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mayaBZH · Membre +

07-01-12 21:44:54

14-07-11 · 641

  

2008




(tekos Ardèche)

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Fin du teknival sauvage en Ardèche


   Le teknival sauvage de Montpezat-sous-Bauzon (Ardèche), qui a rassemblé 500 "teufeurs" selon la préfecture de l'Ardèche, s'est achevé aujourd'hui sans incidents hormis l'hospitalisation d'un participant qui a avalé de l'ammoniac samedi.
   Les sound-systems ont cessé de résonner en fin de matinée. Dès 9h , les "teufeurs", qui avaient préférer braver les autorités plutôt que de se rendre au "teknival légal" organisé ce week-end à Crucey-Villages (Eure-et-Loir), ont commencé à quitter les lieux.
   La rave s'est déroulée sans incidents majeurs à l'exception de l'hospitalisation au CHU de Saint-Etienne samedi d'un "teufeur" de 22 ans qui a ingéré dans l'après-midi de l'ammoniac qui devait servir à transformer la cocaïne pour la fumer.
Source : AFP | publié le 04/05/2008



(tekos Crucey)

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Le Teknival prend ses quartiers à Crucey-Villages


   Ils sont pour le moment 15.000, mais leur nombre pourrait grossir jusqu'à 50.000. Des milliers de teufeurs ont pris possession du site de l'ancienne base militaire de Crucey-Villages, en Eure-et-Loir et pour l'instant, "aucun incident majeur n'a été constaté", assurent les forces  de l'ordre. L'ambiance est même "détendue", selon le préfet d'Eure-et-Loir, Jean-Jacques Brot. Voitures, camionnettes et parfois bus arrivent en continu sur le site après avoir, la plupart du temps, été contrôlés sur l'un des barrages de gendarmeries.

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Le Teknival sur l'ancienne base militaire de Crucey-Villages, le 1er mai 2008 © LCI


   Dès jeudi matin, les premiers DJ ont commencé à faire rugir leurs murs  d'enceintes tandis que la majeure partie d'entre eux commençaient juste à monter  les leurs. "Il nous faut environ une demi journée afin que tout soit prêt", explique un  groupe d'amis venus du Mans, dont le sound system se nomme Têtes à claques. Durant les quatre jours, ils doivent se relayer pour assurer en continue le flot  de musique techno. "Chacun a amené ses enceintes, et l'on construit notre mur avec. On aura 20  kilos de puissance quand tout sera relié. Ça va bien claquer", se réjouit un  membre du groupe. "Pour l'électricité, on s'est arrangé à louer un groupe  électrogène pour 100 euros le week-end, alors que ça coûte 130 euros par jour  normalement", affirme-il. Si la majorité des sounds system arrivent en amateurs, certains viennent  s'implanter sur le site en professionnel.   
"Un événement qui s'impose à nous"
   C'est le cas de l'association Wavefarm de Tours qui a monté un véritable  chapiteau de cirque. Les moyens techniques sont conséquents et l'organisation  rodée. "Cela fait 15 ans que l'on fait du spectacle et que l'on anime des  soirées", affirme celui qui se présente comme le turbo de l'association. "Toute l'année, on parcourt les routes en France et ailleurs. On vient ici  pour proposer autre chose que de la techno. On souhaite inviter les teufeurs à  l'éclectisme", selon lui. Plusieurs groupes sont d'ailleurs programmés sous le chapiteau pour des  "live" avec instruments. Jusqu'en milieu de nuit, les teufeurs étaient toujours très clairsemés,  simplement éclairés par le champ des effets laser et des phares des voitures qui  circulent sur le tarmac de la base. Certains sounds system crachaient du son sans que personne ne s'y arrête, alors que les averses s'enchaînaient.
   C'est la seconde fois que le teknival est organisé sur cette base militaire. Et ce choix fait polémique. En 2005 déjà, 45.000 fans s'étaient rejoints à Crucey-Villages, provoquant la colère du député-maire de Dreux, Gérard Hamel, qui a dit cette semaine se sentir "trahi" par Nicolas Sarkozy et la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie. "En 2005, quelques jours après le premier teknival qui s'était déroulé sur cette base de l'Otan à Crucey-Villages, Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur à l'époque, m'avait promis qu'il n'y aurait plus jamais ce type de manifestation à cet endroit", a assuré l'élu. "Son message m'avait été relayé par Michèle Alliot-Marie. Elle m'avait indiqué que ce terrain militaire était stratégique et utilisé par l'armée". En tant que président de l'association des maires d'Eure-et-Loir, Gérard Hamel s'est dit "furieux et scandalisé".
D'après agence, le 02 mai 2008 à 07:26



(multi 35)

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mai 2008: Multison du 35 au fort Saint-Père près de Saint-Malo



(tekos Briec-de-l'Odet)

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Briec. Premiers sons de la rave « Multisons »


Près de 4.000 teufeurs étaient attendus la nuit dernière sur le site de Pargamou, à Briec-de-l'Odet, pour le premier des trois jours du festival Multisons. Au plus fort de la fête, la préfecture table sur près de 10.000 participants. Situé à quelques centaines de mètres de l'incinérateur, le terrain privé de 13 ha réquisitionné pour quatre jours par le préfet était sous bonne surveillance, hier soir. Pas moins de 200 gendarmes étaient, en effet, mobilisés pour l'occasion autour du site qui a été grillagé sur plus d'1,5 km par les agents de l'Équipement. Deux médecins urgentistes sont mobilisés, ainsi qu'un infirmier, une vingtaine de secouristes et vingt sapeurs-pompiers. Enfin, trois associations (médecins du monde, l'Orange bleue et Aids) se relaient sur place pour informer et protéger. Depuis le début de l'année, le collectif des sounds system du Finistère cherchait un point de chute. Plutôt qu'un grand Teknival, ce dernier avait décidé de privilégier, cette année, quatre manifestations plus locales. « Avec le temps, on se calme un peu sur les grands rassemblements, explique Jean-Habib Mimassi. Avec quatre petits événements, il y a moins de problèmes, c'est un retour à une taille plus humaine. Nous sommes très satisfaits de ce site, les contacts se sont très bien passés avec les voisins. Et nous faisons passer un message de respect à tous les participants ».
« Déranger le moins de monde »
Le choix de Briec n'a été entériné qu'il y a quelques jours. Si quelques voix se sont évidemment élevées dans la commune contre la réquisition du préfet, notamment l'opposition au maire et quelques particuliers, cette rave, à quelques centaines de mètres du bourg, ne semblait pas, hier, inquiéter outre mesure les Briécois. « Il y a tant de préjugés autour de ces rassemblements de jeunes, mais toutes les mesures ont été prises, explique Marguerite Kervella, responsable du service interministériel de sécurité publique. Trouver un terrain n'est jamais simple, celui-là répond à plusieurs critères, comme celui de déranger le moins de monde puisqu'il est dans une zone artisanale ». La fin du Multisons de Briec est programmée pour demain, à 18 h.
14 juin 2008



(multi Carnet)

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Des milliers de teufeurs à Frossay en quête de sensations fortes


Alors que 1 500 personnes s'étaient retrouvées vendredi soir, la soirée de samedi commençait doucement, les sons devaient monter en puissance et le site de Carnet se remplir dans la nuit.
Après une première journée, où tout s'est bien passé, les teufeurs étaient attendus la nuit dernière à la fête multisons de Frossay. Retour sur ce phénomène avec notamment les membres d'un sound-system nantais, passionnés de musique techno.
44 en K-val fait partie des associations qui se produisent durant deux jours à Frossay, des Nantais passionnés de musique qui n'hésitent pas à consacrer temps et économies à leur passion.
Deux camions garés en bords d'estuaire, à l'intérieur des enceintes, des amplis et de quoi renflouer les caisses de l'association : des bières. Et puis de quoi tenir pour le groupe durant deux jours, sandwichs, matelas, pulls...
Ils sont ensemble, des amis qui se connaissent et qui partagent cette même passion. Ils sont plutôt sympas, le sourire aux lèvres, le relationnel facile, on est loin des clichés souvent véhiculés.
Alors c'est quoi un teknival ou en l'occurrence une fête multisons ?
Danser, vibrer, planer...
Un rassemblement de personnes qui partagent le goût pour la techno, pour ces longues nuits à écouter de la musique, à danser, vibrer, planer... à dormir dans une voiture, sous une tente ou à enfiler les nuits blanches. Mais voilà ce n'est pas que cela, c'est un mouvement, une manière de concevoir les rencontres, les échanges. D'abord c'est gratuit « chacun donne ce qui veut » pour payer la sono, les amendes qui tombent régulièrement. Ensuite c'est une forme de solidarité, entre sound-systems « la concurrence n'existe pas, on se prête le matériel, on s'aide et surtout jamais on n'essaie de faire de l'ombre à l'autre » poursuit Kryss, une jeune femme de 32 ans.
Car une fête multison, ce n'est pas une scène avec des groupes qui se succèdent, mais une multitude de lieux, avec leurs sound systems, serrés les uns contre les autres qui balancent leurs sons, vidéo, orientés en cône pour ne pas gêner le voisin. Ensuite, les teufeurs se promènent d'un sound system à l'autre en fonction de leurs goûts, des performances, des rythmes...
Pas fous
La nuit dure ainsi, les membres des associations se relaient au parking « pour éviter que les gens se garent n'importe comment et s'assurer que celui qui conduit est n'est pas saoul ». Chaque association est responsable de son secteur et assure le nettoyage au fur et à mesure de la journée et de la nuit. Surtout, ceux qui sont là, l'affirment, ils sont avant tout passionnés par cette musique, par cette ambiance et le reste du temps, ils mènent une vie dite « normale ». Ils sont responsables dans la restauration, chauffeurs, âgés de 20 ans à plus de 30 ans « on n'est pas fous, on gère ».
Et, ils le disent tous « on voudrait sortir de l'image dans laquelle on nous enferme ». Ils revendiquent une certaine forme d'autogestion, une responsabilité dans la fête.
Ils mettent leurs économies dans le matériel, consacrent leur temps libre à créer de nouveaux sons, à inventer des rythmes, à bricoler des enceintes, à réparer leurs camions, pour ensuite se rendre sur ces fameux rassemblements et là, faire la fête, à fond, durant deux nuits...
29 septembre 2008  L. Huou



(teuf Fossette)

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mayaBZH · Membre +

07-01-12 21:46:01

14-07-11 · 641

  

2009




(tekos Bouafles)

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20.000 teuffeurs au Teknival du 1er Mai prés d'Andelys dans l'Eure ... et une personne décédée.


