Décès suspect d'un 'raveur' dans les Yvelines.
VERSAILLES (AFP) - Un homme de 25 ans est décédé dimanche matin à l'issue d'une rave-party à Longvilliers (Yvelines), et l'autopsie de son corps, pratiquée mardi, devrait permettre de déterminer les causes de sa mort, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Des analyses toxicologiques, dont les résultats devraient être connus mercredi, ont également été ordonnées par le parquet de Versailles, afin de déterminer si le décès est lié à la consommation de stupéfiants, révèle mardi le Parisien.
Dimanche, au petit matin, les gendarmes, qui venaient de mettre fin à une rave-party réunissant un millier de personnes le long de la ligne TGV Atlantique à Longvilliers (Yvelines), avaient retrouvé le jeune homme inanimé dans un chemin.
Malgré l'intervention rapide des secours, la victime, originaire de Tours, était décédée pendant son transfert à l'hôpital.
L'organisateur de la soirée, âgé de 25 ans et habitant Orléans, qui avait été placé en garde à vue, a été remis en liberté lundi soir.
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Drame à Longvilliers (Yvelines). Un mort à la fin de la rave-party.
Fatale soirée à la rave-party de Longvilliers (Yvelines). Dimanche matin à l'aube, alors que les gendarmes finissaient d'évacuer plus d'un millier de personnes rassemblées depuis la veille au rythme de la musique techno, ils ont découvert un jeune homme de 25 ans gisant dans un état critique sur un chemin boueux. Malgré les soins de réanimation cardiaque et respiratoire prodigués par l'un des militaires, puis par les services de secours arrivés sur place, le garçon est décédé pendant son transfert à l'hôpital. Les résultats de l'autopsie qui doit être pratiquée aujourd'hui à l'institut médico-légal de Garches (Hauts-de-Seine) permettront de déterminer si les causes de la mort sont liées à la consommation de stupéfiants.
Aucune mesure de sécurité.
Quelques amis de la victime, entendus comme témoins par les enquêteurs, ont d'ailleurs confirmé la circulation de substances hallucinogènes et notamment de la « kéti » (kétamine) au cours de cette soirée. Hier soir, le parquet de Versailles a demandé la remise en liberté de l'organisateur de cette soirée un jeune de 25 ans habitant Orléans (Loiret), placé en garde à vue à la gendarmerie de Saint-Arnoult-en-Yvelines depuis dimanche matin. Si l'autopsie révèle une mort par overdose, il sera de nouveau convoqué et pourrait être mis en examen pour homicide involontaire et mise en danger de la vie d'autrui.
Les aficionados de cette nuit techno étaient majoritairement provinciaux, à l'image de la victime, originaire de Tours. Ils s'étaient installés sur un vaste terrain surplombé par un pont d'autoroute, à proximité d'une voie TGV, à la limite entre les départements des Yvelines et de l'Essonne. C'est vers 01 h 30 du matin que les gendarmes ont intercepté un message Internet diffusant aux adeptes le lieu de rendez-vous choisi pour la rave. Une vingtaine de militaires se sont alors rendus sur place. Ils ont dû longuement parlementer pour convaincre les jeunes raveurs de remballer leur matériel. Après trois heures de négociations parfois tendues, la foule s'est enfin décidée à lever le camp.
Cette soirée se déroulait dans un total désert sécuritaire : 'Des centaines de voitures étaient garées n'importe comment sur le chemin de terre réservé à la SNCF. En cas d'accident, les services de secours n'auraient jamais pu intervenir' explique-t-on à la gendarmerie de Rambouillet.
Source AFP et le Parisien via : http://www.touarek.org