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lapin · Administrateur

07-05-18 11:10:39

11-07-11 · 13 872

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Rave-party : le ras-le-bol des habitants
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Le collectif anti-raves espère qu'une solution sera trouvée lors de la réunion.




Depuis plusieurs années, les habitants du secteur de Pouzilhac et des communes alentours vivent au rythme des rave-party, une bonne partie de l'année. À tel point qu'un collectif anti-raves a été créé en novembre 2017. Il se compose actuellement d'une dizaine de membres, issus de plusieurs villages, ainsi que de nombreux soutiens. Son but est de sensibiliser les autorités sur le fait que ces “fêtes sauvages” sont de plus en plus nombreuses. Un véritable ras-le-bol qui a d'ailleurs conduit le maire de La Capelle-Masmolène à prendre un arrêté interdisant les raves sur sa commune.

“Pour répondre à la protection du feu, on recalibre les DFCI (défense des forêts contre l'incendie) et les raves profitent de ces infrastructures avec les dégradations et nuisances que cela implique. L'idéal serait que tous les maires concernés prennent le même arrêté, avec le soutien du service de l'état”, estime Thierry Astier, le maire de Pouzilhac.

Des arrêtés préfectoraux ont déjà été pris dans le Gard, notamment sur le secteur du bois des Lens (dix-neuf communes concernées). Un arrêté qui avait été attaqué et annulé en 2016. Mais que la préfecture avait repris en 2017, sans qu'il n'y ait de recours. Et qui devrait être repris en 2018. L'administration suit aussi, de très près, le secteur de Pouzilhac. En 2016, l'association Freeform avait attaqué l'arrêté du bois des Lens.


Cette association de défense et de soutien de la fête libre, créée en 2014, subventionnée à hauteur de 70 000 € par an par la DJEPVA (Direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative), via le ministère de la Jeunesse et des sports, a pour objectif de “trouver des solutions pour que la fête libre puisse exister sereinement et sorte du conflit avec les institutions”. Sur son site, Freeform précise : “Une rave doit se dérouler dans de bonnes conditions, en respectant le public, les sites, les riverains et l'environnement.”

Mais les citoyens qui sont confrontés à ces “teufs” ne peuvent que constater qu'il y a un fossé entre les écrits et la réalité. “Nous passons des week-ends entiers avec le son des basses qu'on entend vibrer jusque dans la maison, de jour comme de nuit, même avec les fenêtres et les volets fermés. C'est invivable”, explique Didier, un habitant.

De son côté, Sylvie déplore qu'“aujourd'hui, des conditions drastiques soient imposées par les autorités, pour toutes les fêtes de villages organisées légalement. Et pour ces fêtes libres, considérées comme illégales, tout est possible !”.

Paulette, elle, trouve que “parler de rassemblement festif, c'est édulcorer la réalité”. Quant à Dominique et Myriam,qui ont des chambres d'hôtes, ils ne supportent plus que leur activité soit ainsi malmenée.

Le collectif est très motivé, et a même rallié à sa cause le président du Sivu (syndicat intercommunal à vocation unique) de L'Yeuseraie et des communes forestières du Gard, un soutien de poids. De nombreux ministères comme Jeunesse et sport, Santé, Écologie, Intérieur, sont actuellement interpellés par le collectif. En espérant qu'une solution puisse être rapidement trouvée le mercredi 16 mai, lors d'une réunion où sont attendus le préfet, la sénatrice, les députés, plus de trente maires et le commandant de gendarmerie.

Contact : On va pas non plus leur faire de la pub.



Source : Le Midi-Libre et merci à Valentin

Nevrakse · Moderateur

07-05-18 14:53:02

16-10-11 · 4 285

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On va pas non plus leur faire de la pub lol lol lol

Gravity · Bass Jedi

08-05-18 14:10:39

25-08-12 · 629

a monpel passé un temps il y avait une brigade de gendarmerie anti rave mais une asso....MDR

lapin · Administrateur

19-05-18 11:24:44

11-07-11 · 13 872

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FAIT DU JOUR Un collectif et des maires veulent en finir avec les rave party
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Une trentaine de maires, ainsi que des gendarmes des brigades de Bagnols, Laudun et Remoulins ont répondu mercredi après-midi à l’appel du Collectif anti rave, à Pouzilhac.




Un collectif créé en novembre 2017 par des habitants de l’Uzège et du Gard rhodanien, excédés par les nuisances sonores issues des rave party.

« Les rave party, on n’en veut plus ! »

« Le collectif a vu le jour en novembre dernier, suite à une rave party à la Capelle-et-Masmolène, en sachant qu’on a eu des rave party un week-end sur deux entre le printemps et l’automne 2017 », explique Dominique, gérante de chambre d’hôtes et membre du collectif. Ils dénoncent pêle-mêle des nuisances sonores « sur plusieurs kilomètres », la dégradation des forêts et des pistes ou encore des problématiques de sécurité. « Il y a des problématiques, la question des nuisances sonores est une réalité », reconnaît Samuel Raymond, coordinateur de l’association Freeform, qui a pour but de travailler à la médiation et à la concertation sur ces sujets à l’échelle nationale.