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EVREUX (AFP) — Un vaste site, proche d'une boucle de la Seine dans un secteur faiblement peuplé: c'est dans cette ancienne sablière, à Bouafles (Eure), que se déroule depuis vendredi midi une rave sauvage où un jeune Français de 26 ans a été retrouvé mort samedi après-midi.
   Environ 25.000 personnes, venues de toute la France et de plusieurs pays européens étaient rassemblées samedi après-midi pour participer à ce Teknival, prévu jusqu'à dimanche midi dans cette petite commune de quelque 600 habitants, proche des Andelys.
   Le jeune homme a été découvert inconscient dans sa voiture à l'intérieur du site, a annoncé la préfecture. "Il était en arrêt cardio-respiratoire". Il a été intubé par les médecins du Smur (Service médical d'urgence) qui, malgré leurs efforts, n'ont pu le ranimer et il est décédé, a indiqué la préfecture. Une autopsie a été demandée.
   Le jeune homme décédé est de nationalité française, a précisé le Parquet. Il s'était rendu au teknival en compagnie d'amis qui ont été entendus dans le cadre de l'enquête.
   De 8.000 vendredi matin, le nombre de participants a progressivement gonflé à 25.000, en particulier dans la soirée et la nuit de vendredi à samedi.
   Percings, treillis, dreadlocks, majoritairement âgés de 20 à 30 ans, certains "teufeurs" sont arrivés seuls, à pied ou en auto-stop. D'autres, en moto ou en voiture, sont venus en groupes, en "tribe", selon leur expression: une vingtaine de personnes accompagnées d'un camion pour le matériel, avec un DJ, un électricien, des porteurs de caissons, ces sonos spécifiques utilisées dans les raves.
   Les regroupements autour d'une sono se font fréquemment par nationalités. Beaucoup d'étrangers participent en effet à cette rave, dont de nombreux Britanniques, ainsi que des Allemands, des Italiens, des Espagnols, des Néerlandais et des Belges.
   Des tentes ont été dressées un peu partout sur le site herbu et assez plat malgré de petits dénivelés. Ensoleillé vendredi, gris samedi, le temps s'est montré jusqu'à présent plutôt clément pour les ravers. Mais les conditions commençaient samedi après-midi à se détériorer en l'absence de sanitaires et de collecte des ordures.
   Médecins du monde est présent sur le site de même que la Croix Rouge, mais en nombre insuffisant selon un de ses membres. Les pompiers, qui effectuent des rondes parmi les "teufeurs", sont installés à l'extérieur et espéraient être plus nombreux samedi soir.
   Cent cinquante gendarmes sont en permanence sur les lieux, de même que des équipes des Douanes et des équipes cynophiles.
   Samedi en fin d'après-midi, les services de secours avaient procédé à sept évacuations sanitaires. Une vingtaine de personnes avaient été interpellées et plusieurs placées en garde à vue pour détention de stupéfiants ou conduite sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants.
25-04-2009



(tekos Bouafles#)

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Les "cadavres" après le départ des derniers ravers de Bouafles, près des Andelys dans l'Eure


En ce début de lundi après-midi, les derniers ravers étaient priés de faire leur valise, laissant derrière eux un paysage désastreux qu'il est inutile de commenter, à voir les photos prises cet après-midi même. L'insouciance, je crois que c'est ce qui les caractérise le mieux. Ils repartaient en klaxonnant, au milieu des forces de l'ordre de la gendarmerie déployées en grand nombre, plus importantes qu'hier m'ont assuré des riverains.
Le bilan?

25 000 teufeurs, un mort, 98 interpellations et deux gendarmes blessés...


Comment expliquer un tel rassemblement? Jeudi soir, la préfecture a appris par la gendarmerie, qui avait vu passer des messages sur Internet, qu'un teknival allait s'organiser ce week-end. Trois départements étaient évoqués dans ces messages : l'Eure, l'Eure-et-Loir et le Loir-et-Cher, sans plus de précision. Chaque département a alors demandé un escadron de 70 gendarmes à la zone de défense. Vers 22 h, le choix du site était finalement fixé dans l'Eure. Les voitures, les caravanes étaient partout. Et à un moment donné, ces centaines de véhicules ont convergé, en même temps, vers un seul lieu : sur un terrain municipal à Bouafles. Un barrage de gendarmerie interdisant l'accès au site n'a pas suffi à les arrêter, ils ont continué à avancer et l'ont forcé, pour finalement s'installer sur le site retenu. Les gendarmes ont bien essayé de limiter les arrivées, mais devant le blocage de la circulation les automobilistes ont commencé à râler, il n'y avait plus d'autre alternative que de les laisser s'installer, au grand dam des riverains du lotissement qui jouxtait ce terrain.
Le calme est donc revenu, trop calme même , les oiseaux migrateurs ont eux aussi décampé! Il faut dire que le site, d'une centaine d'hectares, est une réserve naturelle bordée d'étangs formés dans d'anciennes carrières en bordure de Seine. On devine encore le site magnifique jonché d'ordures de toutes sortes et de merdes dans les sous-bois. Des sacs ont été distribués pour amasser le plus gros, mais le site ne disposait d'aucunes bennes ni de sanitaires du fait que la rave n'avait pas été autorisée.
Un mort, un jeune de 26 ans originaire d'Epfig près de Sélestat en Alsace. Certains disent à l'intérieur, d'autres à l'extérieur du site, mais où commençait-il et où s'arrêtait-il? Et ça changeait quoi? Des jeunes venus de partout, d'Angleterre, des pays-bas, de Bretagne, de Rhône-Alpes, et je n'ai vu que les tout derniers. Les photos ne donnent qu'un aperçu du spectacle de désolation, c'est beaucoup plus impressionnant en le visualisant directement de ses propres yeux. Il devra être passé au peigne fin et les clôtures réparées.
Etait-ce de la provocation, ils auraient promis de revenir bientôt, malgré qu'une partie du matériel d'une valeur supérieure à 200.000 euros  ait été confisquée par la gendarmerie.

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QUI VA PAYER LES DEGATS ?
La Préfète a garanti  au maire de la commune, Georges De Meyer, que l'Etat ne le laisserait pas tomber. et qu'elle allait faire remonter au ministère de l'Intérieur toutes les factures ." le site va être nettoyé » a-t-elle assuré.
Georges De Meyer espère rembourser à ses administrés les sommes avancées pour l'organisation de la foire à tout qui devait se tenir ce week-end. Il attend aussi le remplacement des 900 poteaux qui entouraient les 100 ha de terrain investis, ainsi que le grillage.
bernard GAUTIER  05.05.2009



(multi 29)

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Saint-Thégonnec. 4.000 teufeurs au multisons


Le multisons organisé ce week-end à Saint-Thégonnec, au lieu-dit Goaz-Huon, a libéré ses derniers décibels hier, vers 18h. En tout, près de 4.000 teufeurs se sont rassemblés durant les trois jours de fête. Le festival, organisé par une dizaine d'associations finistériennes, s'est tenu sur un terrain de quatre hectares, préalablement réquisitionné par la préfecture. Une centaine de gendarmes ont été mobilisés durant tout le week-end, épaulés par une équipe cynophile. Une vingtaine de contrôles d'alcoolémie et de stupéfiants se sont avérés positifs. Des chiffres qui «rentrent dans la norme», selon le sous-préfet de Morlaix, Jean-Yves Chiaro, présent samedi soir sur le site. Ce dernier se dit satisfait du «climat serein» dans lequel s'est déroulé ce multisons. Par mesure de prévention, les organisateurs avaient mis en place la distribution d'éthylotests à la sortie. Aucun incident majeur n'est à déplorer. Deux personnes ont été évacuées vers le centre hospitalier de Morlaix. «Leur bilan de santé n'est pas inquiétant», souligne le sous-préfet.
le 29 juin 2009

video ajoutée le 26/06/2009:
Jusqu'à dimanche, de 3.000 à 5.000 teufeurs vont écouter leur musique favorite, la techno, dans un champ situé à environ quatre kilomètres du bourg de Saint-Thégonnec. Le Télégramme a rencontré l'un des organisateurs, Jean-Habib Mimassi, qui répond aux nombreuses critiques formulées par les riverains. Son but étant, bien sûr, d'améliorer l'image du mouvement. Le reportage vidéo de Nathalie André.




(multi Cherré)

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Le multisons de Cherré se déroule tranquillement


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L'ancien aérodrome a été réquisitionné vendredi. 10 hectares ont été mis à la disposition des organisateurs. Ici, une vue depuis l'hélicoptère des gendarmes.

Près de 4 000 teufeurs étaient présents dans la nuit de samedi à dimanche, au plus fort du festival, sur le site de l'ancien aérodrome. Aucun incident grave n'est venu entacher la fête techno.
Le soleil tape fort, la musique aussi. Hier en milieu d'après-midi, les sons techno résonnaient encore sur le site de l'ancien aérodrome de Cherré. Bouteilles d'eau colorée à la main, cigarettes parfumées dans l'autre, les teufeurs se déhanchent énergiquement. D'autres font une sieste bien méritée, allongés dans la voiture ou le camion, ou bronzent dans les herbes hautes.
Certains d'entre eux reprendront tranquillement le chemin du retour. Et vu le nombre de gendarmes sur les routes, autant reprendre des forces et bien gérer tout ça. Des 4 000 teufeurs venus se défouler au plus fort du premier Multisons sarthois, samedi soir, il ne devait en rester ce matin sur le site, qu'une bonne moitié.

« Tout se passe bien, le terrain est propre et les gens assurent », note Jean-Loup, membres du sound system sarthois « Addic'son », porte-parole de tous les collectifs organisateurs. Les festivaliers assurent grave en effet. Hier, il n'était pas rare d'en voir, sac-poubelle à la main, sillonner le terrain, se baisser pour ramasser ici ou là papiers et bouteilles, puis tout mettre dans une des grandes bennes installées sur le site.

Les riverains en visite

Ainsi ces jeunes gens passionnés de musique techno et dont on craignait la sauvagerie se sont bien tenus ? Jusqu'à hier en fin de soirée, on n'avait enregistré aucun débordement, ni aucune plainte de riverains. Peut-être qu'une fois les sonos coupées, ce midi, les langues se délieront dans le bourg des communes de Cherré ou de Villaines-la-Gonais. Mais même si c'était le cas, la bonne centaine de riverains et d'élus locaux des environs venus rendre une visite de courtoisie aux teufeurs, au cours du week-end, pourrait équilibrer la balance.

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Les secouristes de la Croix-Rouge comptabilisaient depuis vendredi soir, cinq évacuations, dont deux par ambulances privées et trois par les sapeurs-pompiers de La Ferté-Bernard. Le plus gros des bobos ? Une mâchoire fracturée tout de même lors d'une bagarre samedi à l'aube, et une entorse de la cheville, dans la nuit de samedi à dimanche. Le reste n'était que coupures, morsures et ampoules. Sans oublier les malaises dus à la prise de stupéfiants ou d'alcool.

Du côté des forces d'encadrement, la centaine de gendarmes présents aux alentours du site, sur les axes routiers, a continué ses contrôles, envoyant une quarantaine de personnes à l'hôpital de La Ferté-Bernard y subir une prise de sang. Une vingtaine de cas de conduites sous l'emprise de stupéfiants ont ainsi été recensés.

