Les réseaux sociaux ammènent une nvelle génération de Raveurs

C'est après minuit dans un bâtiment, dans l'est de Londres au sein d'une université réinvestit pour l'occasion. Des centaines de fêtards dans la vingtaine dansent face à un mur de haut-parleurs, qui crachent de la grosse Drum&Bass associé au rap d'un MC. A l'étage, une file d'attente serpente non loin d'une petite table, où un homme vend des ballons pour une livre. Une jeune fille en achète un et repart vers le Dance Floor inhaler son oxyde nitrique - gaz hilarant - avant de le partager à son ami. Pour les prochaines 36 heures, l'étroite route extérieur est bouchée par des camionnettes, voitures et taxis arrivant et repartant. Environ 1000-1500 personnes vont et viennent jusqu'à ce qu'un tuyau casse et inonde le sol, et les Squatters du bal costumé de la Saint-Valentin pour une fin de soirée abrupte.

Oui, les raves illégales - Ces  soirées dans des entrepôts secrèt, synonyme de jeans baggy et de sifflets lumineux - sont de retour.

Oscar, 35 ans, dirige une entreprise de nettoyage. Nick, 24 ans, travaille comme consultant en marketing dans l'industrie de la défense, ayant récemment quitté une banque d'investissement multinationale. Tous les deux font partie d'une nouvelle école de promoteur de Rave party qui utilisent Facebook plutôt que des flyers pour organiser leurs free parties. Les crews sont fleurissent un peu partout à travers le pays. Certains de ceux avec qui travaille avec Oscar, il me dit, ont appris le métier de leurs parents, la première vague d'organisateurs de raves.

La pages Facebook utilisées par Nick et le Sound System d'Oscar ont environ 10 000 abonnés. Nick gère le line-up - l'évaluation des sons Soundcloud envoyés par ceux qui veulent jouer à la soirée - et écrit le texte promotionnel en ligne.Les réponses sur Facebook sont un indicateur fiable pour savoir combien de fût de bières ou de ballons de protoxyde d'azote dont ils ont besoin pour vendre aux raveurs. "Sommes-nous déjà plus de 2.000 ?" demande Oscar comme ils prévoient une autre free party Project X. «J'ai invité 300 personnes un plus tôt aujourd'hui."

Des dizaines d'autres Sound System opèrent dans la ville, avec l'économie naissante "Rave" construite sur les prêts hypothécaires défaillants . Les fêtes ont souvent lieu dans des propriétés que les banques ont saisies,et qui se trouvent à l'abandon. Endroit parfait pour mettre en place rapidement, une rave, et partir. "Tout le monde veut mettre la main sur la scène rave renaissante», reconnaît Oscar. «En regardant comment la police est laxiste à ce sujet, je sens qu'il y a quelque chose qui ce prépare. Une Autre loi bannissant le skwattage, peut-être."

Entrée d'une Rave illégale dans un entrepôt abandonné dans l'est de Londres.

Tout comme avant, un air de menace morale pèse sur la scène rave. En Décembre, un adolescent a été poignardé et un policier blessé à la fête d'Oscar :  Santa Stomp Party à Wapping, avec les politiciens locaux appelant à ce que les sites des rave party soient sécurisés contre les «fauteurs de troubles». Et Même si, les médias sociaux ont joué un rôle. "[L'adolescent] a bien récupéré et nous avons attrapé le petit bâtard qui l'a fait, mais il a jeté une ombre au-dessus de nos soirées», dit Oscar. Comment le coupable a été pris? «J'ai eu 2500 personnes ici, donc nous l'avons eu sur le net et nous avons trouvé une photo de lui. Nous avons pris la photo avec nous à l'hôpital et l'enfant l'a reconnu, de sorte que les flics ont repris le flambeau à partir de là."

Je parle d'abord à Oscar et Nick pendant qu'ils sont en train de renforcer leur activité en investissant dans leur propre Sound System. Nous nous dirigeons vers un garage à Croydon groupé avec un autre crew, ou les deux sont à la recherche de deux nouveaux "Scoop" (Enceintes) et un ampli. «Nous sommes un réseau -. Nous nous connaissons tous à travers le pays. Dans quelques semaines, nous avons quelqu'un de Nottingham qui vient jouer à notre teuf», dit Oscar. C'est internationale, aussi. "Nous faisons la France en Mars."

Personne n'est dans le délire pour devenir riche. «J'ai mis plus d'argent de ma poche que je n'en ait gagné», dit Oscar. Il lui a coûté environ £ 7000 (environ 9000€) pour mettre sur pied un nouvel ensemble - haut-parleurs de 8000 watts, platines Technics, consoles CDJ,  Console de mixage, des lasers et lumières et un rack d'amplis de qualité - et tout sa c'est avant de commencer à compter l'argent nécessaire pour le carburant, l'entretien et pour payer les squatters pour obtenir des conseils de localisation. Il reste en contact avec des groupes de personnes qui scrutent Londres pour trouvé les bâtiments appropriés (appelés «Goers»). Ils entrent tel des sans-abris, et informent la police de leur nouvelle demeure, et Oscar commence à planifier une fête dans le bâtiment qui est théoriquement leur maison. Une fois le Sound System en place, une messagerie vocale est enregistré sur un numéro de téléphone révélant l'emplacement de la soirée. Le numéro de téléphone est inscrit sur leurs pages Facebook. Ensuite, les portes s'ouvrent. Entre le moment où l'affaire contre les squatters d'origine arrive au tribunal à la cour et que les huissiers de justice soient nommés pour les expulser, cela peut prendre des semaines, puisque le bâtiment a entre temps servi comme un lieu de fête.

