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Filou Radikal · Sound System

08-11-14 12:56:09

27-05-13 · 275

  

La Cabane des possibles

Face aux armes de la Police. Communiqué ZAD ROUEN

Zone à défendre à Rouen. Violemment expulsée dans la nuit de jeudi à vendredi. Occupy Justice - Occupy all street - La ZAD est partout !

Communiqué du collectif :

"« Va mourir ! » : évacuation de la ZAD du Palais de Justice de Rouen

La ZAD de Rouen, édifiée entre mardi 4 et jeudi 6 novembre place du Maréchal Foch, en face d’une aile du Palais de Justice, a été évacuée par les forces de l’ordre vendredi 7 novembre, peu après 4h du matin.

L’intervention des forces de l’ordre a été rapide. A l’arrivée des quelques vingt fourgons de police, la quarantaine d’occupants présents sur place a à peine eu le temps de s’asseoir au centre du campement, que les trois sommations étaient faites et que les forces de l’ordre entraient en action. Aucun dialogue n’a pu être engagé, ne laissant pas aux présents la possibilité de récupérer leur matériel et affaires personnelles.

Malgré l’attitude des occupants présents sur place, n’opposant aucune résistance et revendiquant à l’unisson le caractère inoffensif de leur action, les forces de l’ordre sont intervenues avec brutalité. Une occupante isolée dans la cuisine du campement a été bousculée, piétinée et traînée par les cheveux sur plusieurs mètres. Le groupe de militants a été refoulé à coups de pieds, de matraques et aspergé de bombe lacrymogène, sous les insultes des forces d’intervention. A l’un de ceux-ci, qui filmait la scène, un policier a lancé un « Dégage, va mourir » symptomatique du mépris des forces d’intervention pour les manifestants et fort approprié à l’évacuation du campement monté en hommage à l’assassinat de Rémi Fraisse par la gendarmerie.

L’opération aura duré moins de cinq minutes. La personne qui se trouvait dans la cabane construite dans un arbre a été interpellée. L’ensemble du matériel présent sur place a été benné sans distinction par la Ville de Rouen, et mis en déchetterie. Infrastructures, tables et chaises, matériel de cuisine, bibliothèque, tentes et sac de couchage, effets personnels sont irrémédiablement perdus.

Nous avons ouvert un espace de discussion qui aura tenu deux jours. Le traitement de notre action par la municipalité est révélatrice du mépris avec lequel le pouvoir considère ceux qui tentent de créer des espaces vivants.

Nous ne revendiquons rien. Nous démontrons notre capacité à nous organiser pour empêcher les projets inutiles, petits et grands, et à construire des mondes libérés, en forêt, sur les prairies, au bord des rocades, comme en centre-ville, entre banques et bâtiments administratifs.

Nous ne revendiquons rien, nous affirmons : les ZADs sont partout ; Testet vivra.

ZAD Rouen"




IVO · Sound System

08-11-14 14:01:45

05-11-14 · 2 121

  15 

IVO · Sound System

11-11-14 09:06:34

05-11-14 · 2 121

  15 

[soutien11novembre.org] Le plateau de Millevaches appelle à bloquer les gendarmeries
http://www.dailymotion.com/video/x29seu … eries_news


Bonjour,

Nous relayons l'appel du plateau de Millevaches à bloquer les gendarmeries :
http://www.dailymotion.com/video/x29seu … eries_news


En voici une transcription partielle :

  ====

extrait
[…]
Considérant que depuis des années maintenant, elles appliquent une doctrine de maintient de l'ordre consistant à blesser, éborgner, larder la chair des manifestants d'éclats de métal, et cela à dessein;

Considérant qu'un telle stratégie - "en blesser un pour en effrayer cent" - vise essentiellement à dissuader quiconque de manifester, à établir comme normal le fait que désobéir puisse se payer d'un oeil, d'un nez, d'une mâchoire, voire désormais d'une vie;

Considérant que la mort de Rémi Fraisse n'est en effet pas le fruit d'une bavure, mais la conséquence logique d'une telle stratégie;

[….]

Considérant que même après le meutre au Testet, les forces de l'ordre ont continué à utiliser des armes similaires à celle qui a causé la mort de Rémi, comme en témoignent les manifestants attaqués ou blessés par des grenades offensives ou des grenades de désencerclement ce samedi 1 novembre à Nantes et à Toulouse;

Considérant qu'il est plausible que de tels évènements puissent se reproduire;

Considérant que la stratégie de communication cyniquement mise en oeuvre par le gouvernement dans de telles occasions consiste d'une part à contrôler la circulation des informations afin de contenir l'émotion populaire, d'autre part à mettre en cause de "petits groupes organisés d'émeutiers" là même où c'est toute la population qui, par sa présence résolue, appuie l'émeute;

Considérant que ce n'est bien évidemment pas les émeutiers qui sont complétement isolé de la population, mais bel et bien le gouvernement et sa police,

Considérant que cette stratégie de communication est à la fois grossière et constante dans sa grossièreté, et qu'elle a assez duré;

Considérant que les forces de police n'ont de légitimité que celle de l'ordre politique qu'elles conspirent à maintenir;