En admettant que les teufeurs encore présents hier soir aient continué sur cette lancée pour la dernière nuit du festival, le multisons de Cherré se terminerait sur un bilan très positif. Une belle carte de visite pour les sound systems sarthois quand ces derniers voudront organiser un prochain rassemblement.
Mélanie HOUTIN. Lundi 01 juin 2009.  Ouest-France




(tekos Ribay)

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C'est parti pour 3 jours et 3 nuits de Tecknival


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Jusqu'à 4 000 personnes sont attendues ce soir à Hardanges, une commune d'un peu plus de 200 habitants. Ambiance électro garantie.
Trois jours
Les quinze hectares du terrain militaire d'Hardanges vont résonner aux sons des musiques électroniques pendant trois jours. Le festival Multisons 53 commence dès 18 h ce soir et s'achèvera dimanche à 14 h. Autorisé et encadré, il ne s'agit pas d'une simple rave party. « Les organisateurs ont toujours travaillé en bonne intelligence avec nous. Ils ont pris en compte toutes nos attentes. Je n'ai aucune inquiétude sur le déroulement de cet événement », rassure Christine Tricotel, directrice de cabinet du préfet.

Une centaine d'artistes
Six scènes pour une quinzaine de « sound systems »: ces collectifs de musiciens qui disposent de leur propre matériel de sonorisation et organisent leurs propres soirées, animeront ces trois jours de musique non-stop. Il s'agit essentiellement de collectifs du département mais quelques invités du centre de la France et de Bretagne seront aussi présents. La plupart sont amateurs, tous bénévoles.
« Nous voulons montrer la richesse et la diversité de la scène électronique du département, explique Samuel Raymond, l'un des organisateurs. Ce sera uniquement de la musique électronique, mais ça ne se limite pas à la techno. » DJ's et groupes se succéderont sur scène, une centaine d'artistes se produira tout au long du week-end.

Gendarmes
Le site sera encadré par une quarantaine de gendarmes, un service de secours et environ 150 bénévoles. Pour plus de sécurité les feux sont interdits. Quant à la propreté du terrain, les agriculteurs n'ont aucun souci à se faire : « Les organisateurs ont bien insisté sur le respect de l'environnement. Le terrain sera rendu propre dimanche », précise Christine Tricotel.

Plan de circulation
Un plan de circulation sera mis en place peu avant 18 h. Les festivaliers devront arriver par la D147, depuis Le Ribay. Les départs, dimanche, se feront également par la D147 mais en direction d'Hardanges. « Le but est d'éviter au maximum les croisements », explique Christine Tricotel. Seuls les riverains pourront circuler librement. Des espaces parkings ont été définis à l'entrée du terrain. Une restauration rapide sera à la disposition des festivaliers.
Ouest-France,  vendredi 10 juillet 2009.




(multi 44)

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Avant les décibels, le multison s'installe



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Hier après-midi, les membres du collectif Mystik Ethnik installent leur sound-system. Outre les haut-parleurs, un soin est apporté à la décoration du site.© Marc Roger

Une dizaine d'installations sonores ont été installées, hier, dans un champ du Coudray. Plusieurs milliers de teufeurs sont attendus par les organisateurs.
Reportage
« C'est n'importe quoi !!! » 16 h 30, hier, au Coudray, commune de Plessé. Cela sonne comme un « Tous aux abris », clamé avec un sourire hilare. Celui d'un membre du collectif Mystik Ethnik. Un déluge s'abat sur les haut-parleurs. Des bâches sont déployées, chacun se réfugie en courant dans un coin de cette prairie de quelque onze hectares. Constellée de bouses de vaches, elle accueille jusqu'à dimanche un rassemblement multison.

Depuis le matin, neuf sounds-systems ou installations sonores prennent position sur ce champ loué pour quelques jours par ses propriétaires, les agriculteurs Gérard et Julien Bidaud. Dans quelques heures (dès hier soir), les milliers de kilowatts (trente pour celui de Mystik Ethnik) doivent résonner. De quoi mettre en valeur les mixs des membres du collectif qui se relaient sauf entre 17 h et 19 h, trêve négociée pendant la traite des vaches.

La météo complique l'installation. L'ambiance reste bon enfant. Il y a bien quelques critiques contre la présence des gendarmes, leur filtrage « systématique » à l'entrée, le travail d'un chien renifleur « et même un hélicoptère qui nous survole ». Parfois, aussi, contre « certains journalistes qui nous caricaturent ». Mais, dans l'ensemble, l'esprit est courtois. L'hospitalité et les explications, généreuses.

« La musique réunit tout le monde ici », prône Mathieu, près des membres du collectif Woowootek, qui portent à bout de bras de lourdes enceintes. Lui se définit comme « un ancien », un peu moins investi aujourd'hui : « Chacun apporte sa pierre à l'édifice, y compris financièrement. Là, un groupe électrogène a été loué 500 €. Moi, je suis un peu moins actif, depuis que j'ai deux enfants... »

« Une vingtaine d'associations du collectif de sounds-systems de Loire-Atlantique se sont réunies pour ce multison », explique Julien, de l'association nantaise CKD (pour Chakal Diffusion). Entre 4 000 et 5 000 personnes sont attendues. De quoi, espèrent-elles, rembourser la location du champ, 4 000 €, et le raccordement au réseau d'eau, 1 000 €. « Chaque teufeur est invité à donner ce qu'il veut pour rembourser ces frais. »

Selon beaucoup ici, cette « donation » résume bien l'esprit général. Il est question aussi d'autonomie et de responsabilité. Ainsi, des barrières de deux mètres encerclent le champ, « pour éviter toute dégradation des champs de blé ». Pas loin de Médecins du Monde et la Croix-Blanche, l'association Techno Plus assure la prévention des risques. Et, depuis deux heures, Samuel Raymond, de l'association Technotonomie, lien entre organisateurs et autorités, fait se repositionner quelques murs de haut-parleurs pour limiter les nuisances sonores.
Gaël HAUTEMULLE.  Ouest-France Samedi 25 juillet 2009




(multi Chapelle Neuve??)

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S'il a lieu, le Tekno Summer Camp se déroulera à La Chapelle-Neuve et pas ailleurs ! Les organisateurs viennent d'annoncer que les teufeurs iront là-bas coûte que coûte vendredi à 18h. Ils veulent faire pression sur la préfecture.

"Nous irons quand même à La Chapelle-Neuve" annoncent les organisateurs de la rave-party. Et d'ajouter, "si d'ici vendredi midi, nous n'avons pas l'accord de la Préfecture des Côtes-d'Armor,  nous ferons venir beaucoup plus de monde". Ils affirment pouvoir sans difficulté doubler le nombre de participants (entre 3.000 et 5.000 prévus). "On verra ce qu'ils feront quand il y aura 8 km de bouchons aux abords de la commune".

"Pris pour des imbéciles"
Les organisateurs ont le sentiment d'être pris " pour des imbéciles par la préfecture". " Cela fait des mois que l'on prépare ce multisons. On a tout fait dans les règles. Et aujourd'hui, le maire de La Chapelle-Neuve bloque le site alors que normalement il n'a même pas son mot à dire. Si on avait organisé un concert de musique bretonne, il n'y aurait pas eu de souci. Seulement voilà on fait de la techno", soupirent-ils.


Pas de champ officiel pour la Tekno Summer Camp
Hier soir, la Tekno Summer Camp, qui doit normalment se dérouler du 28 au 30 août dans les Côtes d'Armor, n'avait toujours pas trouvé de champ pour ses sons. La préfecture avait botté en touche en déclarant qu'elle ne réquisitionnerait pas le site de onze hectares de La Chapelle-Neuve, qui intéressaient les teufeurs.

Des tensions depuis ce matin
Ce matin, le calme n'était toujours pas revenu dans cette petite commune rurale : « J'ordonnerais à la préfecture la saisie des sons en fin de manifestation », a déclaré Jean-Paul Prigent, le maire de La Chapelle-Neuve, craignant le débarquement d'une rave-party sauvage sur ses terres.

Après avoir consulté son service juridique, il a décidé d'annoncer la couleur, cet après-midi, en attendant des raveurs virtuels. « Deux voitures sont passées ce matin. Des jeunes ont dit qu'ils arriveraient à 14 h ».

À 16 h, aucune casquette de raveur ne traînait dans les parages. « Ils jouent au jeu du chat et de la souris. S'ils nous mettent la pression, je vais aussi leur mettre la pression. Je vais rester sur place pour les attendre. Les autres élus sont en train de ramasser les fourrages. En fin de soirée, ils devraient me remplacer », ajoute Jean-Paul Prigent.
26 août 2009




(tekos Seiche/Loire)

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Les accrocs aux musiques électroniques se sont faits plaisir ce week-end... dans le calme. Un comportement apprécié et salué par le maire de Seiches-sur-le-Loir.

Les teufeurs ont quitté l'hippodrome de Seiches-sur-le-Loir, hier, laissant derrière eux une image positive.
La fête s'est achevée hier, en début d'après-midi, après trente heures de musiques électroniques non-stop. Démarrée vendredi soir, la rave-party qui avait lieu sur l'hippodrome de Seiches-sur-le-Loir a d'abord attiré un millier de teufeurs la première nuit. Ils étaient environ 2 500 durant la nuit de samedi à dimanche.

« Ça s'est très bien passé », se réjouit Odile Chalain, le maire de Seiches-sur-le-Loir. Certes, quelques infractions routières liées à l'alcool et à l'usage de produits stupéfiants ont bien été relevées. Mais pas plus que pour n'importe quel festival de musique. « Ils ont respecté le site, c'est propre. Il n'y a pas eu de dégradations ».

Le maire, qui s'est régulièrement rendu sur les lieux durant le week-end, a été agréablement surpris par le comportement des raveurs. Odile Chalain parle de jeunes « sympathiques, courtois, ouverts ». Et d'ajouter : « Il n'y a pas eu d'agressivité ». En bref, l'élue a tenu à les féliciter : « Bravo aux organisateurs qui ont respecté leur contrat ».

Ces derniers avaient prévu de revenir ce lundi pour terminer le nettoyage du site. Mais à en croire la discipline de ces raveurs observée durant les deux jours, il se pourrait que la fin de journée, hier, ait suffi à récupérer les derniers déchets égarés ici et là.
Lundi 07 septembre 2009




(multi 35) article de 2011 qui parle de l'édition 2009

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Gahard s'apprête à vivre son deuxième multisons


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Christiane, commerçante: « L'an dernier, la route était coupée, on a eu moins de monde qu'un samedi normal.» ©Ouest-France
Petite commune au nord de Rennes (Ille-et-Vilaine), Gahard accueillera, ce week-end,des centaines - voire des milliers - de teufeurs, huit sounds systems... et pas mal de gendarmes.
Reportage
L'arrivée d'un multisons dans une commune rurale, c'est un peu comme un sondage : il y a les pour, les contre et ceux qui ne savent pas. À l'instar du premier magistrat de Gahard, Frédéric Bodin : « Mon avis, je ne vous le donnerai pas. »

Ou comme une manif. Entre les estimations des organisateurs : « On attend entre 3 000 et 5 000 personnes. » Et celles de la mairie : « En octobre 2009, ils étaient 1 500. »

Pour la seconde fois, la petite commune s'apprête à vivre un multisons. Un événement décidé entre les organisateurs (les P'tits Vilains), le propriétaire du terrain et la préfecture. La mairie, elle, ne peut qu'« obtempérer, conformément à la loi », qui autorise un multisons par an et par département.