Comme Oscar et Nick, la plupart des promoteurs ont un emploi le jour et sont dans la scène parce qu'ils sont eux mêmes raveurs. Leur seule source fiable de revenus lié aux fêtes est le PAF et la vente des ballons de protoxyde d'azote. Étant donné que les DJs populaires doivent être payés au moins une somme symbolique et que les entreprises de sécurité sont payer 10 £ de l'heure pour chaque videur, il y a peu de profit à faire.

Les raves sont appelés «free parties» non pas parce qu'ils ne facturent pas pour les billets, mais parce qu'ils sont exempts de restrictions. Personne ne s'inquiète de la fumer ou de prendre des drogues. "Nous vous laissons faire ce que vous voulez», dit Nick. «La sécurité ne jette que ceux qui agissent de manière agressive. Vous serez palpé pour le verre et les armes. Sinon, vous êtes totalement libre."

Tout deal se fait habituellement par de la "petite friture" freelancer qui paient généralement leur route avec certains de leurs produits. Les Trafiquants de drogue les plus importants ont tendance à ne pas être mis en cause - les millions de livres généré par le deal pendant les raves des années 90 ont fini par attirer l'attention de la police, et à son tour tué la scène. L'idée, dit Oscar, est que « ici que nous vivons d'abord par les lois du terrain, puis par le gouvernement -. C'est une différence." La police semble être pleinement consciente de cette philosophie et relativement à l'aise avec elle: à une fête ou je vais, dans Beckton, à l'est de Londres,  la police arrive uniquement pour la distribution de tracts sur les dangers de la drogue et ensuite s'en va.

Lors de la première rave ou je suis allé, dans un entrepôt à Silvertown, il n'y avait pas de DJ tête d'affiche - il a été débauché par une soirée rival -

À 10 heures, avant que l'événement n'ait commencé, il y a un cri de "Old Bill!" et deux policiers en civil entrent. Oscar fait une annonce: «Mesdames et messieurs, la police est ici pour jetez un coup d'oeil, S'il vous plaît restez calme.». Ils quittent l'endroit après cinq minutes, apparemment satisfait, et les test sonores reprennent. A 11 heures, il y a une panne de courant et les deux system cut. Un ingénieur en bottes en caoutchouc raccorde les deux systèmes et le panneau électrique principal,  qui finalement tiendras et fonctionnera jusqu'à la coupure finale aux alentours de 7 Heures.

"Regarde ce qu'un petit post Facebook peut faire»,  Oscar dit la semaine d'après, à la fin d'une autre teuf, en me tendant une bière à l'arrière de sa camionnette. Environ 150 personnes avaient investit une usine de transformation alimentaire à Stratford, avec un préavis de seulement six heures autour de la soirée, les lumières découpent les silhouette des danseurs contre les murs en acier : ombres mouvantes en violet et vert. L'événement défendait une cause charitable: le PAF (5 £) été reversés à une famille qui avait récemment subi un décès. «Nous avons besoin de nettoyer la marque un peu», fait remarquer Oscar.

Bien que les raves illégales ont été un incubateur pour la musique et la danse des scènes électroniques - Wiley and Roll Deep Crew aurait débuté leurs live dans les raves - vous n'entendrez pas beaucoup d'artistes qui ont fait le crossover du grand public en parler. La couverture médiatique de la scène tekno a été tellement toxique si longtemps que peu d'entre eux admettrais une connexion (même si certains noms d'artistes apparaissent toujours gratuitement aux squat party). Certains channel overground soutiennent ouvertement le mouvement, parmi eux les stations de radio primés Freek FM (qui joue House et Garage) et Kool London (drum'n'bass). Allumez Freek et vous pouvez entendre DJ Madness téléphoner aux célèbres "Party Line" pour connaitre les prochaines Skwat party. Mais c'est à peu près où l'overground s'arrête.

Donc, qu'est ce qui maintient ceux de cette scène impliqué , week-end après week-end, dans le transport de tonnes de matériel  dans des entrepôts, des usines et des bâtiments institutionnels? "Il ne s'agit pas de la drogue ou de l'argent maintenant», dit Nick. Au lieu de cela, cela semble être l'excitation de faire partie de la culture underground de la Grande-Bretagne. "Facade en veille! Appelez les lignes habituelles après 21 heures pour l'emplacement. Rendez-vous devant le stack", dit une note enregistrée sur son téléphone, prêt à être diffusé chaque week-end.