Quant aux autres problématiques soulevées par le collectif, comme l’abandon de déchets ou la dégradation des DFCI, Samuel Raymond rappelle que « des sanctions existent et la gendarmerie les applique. » En 2017, 19 rave party ont été dénombrées sur le territoire de la compagnie de gendarmerie de Bagnols, qui comprend le Gard rhodanien et l’Uzège, et 9 depuis le début de l’année. C’est trop pour le collectif, dont une des membres nous lâche en début de réunion que « le but est qu’il n’y ait plus du tout de rave party dans le Gard, on n’en veut plus ! »

Pour y parvenir, le collectif fait circuler une pétition et demande un arrêt préfectoral interdisant purement et simplement ce type de rassemblement festif sur le territoire du département, sur le modèle de celui pris en 2016 par le préfet pour le massif du bois des Lens. Seulement voilà : l’arrêté a été attaqué par l’association Freeform, et le tribunal administratif a annulé l’arrêté. Normal le coordinateur de l’association Freeform : « la loi c’est la loi, elle est la même pour tous, et la liberté de se réunir est un droit constitutionnel. »

« Ça a refroidi la préfecture, affirme le premier-adjoint au maire de Lirac et président des communes forestières du Gard Cédric Clemente. Ils (la préfecture, ndlr) nous ont dit qu’ils travaillaient sur un nouvel arrêté étendu à notre zone, par contre ils ne garantissent rien. L’objectif est de déposer un nouvel arrêté avant la mi-juin. » La commune de la Capelle-et-Masmolène n’a pas attendu pour prendre un arrêté que la plupart des maires participants veulent dupliquer dans leur commune, arguant du fait qu’il n’aurait pas été attaqué en justice. Pas un argument pour Samuel Raymond : « leurs arrêtés sont complètement absurdes, puisqu’ils ne peuvent interdire que les manifestations de plus de 500 personnes, sauf que ces rassemblements sont déjà soumis à déclaration en préfecture. Ils interdisent ceux qui voudraient faire les choses dans les règles. » Pire, « tous les arrêtés qui tendent à interdire de manière générale ces rassemblements ont toujours été déclarés illégaux », ajoute-t-il.
« Il y a un réel déficit de dialogue »

Alors que faire ? « À la prochaine rave il faut faire un coup d’éclat et se mobiliser », lance Cédric Clemente. La gendarmerie, par la voix du capitaine Urena, avance des mesures préventives, comme « la sensibilisation des organisateurs aux risques, une veille sur internet et la détection des convois », et un volet répressif qui consiste en la verbalisation des infractions commises dans le cadre des fêtes. Et encore, la détection des convois transportant l’imposant matériel nécessaire pour les rave party est de plus en plus difficile : « les organisateurs s’adaptent, ils transportent les murs de son dans de multiples petits véhicules pour se dissimuler », explique l’adjudant-chef Gaudin, de la brigade de Remoulins. Or, poursuit-il, « une fois qu’ils sont installés c’est trop tard. » Alors les gendarmes recommandent notamment aux propriétaires des terrains de labourer les champs pour empêcher les véhicules de passer.

Bref, on n’a pas ressenti lors de cette réunion, où des propos caricaturaux sur les teufeurs ont été tenus par moments, une volonté franche de discussion et de concertation, pourtant réclamée par Freeform. « Il faut que les maires se rendent compte que les organisateurs sont issus à 80 % d’un rayon de 100 km autour de la fête (*). Ce sont des jeunes à eux, c’est une partie de leur population ! affirme Samuel Raymond. Il faut co-construire, discuter et ne pas être dans une logique d’opposition à leur jeunesse. Il y a un réel déficit de dialogue. »

Pour lui, le problème vient « de l’absence de lieux pour que toute une partie de la jeunesse puisse s’exprimer. » Un problème survolé lors de la réunion de mercredi, simplement évoqué par le maire de la Bastide-d’Engras, Pascal Gisbert, ce à quoi la salle répondra en substance qu’il n’avait qu’à le faire sur sa commune.

On le voit, le sujet reste sensible. Pourtant, il va falloir s’y mettre, à la concertation : l’Occitanie fait partie des régions pilotes d’un plan gouvernemental sur la question des rave party. « Le ministère de l’Intérieur veut mettre en place de la concertation, note Samuel Raymond. Courant 2018 ou début 2019 une free party sera organisée dans le Gard, légalement et en concertation avec la préfecture, et ce sera pour les maires l’occasion de venir et de rencontrer des jeunes de leur secteur. » Et peut-être enfin une opportunité de faire avancer les choses.

* D’après une enquête réalisée par Freeform auprès de 800 organisateurs de free parties en France.



Source : Objectif Gard

KéRibou · Bass Explorer

20-05-18 05:07:11

21-02-18 · 63

  

Dans tous les cas, la free est présente depuis plusieurs dizaines d'années, et elle persiste malgré tout.
De plus en plus de jeunes (ou de moins jeunes tongue) se lancent dans l'aventure sans peur !
Le mouvement persistera.

- K r b -
"Ce n'est pas parce que tu as un appareil photo que tu es photographe"
"Ce n'est pas parce que tu as un contrôleur que tu es DJ"
"Ce n'est pas parce que tu as FL Studio que tu es compositeur"