Pour les 1 306 habitants de la commune, ce multisons, c'est un peu l'histoire qui se répète. « Il y a deux ans, cela faisait énormément parler les gens. Cette fois-ci, beaucoup moins », témoigne Christiane, commerçante. Peur du bruit, de dégâts éventuels. Finalement, tout s'était très bien passé.

À l'heure de l'apéritif, les rues du bourg sont désertes. Quelques habitués se retrouvent au comptoir. Le multisons ? « Ce n'est pas moi qui vais en parler. » Quoique. Bourg barré, circulation déviée... « La dernière fois, on n'a pas vu grand monde. À part les gendarmes ! Il y en avait partout, pas question de faire la fête ce jour-là ! », s'amuse Pierre, 64 ans.

Pour voir les teufeurs, il fallait aller sur place, à deux kilomètres de là. Des habitants s'y sont rendus, « ils ont trouvé ça sympa ». Alors cette année, lui aussi ira, avec deux copains. « À pied ! »

Des bouchons d'oreilles
Christiane aussi s'y était rendue, avec ses galettes-saucisses: « Je pensais qu'ils viendraient me dévaliser, mais comme la circulation était coupée, j'ai fait moins qu'un samedi normal. Alors je suis allée vendre mes galettes sur le terrain. Franchement, ils sont sympas ! »

Marie (prénom d'emprunt), 82 ans, habitante du lieu-dit la Mazure, près de la manifestation, avait, elle, « très peur. Qu'on me vole mon bois. Mais comme il y avait deux gendarmes près de ma maison... Les jeunes, je les ai juste vus passer. Il faut quand même voir comment ça va être, on fera le bilan après ! »

Les premiers décibels devraient se faire entendre dès 18 h, vendredi, et ne s'arrêter que dimanche, 15 h. Avec néanmoins quelques pauses, à l'heure de la traite des vaches, matin et soir. « Tout ce bruit, ça les stresse, elles donnent deux fois moins de lait », témoigne Michel, 75 ans, ancien ouvrier agricole. Pause aussi pour les cérémonies commémoratives du 8 mai, entre 11 h 30 et 12 h 30.

Fair-play, les organisateurs ont promis de passer voir les riverains, afin de « distribuer des bouchons d'oreille ». Ce qui provoque la colère de Lucien : « Ils avaient dit ça la dernière fois, je n'en ai pas vu la couleur ! » Lui habite à 200 m du site. En 2009, il avait malgré tout réussi à fermer l'oeil. « Au bout d'un moment, la musique, ça endort... »

Brigitte SAVERAT-GUILLARD. Jeudi 05 mai 2011




(multi 56)

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Teknival. Jean-Habib, le doux «raver»


À 26 ans, ce Brestois est de tous les multisons bretons-ces teknivals à taille humaine apparus en 2008-, en tant que médiateur entre les collectifs de sound-systems organisateurs et les institutions. Il est intervenu pour celui de Plaudren, qui a débuté hier.

Depuis deux semaines, le territoire de Plaudren accueille le second pied-à-terre de Jean-HabibMimassi, qui vit habituellement près de Rennes. Dans cette commune de 1.800 âmes s'est ouvert, hier, en fin d'après-midi, un multisons où quelque 3.000teufeurs sont attendus jusqu'à demain soir. Pour «se faire plaisir sans déranger les autres», ou le moins possible, résume ce Brestois de 26 ans. Comme toujours, il est intervenu dans la préparation du rassemblement, en sa qualité de coordinateur régional de l'association Techno-Tonomy, basée à Rezé (44). Un emploi tremplin financé par la Région. Les collectifs de sound-systems morbihannais ont fait appel à ses services pour assurer l'aspect administratif, rendu obligatoire par un décret d'application de la loi sur la sécurité quotidienne relative aux raves-parties, remontant à 2002. «Nous faisons la déclaration ensemble, nous évaluons le budget et nous mettons au point l'organisation, en contactant la préfecture, les associations de prévention et de secourisme», énumère le fondateur d'Epsylonn, collectif regroupant une trentaine d'artistes bretons de la mouvance techno. Un rôle d'accompagnateur, de passerelle en somme. Pour preuve, Jean-Habib Mimassi était de toutes les réunions de préparation de ce festival, explicitant la démarche des teufeurs aux habitants. Et faisant, au passage, «plutôt bonne impression» au premier magistrat, Patrick Parisot: le jeune homme est titulaire d'un master en... communication.

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Une réunion au ministère de l'Intérieur

Les multisons ont fait leur apparition en Bretagne l'an passé. Ils sont la conséquence directe du teknival de Trémuson (22), qui s'est déroulé fin juin2007. Un rassemblement quasiment «incontrôlable» initié, une fois de plus, sur un aéroport. Jean-Habib Mimassi avait l'impression que les teufeurs, plus de 40.000 au final, y étaient «parqués». Trois mois plus tard, rendez-vous place Beauvau, à Paris, avec les préfets des quatre départements bretons. Les multisons venaient de naître avec, pour objectif, de «diviser les gros événements pour créer des teknivals à taille humaine». Toujours un peu trop encadrés au goût de Jean-HabibMimassi, faisant allusion au dispositif de gendarmerie monté sur et autour du site de Plaudren. «Ma requête principale, c'est que nous ne soyons plus dépendants du ministère de l'Intérieur, mais de celui de la Culture. Ce dernier nous a répondu que nous étions des amateurs et qu'il ne gérait que les professionnels. C'est aberrant».

«Les teufeurs peuvent être vos enfants»

Surtout qu'aujourd'hui, l'image des teufeurs a évolué. Dans le bon sens, considère Jean-Habib Mimassi: «Nous partions de loin... Mais la population se rend compte que les personnes venant à ces rassemblements peuvent être ses enfants. Ce ne sont pas forcément des inconnus ou des marginaux. Il y a tous les goûts et toutes les couleurs. C'est différent des boîtes de nuit, où on va regarder ton look pour que tu puisses entrer. La pire des choses, c'est d'être jugé sur son apparence». Mieux encore, «les agriculteurs nous font confiance». Pour le Morbihan, les organisateurs disposaient de trois autres possibilités d'accueil, en plus de la parcelle de Plaudren. Fini ce temps où rave rimait souvent, pour certains, avec drogue? «C'est un milieu festif... Dans les festivals, on voit bien des gens saouls qui dorment par terre... De toute façon, ce n'est pas nous qui amenons des bateaux remplis de cocaïne de Colombie». Ce week-end, ils se contenteront d'ériger, puis de démonter, neuf murs du son de 15.000 watts chacun.

videos ajoutées le 16/10/2009: La commune morbihannaise de Plaudren accueille de vendredi à dimanche un multisons. Ce teknival, à taille humaine, devrait réunir entre 3.000 et 4.000 teufeurs. Amandine Dubreuil fait partie de l'organisation. Elle présente et défend son projet. 
Aurélien Douillard. le 17 octobre 2009



(multi 56#

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Multisons de Plaudren (56). Jusqu'à 4.000 teufeurs sur deux jours


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A quelques heures de couper le son, les premiers chiffres sont tombés : sur les deux nuits complètes que couvrait le premier multisons morbihannais, environ 4.000 teufeurs se sont réunis sur la parcelle louée à Plaudren, certains d'entre eux restant les deux soirs évidemment.
Au plus fort de la nuit passée, où la température est descendue jusqu'à - 2° C, le site a accueilli 2.500 ravers. Des statistiques qui demandent confirmation, puisque l'association Techno-Tonomy a mené un comptage plus précis dont les résultats sont attendus.

Deux évacuations vers le centre hospitalier de Vannes
Les sapeurs-pompiers ont évacué deux festivaliers vers le centre hospitalier Bretagne-Atlantique, à Vannes, pour des consommations excessives de stupéfiants. Leurs jours ne sont pas en danger. Les secouristes, qui ont reçu une trentaine de personnes sous leurs tentes, ont surtout constaté que les teufeurs se nourrissaient mal sur place.
Côté gendarmerie, les dépistages ont perduré, par centaines : avec 19 alcoolémies positives et autant de conduites sous l'emprise de stupéfiants. Les militaires continueront à quadriller le terrain jusqu'au départ des derniers teufeurs.
Aurélien Douillard. le 18 octobre 2009



(tekos Fossette)

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Le maire porte plainte contre les rave-parties sauvages


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Le maire René Raimondi dénonce les nuisances sonores causées par les raveurs. Ces derniers ont investi le site de la Fanfarigoule samedi soir



FOS/Les soirées sont organisées tous les week-end depuis 3 mois à la Fossette ou à la Fanfarigoule



Hier matin, à la première heure, le maire de Fos-sur-Mer s'est rendu au commissariat de Martigues pour déposer plainte contre X, au nom de la commune. Il dénonce les nuisances générées par les nombreuses raves-parties organisées sauvagement, sur le site de la Fossette, en pleine réserve naturelle, ou sur celui de la Fanfarigoule, à côté de la zone artisanale de Lavalduc.

C'est ce dernier lieu que des raveurs ont investi, une nouvelle fois, samedi soir. "C'est comme ça tous les week-end depuis trois mois. Parfois, cela dure trois jours de suite, déplore René Raimondi. De nombreux riverains se plaignent du bruit. Tout le monde en a ras-le-bol." La situation n'est pas nouvelle. "Pour les jours de l'an de 2003 et 2004, la préfecture avait autorisé l'organisation de deux raves-parties à Fos. Depuis, c'est en toute illégalité que ces rassemblements s'organisent, sans que la police intervienne." Et ce, malgré les courriers envoyés à plusieurs reprises par le maire qui précise: "Je n'ai jamais accordé d'autorisation, elles ont été données sans même que l'on m'ait demandé mon avis."

Après l'enregistrement de la plainte de René Raimondi, des policiers nationaux sont allés demander aux raveurs de quitter les lieux. Sur place, une bonne centaine de personnes faisaient toujours la fête. On pouvait dénombrer plusieurs dizaines de voitures immatriculées dans toute la région. "On sait que des riverains peuvent être gênés par la musique, mais on n'a pas de lieu approprié", reconnaît Bertrand, un raveur venu de Marseille. "Nous, on est là pour faire de la musique, c'est comme un concert sauvage, se défend-il. Il y a une vraie organisation, les frais peuvent s'élever à 1000euros pour une soirée." Des soirées connues essentiellement par le bouche-à-oreille.

