Teknival Ravoltek 2 - 10.000 raveurs attendus à Garchy

Les trois organisateurs de la rave-party sauvage qui s'est tenue le 30 décembre dernier sur l'ancien site du CNRS de Garchy (Nièvre) comparaissaient ce mercredi 10 février 2016 devant le tribunal de police de Nevers. Ils encourent des peines d'amendes et de travaux d'intérêt général.

Le rassemblement du 30 décembre à Garchy dans la Nièvre avait été interdit par la préfecture. 3000 à 3500 participants s'étaient retrouvés sur ce site pendant 4 jours. Le parquet de Nevers a engagé des poursuites à l'encontre des 3 organisateurs. Ils comparaissaient ce mercredi devant le tribunal de police de Nevers.

Le parquet a requis des amendes allant de 750 à 1500 euros, ainsi que des heures de travaux d’intérêt général de 30 à 100 h. Par ailleurs, il a été demandé une non-restitution du matériel sonore appartenant aux trois co-organisateurs de la rave party. La décision du tribunal de police de Nevers a été mise en délibéré au 9 mars prochain.

D'importants moyens de secours et de sécurité
Les autorités avaient déployé de gros moyens pour encadrer cet évènement non-autorisé. Plusieurs procédures avaient été engagées suite à des contrôles de sécurité : notamment 8 pour détention d'armes blanches et 45 pour détention de stupéfiants. La Croix-Rouge était aussi présente et a assuré 63 interventions sanitaires.

il a été décidé une non-restitution du matériel sonore appartenant aux trois co-organisateurs de la rave party

Sitôt connue la décision du procureur de porter l’affaire devant le tribunal de police, les raveurs ont lancé une collecte de fonds sur le web. Une « chaîne de solidarité pour les organisateurs face aux saisies et poursuites en justice abusives », écrivent les internautes sur leur site où les soutiens peuvent se manifester par carte bancaire. A l'heure qu'il est, quatre-vingt dix-huit personnes ont déboursé 828,27 €.

Du 30 décembre 2015 au 3 janvier 2016, des milliers de raveurs (3.500 au maximum au même moment, le soir de la Saint-Sylvestre) avaient investi l'ancien site du CNRS de Garchy pour prendre part à une "free-party". Le préfet avait interdit la manifestation. Mercredi 10 février, les trois organisateurs ont comparu devant le tribunal de police de Nevers. La décision sera rendue le 9 mars.