vert pour expérimenter une telle salle, une première en France. Destinée aux toxicomanes de rue précarisés, elle doit leur permettre de consommer leurs drogues sous supervision de personnels de santé et de réduire les troubles à l'ordre public.

Et les commentaires qui vont avec. Toujours les mêmes débats pathétiques qui occultent un progrès dans les moeurs françaises.

"Tu es avec le bus ou tu es hors du bus" Merry Pranksters Motto