Et lorsqu'on aborde avec le raveur le sujet de la drogue, le jeune homme explique: "Il peut y en avoir, mais c'est à chacun de prendre ses responsabilités. En tout cas, cela ne doit pas cacher le vrai sens des raves, c'est un mouvement culturel reconnu partout en Europe."Le maire de Fos, lui, ne l'entend pas de cette oreille. "En tant qu'élu, je ne peux pas accepter de voir des pétards circuler comme ça, sans que les autorités fassent rien." de nombreux riverains, dont les nuits sont perturbées, partagent cet avis. René Raimondi espère, en tout cas, que la plainte déposée hier permettra de faire évoluer la situation.

Par stéphanie Durand ( [email protected] )
Publié le lundi 16 novembre 2009 à 10H17

mayaBZH · Membre +

08-01-12 00:21:16

14-07-11 · 641

  

2010




(teuf Loyat)

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1 500 teufeurs se sont rassemblés à Loyat



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Ils ont répondu à l'appel de soutien de l'association Technotonomy, organisatrice de ce type d'événements. Le son électro ne devrait s'éteindre qu'à midi aujourd'hui.
Le vent, le froid, la pluie et la boue ne les ont pas retenus. Environ 1 500 teufeurs sont venus de Bretagne et des Pays de la Loire participer à la « benefit party » organisée par et pour l'association Technotonomy, depuis hier midi, à Loyat. « Nous accompagnons de nombreux projets de multisons, teknnival, free parties, etc. dans ces deux régions », explique Amandine Dubreuil, salariée de l'association, qui souffre d'un déficit. « Moi, je suis venue pour les aider, car c'est grâce à eux qu'on peut organiser des choses chez nous », explique Andréa, de Vendée. Idem pour Romain, Ben, Franck et Tony, de l'association Tek à clak. Eux, ils organisent leurs manifestations en Sarthe, grâce à Technonotonomy. Vingt-quatre DJ's de l'Ouest pour 24 heures de sons assurent l'animation sous le chapiteau où est installé le mur d'enceintes. Jusqu'à ce midi.

« Milieu très vivant »
L'ambiance est conviviale en ce samedi après-midi. Tutoiement et sourires sont de mise. Tout le monde se parle. « C'est ouvert à tous, on voit des gens de différents milieux, explique Amandine. L'électro est un milieu très vivant : il y a la musique, mais aussi les grapheurs, les cracheurs de feu... » Ici, « tout le monde est solidaire : regardez, quelqu'un s'embourbe, on l'aide spontanément », note Jean-Yves Rocher, cadre de santé en psychiatrie et responsable de l'action rave-party de la délégation nantaise de Médecins du monde.
L'association est arrivée en fin d'après-midi, avec deux autres : Tekno plus et l'Orange bleue. Objectif : faire de la prévention sur les risques auditifs et agir sur la réduction de la consommation et des risques liés à la prise de stupéfiants.

Planeurs mécontents
La « teuf » a lieu sur le terrain de Michel Lequitte. L'agriculteur loyatais donne un sérieux coup de main pour désembourber les camions qui arrivent. Un bienfaiteur pour les teufeurs. Un trouble-fête pour les Planeurs de Brocéliande. Si elle n'a rien contre la fête en elle-même, elle ne conçoit pas que cette techno party soit « un outil de vengeance ».
En effet, l'agriculteur a eu l'idée de cette rave car il ne supporte plus les planeurs et autres ULM qui volent au-dessus de chez lui. Pour des raisons de sécurité, l'aérodrome de Loyat est fermé depuis jeudi. L'association en a été informée mercredi soir par la préfecture... En ce week-end de Pâques, le manque à gagner représente entre 3 000 € et 5 000 €. « Nous allons demander réparation », prévient le président, Yves Blandin.
La fête elle, se poursuit jusqu'à ce midi. La gendarmerie, déjà très présente hier (une douzaine de procédures a été établie), a renforcé ses contrôles cette nuit et jusqu'au départ des teufeurs, aujourd'hui.
Christine BAUCHEREL, dimanche 04 avril 2010




(teuf la Verdiere)

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La Verdière : un millier de personnes à la rave-party et 150 contrôles d’alcoolémie



Les derniers participants à la rave-party ont quitté le site de Mala Soque, à La Verdière, tard hier soir. Un repos bien nécessaire afin de prendre la route en pleine possession de leurs moyens, après une nuit bien agitée dans la forêt varoise. Tôt dans la matinée de dimanche, la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. Les gendarmes placés de part et d’autre de la RD 30 entre La Verdière et Montmeyan procédaient à des tests d’alcoolémie.

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Au total, 150 conducteurs de véhicules ont été contrôlés, une vingtaine de contraventions ont été dressées pour des taux positifs. De ce fait, les « teufeurs » ont hésité à emprunter leurs véhicules et ont préféré reposer les organismes.

Selon la gendarmerie, dans la nuit de samedi à dimanche, ils étaient au moins un millier à participer à la rave-party organisée illégalement, depuis vendredi soir. Une grande « teuf » qui devait permettre aux Varois et aux autres jeunes gens de la région PACA, mais aussi de départements plus éloignés (Ain, Morbihan, Saône et Loire, Loire Atlantique, Puy de Dôme) d’éviter le déplacement jusqu’à la Tour-du-Crieu (Ariège) où le Teknival 2010 s’est déroulé en toute légalité.

Dresser le bilan d’un week-end
Après deux jours de fête, il est temps désormais de dresser le bilan d’un week-end mouvementé en centre Var. « Il faudra constater l’état dans lequel ils ont laissé le terrain et envisager peut-être des poursuites envers les organisateurs qui n’avaient pas les autorisations nécessaires », affirmait hier soir une source proche de l’enquête.

Du côté des participants on se félicitait de la tenue de la soirée. « Franchement, il y avait une ambiance très sympathique. Il n’y a pas eu d’accrochage. Nous nous sommes bien amusés », reconnaissait ce Toulonnais en milieu d’après-midi. Des jeunes gens originaires de La Provence Verte étaient heureux de pouvoir « faire la fête à deux pas de chez nous. Ne croyez pas que l’on soit de vilains petits canards. On veut simplement s’amuser. ».
Après trois années sans rave-party dans ce secteur du département, l’administration doit désormais se pencher sur l’attitude à adopter. Lorsque de telles manifestations prennent corps faut-il s’interposer en employant les moyens nécessaires ou convaincre les organisateurs de ne pas mener à terme leur projet ?
Publié le lundi 03 mai 2010 à 09h50



(tekos Tour-du-Crieu)

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La Tour-du-Crieu. Teknival 2010: 7 000 teufeurs au rendez-vous



Finalement, le Teknival s'est plutôt bien déroulé avec un peu plus de 7 000 teufeurs dans la nuit de samedi. Retour sur un week-end du 1 er-Mai pas vraiment comme les autres.

Finalement la montagne a accouché d'une souris. Certains craignaient le pire et ce Teknival s'est, dans son ensemble, plutôt bien déroulé. Certes, il ne faut pas être naïf, ce type de rassemblement n'est pas celui des Bisounours ni celui de la délicieuse Alice au pays des merveilles, mais ça n'a pas été le Vietnam, promis. Le côté interlope, zone de non-droit où des jeunes gens encapuchonnés vomissent leur mal-être en se défonçant avec des substances illicites, on n'en sort pas indemne. Ce jeu trouble et chaotique d'une génération qui se balbutie et titube en marge, sur un terrain où l'on apprend à faire la guerre… c'est pour le moins troublant, voire dérangeant. Mais il serait simpliste et caricatural d'en rester là, de réduire à un escadron d'ombre, à une communauté privée de destin ces jeunes qui préfèrent mettre leur tête dans des enceintes comme on se réfugie dans une matrice originelle pour ne pas entendre le grand effondrement du monde qui nous entoure. Mais passons. Le préfet de l'Ariège, Jacques Billant, pourtant depuis peu dans le département, a su désamorcer une situation qui aurait pu s'avérer explosive avec cette édition 2 010 du Teknival. Homme de terrain, didactique, il a su aller au-devant des riverains de La Tour-du-Crieu, des élus aussi pour dédramatiser ce Teknival craint pour de vraies raisons mais aussi décrié souvent par méconnaissance, objet de fantasmes abracadabrantesques. Côté organisation, les choses se sont déroulées sans une ombre au tableau.

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Hier en milieu d’après-midi, de part et d’autre de la RD30 reliant La Verdière à Montmeyan, les ravers patientaient avant de prendre le chemin du retour afin d’éviter les contrôles de gendarmerie où des tests d’alcoolémie étaient pratiqués.
Pourtant, en ce week-end du 1er-Mai, on aurait pu s'attendre, comme le prédisait le ministère de l'Intérieur, à voir débarquer plus de 10 000 jeunes gens venant en découdre avec les fameux Sound System et leur musique techno. Il n'en fut rien puisque c'est un peu plus de 7 000 teufeurs qui ont finalement participé au rassemblement techno au plus fort de la fête samedi soir. À cela plusieurs causes : la situation géographique à l'extrême sud de la France, une programmation décidée relativement tard et un 1er-Mai tombant au grand désespoir des organisateurs un samedi. Autre frein, le boycott des irréductibles né d'une polémique qui n'a cessé d'enfler sur le Net (cf. article page 12) entre les anti « Sarkoval », autrement dit le Teknival officiel ariégeois, et ses organisateurs. Bref ce Teknival aurait le goût du Teknival sans en être un véritablement selon les puristes. La météo, enfin, capricieuse et pluvieuse a refroidi les ardeurs des teufeurs. Mais c'est aussi la véritable démonstration de force du ministère de l'Intérieur qui a joué pleinement, tant sur le plan préventif que dissuasif. Un dispositif ultra-efficace qui a permis de ravaler les risques à l'anecdote de main courante. Comme quoi « Si vis pacem, para bellum ».    XAVIER OLMOS
PUBLIÉ LE 03/05/2010



(multi 22)

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Saint-Caradec (22). Le multison en vitesse de croisière



Difficile, cet après-midi encore, de chiffrer la participation du multison de Saint-Caradec. "À peine 1.000 entre ce soir et ce matin", estime Steve, l'un des organisateurs du collectif des sound systèmes des Côtes-d'Armor. "Près de 2.000", indiquent les services de secours.

Toujours est-il que le nombre de 3.000 personnes, "au mieux", annoncé en début de semaine par les organisateurs devrait être tenu.

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Un démarrage tardif
"En fait, nous attendons le gros des troupes ce soir. Mais, il ne sera pas possible de se baser sur celui des voitures pour comptabiliser les festivaliers car beaucoup arrivent, maintenant, à pied", précise Steve.
À cause du chantier routier, ne pouvant être interrompu qu'à 17 h hier, le multison a démarré plus tard que d'habitude. Avec un décalage de quatre à cinq heures. Beaucoup de sounds n'ont pu se faire entendre qu'au milieu de la nuit !

Sécurité maximum
Il est vrai que les contrôles (alcool et produits stupéfiants) effectués depuis hier soir par les gendarmes ont dissuadé les amateurs de techno de prendre leur voiture. Avec des barrages aux entrées et sorties, la présence de chiens renifleurs, la vérification des papiers de chacun, on ne pouvait faire plus au niveau de la sécurité.
Pompiers, protection civile et bénévoles des associations de prévention des risques sont, également, sur le pont jusqu'à demain soir.

Quelques interventions
Ce matin, une dizaine d'interventions pour de légers traumatismes (chutes notamment) étaient signalées par les services de secours. Les contrôles d'alcoolémies positifs se comptaient par dizaines. Quelques grammes de cannabis ont, également, été trouvés. Un point plus précis devrait être effectué au centre de commandement, installé à la salle des fêtes, à quelques kilomètres du site.

La clef des champs...
Quant aux organisateurs, ils ont l'oeil à tout, notamment pour au niveau de la propreté du site. À l'entrée, chaque festivalier reçoit des consignes et un sac-poubelle. La surveillance est, aussi, de mise pour éviter que chacun plante sa tente dans les champs environnants. Ce n'est pas l'envie qui manque aux participants de s'éloigner du site où la poussière est moyennement appréciée.
"Il devient de plus en plus dur de trouver des sites en pleine nature. Car, nous sommes là pour nous évader et partager notre passion, sans vouloir embêter les gens qui ne la partagent pas", indique un participant. Une passion que des riverains ont pu découvrir dans une ambiance festive. Les sons techno, trans, hard tek, speed et hard cor, geber, goa (influences orientales) et pyschadéliques se sont succédés.

Qu'elle soit mixée ou produite par des boîtes à sons (de véritables créations), cette musique a de quoi adoucir certains préjugés...
Annie Quelven. le 5 juin 2010



(teuf Touldu-Scaêr)

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Multisons à Touldu. Les voisins mécontents


Le championnat de France d'enduro n'a pas été la seule animation bruyante du week-end. Le paisible quartier de Touldu a été le cadre d'un multisons avec deux murs d'enceintes crachant leurs décibels à 200m des premières habitations. Au grand dam des riverains.

Il y a un mois, un jeune Scaérois s'était porté acquéreur de quelques hectares de terre agricole avec l'intention, d'après les riverains qui ont bien accueilli le projet, d'y faire des cultures bio. Certains d'entre eux étaient au courant qu'il y allait avoir une fête samedi soir: «On pensait qu'il avait invité quelques amis pour pendre la crémaillère. Il a installé une caravane sur son terrain et demandé au voisin d'utiliser sa prairie comme parking. Quand on a vu 200 véhicules s'engager dans le chemin creux qui relie Touldu et Kernanec, on s'est rendu compte que c'était autre chose».

«Ma maison tremblait»
Les organisateurs de cette fête avaient installé deux murs d'enceintes et des chapiteaux pour une «animation légale»: pour les rassemblements de moins de 500personnes, une déclaration à la préfecture suffit. L'autorisation allait du samedi soir au dimanche, à midi. «Le vacarme a commencé samedi à 19h et s'est achevé dimanche à 14h35, indique M.Le Meur, un riverain. Madame le maire, qui n'était pas au courant de l'organisation de cette ?teuf?, est venue trois fois sur place. En début de matinée, elle a demandé que l'on baisse le volume, ce qui a été fait durant quelques minutes. Puis c'est reparti jusqu'en début d'après-midi. Ma maison tremblait. À Kernanec, un voisin m'a dit que les basses étaient si fortes que le sable sortait des joints des murs. Dans le champ voisin, les chevaux étaient prostrés. Au départ, il était prévu un seul sound-system. Un deuxième est arrivé, qui devait d'abord se rendre à Saint-Caradec (22) (où se tenait ce week-end un multisons qui a réuni plus de 3.000teufeurs, NDLR)».

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Les riverains ont constaté l'état de la prairie après le départ des teufeurs.

Pas de heurts
Un autre voisin: «J'ai prêté ma prairie pensant que c'était une fête tranquille. Mais ils ont défait le talus de mon champ pour aller au parking. Ce matin (hier matin, NDLR), il y a des bouteilles et des détritus partout. Il va falloir nettoyer, refaire le talus et la clôture électrique avant d'y remettre les chevaux». Il n'y a pas eu de heurts caractérisés entre les teufeurs et les gens du quartier qui ont tenté de les sensibiliser aux nuisances induites: «Auparavant, ils allaient à Coat-Loc'h mais l'ONF a réagi. Ils sont en train de chercher un terrain à l'année et ont pensé être tranquilles ici». Hier matin, une dizaine de riverains se sont réunis pour rédiger une pétition adressée au maire, exigeant que soit interdit «ce type d'événement qui a occasionné une circulation non appropriée à ces lieux et une nuisance sonore continue et intolérable».
8 juin 2010




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La kétamine s'infiltre dans les rave partys


Cette drogue dure très violente, sévit dans les fêtes. La gendarmerie de Dreux vient de démanteler un réseau de trafiquants camouflant la substance dans des bouteilles d'eau minérale.

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Les consommateurs de kétamine sont principalement ceux que l'on appelle les "travellers", ces jeunes qui ont adopté le mode de vie nomade. AFP/ ALAIN JOCARD


L'adjudant Billon extirpe d'une armoire une bouteille de 50 cl d'eau minérale. Malgré l'étiquette qui la recouvre, avertissant en grosses lettres noires "Ne pas ouvrir", le gendarme desserre doucement le bouchon et nous tend l'objet du délit. Le nez collé au goulot, on perçoit une légère odeur de chlore de piscine. Puis l'adjudant referme la bouteille et la secoue. Des particules blanches restent de longues secondes en suspension. "Typique de la kétamine", selon Philippe Billon. Cette drogue classée depuis 1997 dans la catégorie des stupéfiants, a été détournée par les toxicomanes de son usage premier: l'anesthésie animale et humaine (voir encadré). 
Si l'adjudant Billon conserve cette bouteille sous clé, c'est parce que la compagnie de gendarmerie départementale de Dreux dans l'Eure et Loir est à l'origine d'un coup de filet inédit en matière de stupéfiants. Elle a procédé à l'interpellation d'une centaine de personnes en février dernier, dans le milieu des "rave partys" et à l'arrestation de 8 d'entre elles. Ouvrant ainsi la toute première enquête en France sur la kétamine. Les gendarmes n'hésitent pas à parler de démantèlement du réseau national. 
La kétamine, c'est quoi?
"La kétamine, explique la toxicologue vétérinaire, Brigitte Enriquez, est une molécule utilisée sous forme de chlorhydrate, qui, mélangée à de l'eau, est injectée lors d'interventions chirurgicales de durée limitée chez les animaux". Pour les humains, cette molécule s'appelle Kétalar, son générique Imalgène. Elle est vendue en pharmacie sur ordonnance et disponible dans quelques services d'urgences des hôpitaux. 
Les adeptes des festivals de musique techno en raffolent. Ils la détournent pour "la défonce" à cause de ses effets hallucinogènes et cette sensation d'envol de l'esprit, au-dessus du corps. Sur le marché depuis les années 1960, la kétamine a été classée comme produit stupéfiant en 1997. 
De par son usage détourné en toxicomanie, l'arrêté du 31 juillet 2003 permet d'appliquer la réglementation des stupéfiants aux médicaments à base de kétamine. 
Cette drogue est affublée de multiples surnoms: Spécial K, Vitamine K, Kit-Kat ou encore Super K. Les trafiquants la distillent dans toutes sortes de contenants, pourvu que ceux ci n'éveillent pas les soupçons, par exemple des bouteilles d'eau de tous formats, jusqu'aux gros jerricans de 20 litres. Les bidons de lave-glace sont également mis à contribution, les dealers les remplissent d'eau à la kétamine et y injectent un colorant alimentaire, bleu ou vert, pour les stocker, ni vu ni connu, dans le coffre de leurs véhicules. Idéal pour passer les contrôles de police ou de la douane, notamment lors des trafics trans-Manche, l'approvisionnement s'effectuant principalement depuis la Grande-Bretagne. 
Une consommation accrue chez les 18-21ans
Une seconde filière découverte par la gendarmerie de Dreux passe par les pharmacies, bien françaises cette fois, où la kétamine se vend, légalement, sous forme de médicament liquide. L'enquête a révélé que certaines officines seraient peu regardantes sur l'absence d'ordonnance ou sur l'identité de ceux qui les produisent. Parmi les cent personnes interpellées figuraient d'ailleurs des pharmaciens.
Populaire, la kétamine? Son usage est encore circonscrit au cercle très fermé des "teufeurs", selon Catherine Reynaud, chercheur en sociologie des drogues. Cependant, le dernier rapport du dispositif Trend (Tendances récentes et nouvelles drogues, une émanation de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies) fait état d'une recrudescence de la consommation chez les jeunes de 18 à 21 ans et de sa propagation dans les milieux citadins. 
La kétamine a d'autant plus de succès qu'elle revient moins cher que la cocaïne. Un gramme coûte entre 40 et 50 euros et contient une douzaine de prises assurant une "défonce" immédiate. Une fois entre les mains des consommateurs, principalement ceux qui fréquentent les technivals, l'eau est chauffée sur une poêle ou au bain marie, jusquà évaporation et obtention d'une poudre blanche, ensuite sniffée. L'adjudant Billon et son commandant, le capitaine Frédéric Poisot, qui a dirigé l'opération, parlent de "milliers de litres qui transitent vers la France, la plupart en provenance de Grande-Bretagne." 
La lutte contre le trafic de kétamine aurait déjà produit ses effets. Depuis les interpellations de février, plus aucune rave n'a été organisée dans le département d'Eure-et-Loir, habitué à ces pratiques. De plus, lors du teknival du 1er mai dernier à Hyères-Les-Palmiers dans le Var, près de 50 000 personnes étaient attendues. Seules 6 500 ont fait le déplacement. "Ca parle dans le milieu, assure l'adjudant Billon, ils savent qu'on s'intéresse à la kétamine. Et une rave sans Super K n'est plus une rave digne de ce nom." 
Par Annabel Benhaiem, publié le 11/06/2010 à 07:51






(multi 29)

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Multisons. 4.000 teufeurs à Commana (29) les 25, 26 et 27 juin



Après Briec en 2008 et Saint-Thégonnec l'an passé, c'est Commana (29) qui accueillera cette année le multisons départemental organisé par l'association des sound-systems. 3 à 4.000 teufeurs sont attendus les 25, 26 et 27 juin dans la petite commune des monts d'Arrée.

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Il aura lieu sur un terrain privé de 15 ha "mis à disposition par un agriculteur de la commune", indique Florian Cadène, le président de l'association organisatrice. Un terrain qu'il a déniché après avoir mis une annonce dans le journal Le Paysan breton.

"On recherchait un très grand espace. On a eu une seule réponse qui correspondait à notre attente." Le dernier week-end de juin, 18 scènes regroupant 34 sound-systems finistériens viendront s'installer dans cette prairie, non loin de la zone dévastée par l'incendie d'il y a trois semaines.

"Il est fini le temps des teknivals où les sons se posaient n'importe où, avec des gens qui faisaient n'importe quoi. Aujourd'hui, notre mouvement est structuré. On agit en totale autonomie", assure Florian Cadène qui, mardi soir, a rencontré Marie-Thérèse Lancien, maire de la commune, "pour la rassurer et montrer tout notre sérieux. Elle est totalement contre, mais elle n'a pas semblé vouloir nous mettre des bâtons dans les roues".

Contactée aujourd'hui, l'élue n'a pas voulu s'exprimer sur le sujet.
Ronan Tanguy. le 22 juin 2010



(teuf Rennes)

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Une free-party ce week-end à la Prévalaye



Les fans de la culture techno devraient converger, samedi et dimanche, à l'ouest de la ville, pour la première free-party autorisée.
C'est une première. À partir de samedi midi et jusqu'à dimanche midi, le site de la Prévalaye accueillera la première free-party autorisée par la ville de Rennes. Le fruit d'un accord entre les élus rennais et le collectif des sons d'Ille-et-Vilaine réunis dans une association (L'asso rennaise). « Notre but est aussi de faire connaître la culture techno », assurent les organisateurs.
Avant que les trois murs de sons présents se déchaînent à partir de 18 h, seront donc proposées plusieurs animations : de 11 h à 12 h 30, une conférence sur la culture techno donnée par un musicologue.
Ensuite se succéderont, sur une des scènes, plusieurs groupes et Dj's. Sans oublier une expo photo ou des ateliers de création graphique.
Quant à la free, elle débutera vraiment à partir de 18 h. Une cinquantaine de Dj's devraient se relayer toute la nuit sur les trois murs de sons. Des sons qui devraient s'éteindre dimanche midi. « L'accord avec la mairie prévoit que la free ne dure que 24 heures », précisent les organisateurs.
Un week-end qui s'annonce donc assez bruyant du côté de la Prévalaye avec toujours selon les organisateurs, entre 1 000 et 1 500 teufeurs attendus. Un chiffre qui pourrait cependant être beaucoup plus important. Cette free étant la seule autorisée.
L'autre paramètre étant le temps. Mais la pluie et la boue n'ont jamais effrayé un bon teufeur.
Ouest-France | Samedi 25 septembre 2010



(teuf Mesnil-le-Roi)

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Yvelines : la police évacue une rave sauvage de 3.000 personnes


Dans la soirée du réveillon, quinze fêtards ont été arrêtés au Mesnil-le-Roi où a eu lieu un rassemblement techno improvisé dans une carrière désaffectée.
Des quelque 500 personnes interpellées lors d'une nuit de la Saint-Sylvestre décrite comme plutôt calme par le ministre de l'Intérieur, quinze l'ont été dans une carrière désaffectée du Mesnil-le-Roi, dans les Yvelines, où près de 3.000 raveurs ont participé à une fête sauvage le 31 décembre.
Selon la préfecture la "free party" a débuté vers 22h30 alors que les effectifs policiers étaient largement déployés pour sécuriser les zones sensibles du département, dans le cadre du dispositif spécifique mis en oeuvre pour le réveillon.
D'après les indications du directeur de cabinet du préfet, Michel Heuzé, les personnes interpellées l'ont notamment été parce qu'elles ont tenté de s'opposer à l'intervention des forces de l'ordre.
"Nous avons invité les raveurs à quitter les lieux avant de les laisser sur place pour mieux canaliser le flux de personnes qui auraient pu causer des troubles dans tout Mesnil-le-Roi et en gare de Maisons-Laffitte", a expliqué M. Heuzé.
Puis, les pompiers ayant relevé des taux très élevés de monoxyde de carbone liés à l'utilisation de groupes électrogènes à l'intérieur de la champignonnière, la police a progressivement fait évacuer les lieux avant minuit.
Au petit matin, les forces de l'ordre étaient encore à la recherche d'une centaine de fêtards qui se trouvaient toujours à l'intérieur de ces carrières labyrinthiques, un temps utilisées comme base militaire de l'Otan.
Outre des personnes passablement imbibées ou ayant consommé des stupéfiants qui ont été accueillies au poste médical avancé déployé sur le lieu de la rave, les médecins du Samu et les pompiers ont dû soigner trois personnes légèrement intoxiquées au monoxyde de carbone a précisé la préfecture.
Mis à jour 01-01-2011 | 18:41



(teuf Mesnil-le-Roi#)

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03.01.2011

mayaBZH · Membre +

08-01-12 01:57:13

14-07-11 · 641

  

2011




(tekos Noise)

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Noise festival : 30.000 raveurs attendus


video ajoutée le 01/05/2011:
Le NOISE festival, rassemblement festif des fans de musique techno est ouvert depuis vendredi après-midi. lors des premières 24 heures, 10 000 "teufeurs" (ou raveurs) étaient présents sur le site de Laon-Couvron d'après les services de l'Etat. Au plus fort de la manifestation, ce sont près de 30 000 festivaliers qui sont attendus. Le rassemblement doit durer jusqu'à lundi 8 heures du matin.




(tekos St Martin de Crau)

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"Lieu: Saint-Martin-de-Crau
Le CEEP (Conservatoire-Etudes des Ecosystèmes de Provence / Alpes du Sud), co-gestionnaire de la Réserve naturelle nationale des Coussouls de Crau, s’indigne de la « rave-party » qui a rassemblé environ 4000 personnes sur la Réserve naturelle le week-end du 29 avril au 1er mai 2011. Ce rassemblement illégal a eu lieu sur un site protégé abritant d’innombrables espèces animales rares, en pleine période de reproduction. Inquiet des répercussions sur la faune et la flore, le CEEP a porté plainte contre X. Les dégâts sont en cours d'évaluation."
Sources : Marsactu.fr et le CEEP

Une rave party illégale organisée par des insoumis



A première vue, ce n’était qu’une rave party illégale. Mais le rassemblement qui a attiré entre 2500 et 4000 teufers venus se caler devant une trentaine de sound systems pendant trois jours était en fait le pendant non autorisé du Noise festival, qui se déroulait en parallèle sur une base militaire dans l’Aisne.

Des 'insoumis' qui ont du mal a assumer le pacte passé avec le ministère de l’Intérieur, ont envahi, par vengeance, la réserve naturelle nationale des Coussouls de Crau.  Le problème, outre la violation d’un prévisible arrêté préfectoral « d’interdiction de tout rassemblement festif à caractère musical » c’est que la fête a eu lieu sur ce qui a pu sembler à certains un champ de cailloux avec un peu de vert autour, mais est en fait la dernière steppe aride d’Europe, avec une longue tradition de pâturages. « En pleine période de reproduction (notamment d’espèces rares comme le Ganga cata, ou le Faucon crécerellette, ndlr), on ne pouvait pas faire pire », peste Jean Boutin, directeur du Conservatoire Etude des Ecosystèmes de Provence (CEEP), l’un des gestionnaires de la réserve naturelle des Coussouls de Crau, à l’ouest des Bouches-du-Rhône.

Le communiqué du CEEP:  -Communiqué de presse-



Le CEEP dénonce une atteinte grave au patrimoine naturel de la Réserve des Coussouls de Crau

Un acte irresponsable
Vendredi 29 avril 2011, à partir de 22h00, la manifestation s’est installée sur cet espace naturel d’intérêt national et européen, sur une propriété privée, autour d’une bergerie abritant 1700 brebis. Samedi 30 avril et dimanche 1er mai, les agents et le co-directeur de la Réserve naturelle se sont relayés sur place pour assister les gendarmes et tenter de limiter les atteintes au milieu naturel. Le CEEP dénonce ainsi :
- l’impact de ce rassemblement sur la faune locale (nuisances sonores, présence humaine massive, divagation de chiens…) et l’impact de la circulation et du stationnement hors-piste de plus de 1000 véhicules dans le milieu naturel ;
- le non-respect de la législation d’un espace protégé qui offre une biodiversité exceptionnelle et un espace de quiétude ;
- l’acte de violence dont a été victime le berger, qui tentait de protéger un agneau de l’attaque d’un des chiens appartenant à un participant ;
- l’atteinte à une activité agricole traditionnelle et emblématique de la région ;
- les dégradations subies par la bergerie datant du 19e siècle, patrimoine culturel régional, autour de laquelle s’est tenu l’évènement.

La rave de trop
Sans juger les manifestations musicales tant qu’elles se tiennent dans un cadre légal, le CEEP a malheureusement dû déplorer à plusieurs reprises la tenue en toute illégalité de raves-parties sur la Réserve naturelle des Coussouls de Crau, et demandait depuis longtemps que des mesures fortes soient prises pour dissuader ces manifestations dans les espaces protégés. Le CEEP se réjouit donc que, pour la première fois dans une manifestation de cette ampleur, les force de l’ordre aient saisi l’ensemble du matériel de sonorisation. Le CEEP espère que cela aura un réel effet dissuasif pour proscrire ces évènements écologiquement dévastateurs qui vont à l’encontre de la protection d’un site naturel.
   Le CEEP tient également à saluer la détermination des éleveurs qui ont protesté dimanche matin contre la tenue de cette rave, en dressant un barrage sur la RN568 entre Mas-Thibert et Fos. Le CEEP s’associe à leur indignation pour la dégradation de ces terres pastorales et des équipements agricoles.

La steppe de Crau : un milieu particulier
Cette rave-party est d’autant plus inacceptable qu’elle a lieu sur un milieu steppique unique au monde. Classé Réserve naturelle nationale depuis 2001, le coussouls de Crau est un espace privilégié de reproduction d’espèces rarissimes comme le Ganga cata, ou le Faucon crécerellette. Depuis 2004, le CEEP, co-gère la Réserve naturelle avec la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône. La gestion mise en place vise à maintenir la biodiversité de cet espace naturel pâturé par les moutons depuis des millénaires.
ven, 06/05/2011 - 22:16



(multi 35)

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Gahard (35). Une rave organisée les 7 et 8 mai


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La fête « multisons », organisée une fois par an en Ille-et-Vilaine, devrait se tenir les 7 et 8 mai prochains, à Gahard, commune de 1 200 habitants au nord de Rennes. Une demande a été déposée en préfecture par les organisateurs. 5 000 personnes sont attendues.
Une rave avait déjà eu lieu dans la commune, en octobre 2009. Les organisateurs avaient loué un terrain à un propriétaire privé.
faits divers -le mercredi 27 avril 2011



(multi 22

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Senven-Léhart (22). Très encadré le multison n'attire pas la foule


Le multison de Senven-Léhart (22) n'a pas attiré la foule des teufeurs, hier après-midi, mais de nombreux curieux venus des environs. Un brave papy de 90ans, qui «voulait voir ça avant de mourir», a même été reconduit chez lui par les pompiers après avoir tranquillement partagé une bolée dans un des bars des sounds systems. Ambiance tranquille, donc, sur le site de 3ha mis à disposition par un agriculteur de la petite commune, après une réunion jeudi soir qui a tenté de rassurer les riverains.

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La population locale n'a pas hésité à se mêler aux teufeurs, hier après-midi, sur le site prêté par un agriculteur de Senven-Léhart. Photo C.M.



Aucune évacuation sanitaire
Hier, à 18h, la préfecture dénombrait 1.136 personnes et 531véhicules sur le site, soit deux fois moins que l'an dernier, lors du troisième multison costarmoricain qui s'était tenu sur un chantier de la RN164, à la hauteur de Saint-Caradec. Toujours à cette heure, 23personnes avaient été prises en charge par les pompiers mais aucune évacuation sanitaire n'était à déplorer. «Cela se passe bien, les riverains sont peu embêtés et on n'entend rien dans la commune», commentait le directeur de cabinet du préfet, Étienne Brun-Rovet.

Les lieux libérés pour demain, 20h
Une partie du terrain est réservée au parking tandis qu'une autre abrite les sons, neuf scènes, orientées vers la colline, selon les instructions des services de l'État. Aux abords du site, 230 gendarmes assurent la sécurité en rotation tandis que les pompiers et la sécuritécivile gèrent les éventuelles dérives. «C'est l'idée d'un multison déclaré, avec des organisateurs», commente encore le directeur de cabinet. Celui-ci confirme que les sons seront éteints aujourd'hui, à 14h, et que le site sera rendu nettoyé, demain, à 20h. À noter que les lieux, équipés de toilettes sèches et de conteneurs à poubelles, étaient encore propres, hier, en fin d'après-midi.
Catherine Merrer | le 12 juin 2011



(multi 29)

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Riec-sur-Bélon (29). Les teufeurs du multison finistérien sont arrivés!


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Jeudi soir, les riverains de Sainte-Marguerite ont rencontré les organisateurs, la gendarmerie, les élus, la préfecture, lors d’une réunion à l’espace Mélanie, pour se faire expliquer le fonctionnement du multison.

Entre 4 000 et 5 000 personnes sont attendues ce week-end dans la prairie Sainte-Marguerite de Riec-sur-Bélon (Finistère), pour l’unique festival multison du Finistère qui réunira 13 scènes et 17 sound-systems des associations finistériennes.

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Jusqu’à 18 h, les musiciens des Sound-systems ont préparé leur scène dans la prairie Sainte-Marguerite.



Ce vendredi après-midi, la gendarmerie mettait en place ses premiers contrôles aux abords de Riec-sur-Bélon. Les autorités s’attendaient à avoir deux pics d’affluence, entre 20 h et 23 h, et demain samedi, entre 19 h et 22 h. Les premiers teufeurs sont en effet arrivés dans un flux étiré tout au long de la journée. Certains à pied, d’autres dans des camionnettes bariolées.

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Les jeunes teufeurs sont arrivés hier soir.



vendredi 24 juin 2011



(multi 29#)

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Multison. Les festivaliers au rendez-vous



Ambiance festive hier après-midi à Riec pour le Multison qui se termine ce soir. Jusqu'à 5.000festivaliers auront participé à cet événement très encadré.
Hier après-midi, 4.000 festivaliers et environ 1.000 véhicules se trouvaient sur le terrain de 10ha loué par un agriculteur de Riec. Au milieu de l'après-midi un flot régulier de voitures continuait à investir le terrain pour profiter de la dernière soirée de musique techno. Jusqu'à 5.000 participants étaient attendus.

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Riec a rassemblé ce week-end entre 4.000 et 5.000 festivaliers, largement encadrés par les services de sécurité.



«C'est une ambiance bon enfant»
De nombreux curieux habitant les environs venaient voir comment se déroulait la fête, à l'image de ce couple de retraités accompagnés de leur petit-fils et visiblement compréhensifs: «C'est une ambiance bon enfant. Nous aussi nous avons été jeunes». Dans le bourg de Riec, quelques habitants se plaignaient du bruit qui aurait porté jusqu'à Moëlan dans la nuit de vendredi à samedi. L'orientation du vent devait cependant y jouer, certains riverains de Pont-Aven estimant ne pas avoir réellement été perturbés par la musique alors que la commune touche le terrain.

Quelques incidents mineurs
Hier, à 16h, les pompiers dénombraient huit évacuations. Mais uniquement des blessures bénignes étaient à déplorer. Aux abords du site, 75 gendarmes assuraient la sécurité en rotation. L'identité de chaque participant était relevée à son entrée tandis qu'à la sortie des contrôles d'alcoolémie et de stupéfiants étaient effectués sur les conducteurs. Une dizaine de cas se sont avérés positifs. L'ambiance tranquille qui régnait à 16h, hier, n'allait pas durer longtemps, juste le temps d'une pause pour nettoyer le site. Puis la musique reprenait de plus belle pour ne terminer que ce soir, à 18h.
le 26 juin 2011



(teuf Jessains)

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"C'était le samedi 23 juillet au soir"



(multi 56)

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Silfiac (56). Multisons : entre 8.000 et 11.000 festivaliers



Si le maire de la commune de Silfiac (56), Serge Moëlo, continue de dire son mécontentement quant à l'organisation de cette manifestation- «il y a bien d'autres terrains, militaires notamment ailleurs, qui conviendraient mieux à ça» commente-t-il-, il veille cependant «à s'impliquer un maximum pour faciliter le déroulement de cette rave et faire que la population locale soit protégée au mieux», disait-il hier soir. Il a beaucoup de mal à admettre que l'État cautionne ce type de manifestation en zone rurale, et «où circulent autant de produits illicites».

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Hier après-midi, une forte chaleur régnait sur Silfiac, les pompiers n'ont pas hésité à arroser les raveurs pour les rafraîchir.
Photo V. L.M.


Information et prévention

Le préfet du Morbihan, Jean-François Savy, qui s'est rendu sur place a pu évoquer la question avec des représentants des associations de prévention qui tiennent des stands au coeur même de la manifestation. Dès le premier jour, ils étaient 800 à venir demander des renseignements ou des bouchons d'oreilles, des préservatifs ou des kits d'injection stériles... Deux cents, hier en fin d'après-midi.

Avec plus de 5.000 teufeurs dès la première soirée et 8.000à 11.000 festivaliers attendus,hier soir, le multisons de Silfiac connaît une très forte affluence. Si les services de soins étaient bien occupés, il s'agissait surtout de «bobologie» et d'insolations. D'ailleurs, hier, dans l'après-midi, durant une interruption du son, les pompiers ont arrosé la foule, pour un rafraîchissement. Jusqu'à demain matin, un PC sécurité permet d'encadrer l'événement.
Valérie Le Moigne | le 2 octobre 2011



(halloween Flassan)

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Publié le 31/10/2011



(Fos sur mer)

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Une rave party a une nouvelle fois investi un terrain de la Crau au niveau du rond point de la Fossette entre Fos et Port St Louis.
    Une rave bien bruyante, entendue sans problème sur Istres, et qui a une fois de plus excédée les riverains. Hervé Rico était en direct de la rave dans le journal de 7h sur maritima radio. Il a notamment expliqué que des défenseurs de la nature, élus et responsables d'associations, ont commencé à se rassembler sur place pour dénoncer une "rave très sale dans une zone naturelle ou des gens travaillent, où il y a des éleveurs et des chasseurs."
    A noter que selon Hervé Rico, la rave devrait se terminer mardi matin.
31 oct. 2011



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Sainte-Néomaye. Une rave-party le long de l'autoroute


Sainte-Néomaye. Samedi et dimanche, les gendarmes autoroutiers et ceux de la communauté de brigades de Saint-Maixent sont intervenus à deux reprises pour une rave-party organisée le long de l' A 10, à Sainte-Néomaye.
L'un des raveurs était l'homme qui a été interpellé dimanche après-midi à La Crèche pour conduite sous l'emprise de produits stupéfiants.
mardi 08 novembre 2011 source



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Publié le 14.11.2011



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le 15-11-2011

Nevrakse · Moderateur

09-01-12 13:30:53

16-10-11 · 4 285

  28 

whoouaaaaaa y'en a la masse la !!!

lapin · Administrateur

01-05-12 23:58:20

11-07-11 · 13 872

  81 

Gros Up pour le travail de Maya qui continue d'apporter très souvent du contenu à cette page désormais plus complète que celle proposée par wikipedia ( tout de même !!)

Bravo l'artiste bravo-encouragements-994

Ps : désolé de m'être trompé de message smile

REEPAIL · Sound System

22-04-13 23:56:51

25-02-13 · 140

  

la c est claire faut qui arrête je c est pas a quoi il tourne mais çà doit être puissant !!!:lol:

A FORCE de teufé, le teufeur,  veux teufé !!!

REEPAIL · Sound System

22-04-13 23:58:12

25-02-13 · 140

  

je veux bien mais les deux dauphin  c louche!!

A FORCE de teufé, le teufeur,  veux teufé !!!

lapin · Administrateur

31-03-14 19:52:22

11-07-11 · 13 872

  81 

Très grosse mise à jour de ce post, vu que l'ensemble des illustrations liens etc étaient morts.

Tout est désormais disponible jusqu'à 2011, pour le reste on verra hin smile.

Encore un grand merci à mayaBZH pour ce post qui nous a permis d'être cité sur Wikipedia smile

KA.PICK · EnvironMentally Green

01-04-14 13:23:46

04-09-12 · 1 779

  45 

Trés bon topic, merci d'avoir rassemblé toutes ses archives.

Dernière modification par KA.PICK (01-04-14 17:54:05)

« Si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l'homme comme elle est, infinie. » William Blake

lapin · Administrateur

01-04-14 17:05:19

11-07-11 · 13 872

  81 

Merci KA.PICK, corrigé et ajouté au post.

Peut tu enlevé tes images de ton post du coup stp ? Merci.

lastico · Bass Traveller

02-12-15 00:05:41

23-06-15 · 143

  

Il en manque une  ! lol héhé je rigole.
merci pour tout ces bons souvenirs. ya du niveau.

lapin · Administrateur

02-12-15 13:23:38

11-07-11 · 13 872

  81 

Bah si maya venait encore je suis sur qu'elle te remercierait pour ton retour. Pour ceux qui apprécient les archives, ou qui en on encore à disposition un gros projet va bientôt voir le jour (quand exactement je ne sait pas) et qui devrait bien faire plaisir. Souspens  stan

mayaBZH · Membre +

19-11-16 08:28:44

14-07-11 · 641

  

YES MERCI!! big_smile