Considérant en l'espèce que le présent ordre politique n'a lui-même plus un gramme de légitimité, et que par voie de conséquences les forces de police non plus;

Considérant qu'à peu près tout le monde déteste la police (y compris les policiers eux-mêmes);

Considérant que la gendarmerie est partout comme un corps étranger qu'il convient d'extirper de la population;

Considérant enfin que ces gens sont armés et dangereux, et qu'ils sont finalement assimilables à une milice au service d'intérêts tout autres que ceux du peuple;

Considérant que l'humanité a vécu sans police pendant assez de siècles et en assez de lieux pour trouver en elle toutes les ressources d'une vie débarassée de pareille verrue;

Considérant que nous sommes bien assez grands pour trancher nos conflits et penser nos façons de vivre par nous mêmes;

Nous, assemblée populaire du plateau de Millevaches, appelons tous et chacun dans les jours qui viennent à se rendre en masse devant les commissariats, gendarmerie et casernes afin d'y bloquer par tous les moyens nécessaires - piquets, soudure, cadenas, murets, etc. - la sortie des uniformes globalement inutiles, malfaisants et régulièrement assassins qui les peuplent.

  ====

Faites tourner si le coeur vous en dit,

A bientôt !
http://soutien11novembre.org

Filou Radikal · Sound System

12-11-14 11:42:35

27-05-13 · 275

  

[*][/*]

IVO · Sound System

13-11-14 11:41:13

05-11-14 · 2 121

  15 

“Le gouvernement a voulu étouffer l’affaire Sivens”
http://www.lesinrocks.com/2014/11/12/ac … -11535156/


Pierre Larrouturou, fondateur de Nouvelle Donne, était à Sivens le 25 octobre pour manifester en opposition à la construction du barrage controversé. Rémi Fraisse était le fils d’un élu local proche de son parti. Affecté par sa disparition, il réclame une commission d’enquête sur les événements qui se sont déroulés depuis deux mois.

Les retranscriptions des conversations des gendarmes au moment du décès de Rémi Fraisse, dont des extraits sont parus dans Le Monde, montrent que les forces de l’ordre étaient directement impliquées dans sa mort, contrairement à ce qu’affirmait un communiqué de la préfecture du Tarn le 26 octobre. Est-ce qu’il y a eu selon vous une volonté d’étouffer l’affaire ?

Pierre Larrouturou – Je ne suis pas dans le secret, mais la réponse est oui. Visiblement en tout cas le gouvernement et le préfet ont menti, puisque hier encore dans La Dépêche le préfet disait qu’il n’avait donné “aucune consigne de sévérité aux forces de l’ordre”, alors que les gendarmes disent dans l’article du Monde qu’il leur avait demandé d’être très ferme et très dure avec les manifestants. C’est hélàs une stratégie qui a provoqué un drame.

Il se trouve que j’étais à Sivens le 25 octobre et que Rémi est le fils d’un ami de Nouvelle Donne. Je me sens donc directement touché par ce qui s’est passé. La façon dont les forces de l’ordre ont été employées à Sivens depuis deux mois est assez scandaleuse. Elles ont couvert des travaux qui étaient inutiles et illégaux.Quand les travaux de déforestation ont commencé, l’autorisation n’avait pas été rendue publique, alors que la loi l’oblige. Les gendarmes auraient donc dû arrêter les travaux. Or ils ont au contraire protégé les engins de chantier et ont tabassé les manifestants qui voulaient protéger la forêt et faire respecter la loi. Ces travaux étaient aussi inutiles, comme l’a montré le rapport du comité d’experts remis à Ségolène Royal. Cela pose donc un sérieux problème de voir que les forces de l’ordre sont utilisées dans ce cadre là. C’est une des sources de la violence qui a provoqué la mort de Rémi.

Lors de la grande manifestation à Nantes le 22 février contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, j’ai été frappé de constater que, pendant très longtemps, les forces de l’ordre laissaient faire les casseurs sans les arrêter. J’étais à quelques mètre du local de Vinci quand quatre ou cinq personnes ultraviolentes l’ont détruit. Elles auraient très bien pu être arrêtées, il y avait quarante CRS à proximité, mais visiblement il y a une volonté du gouvernement de pourrir les mouvements sociaux.

Le même jour un sondage sortait et disait que 80 % des Français ne voulaient pas du deuxième aéroport. Donc s’il n’y avait pas eu les casseurs, tout le monde aurait retenu une belle et grande manif’, qui montrait qu’il ne fallait pas faire ces travaux. Je crains que le gouvernement ait opté pour une stratégie de pourrissement et de passage en force.

On l’a également vu dans le Tarn : il n’y a jamais aucun débat. Que ce soit sur la politique économique et sociale ou sur l’environnement, Manuel Valls refuse le débat et passe en force à l’Assemblée nationale, pendant qu’il envoie des CRS pour protéger des travaux scandaleux dans le Tarn. Les CRS ne sont pas en cause : ils prennent leurs ordres auprès du ministre. C’est pourquoi Nouvelle Donne a demandé une commission d’enquête sur ce qu’il s’est passé depuis deux mois dans le Tarn et depuis six mois à Notre-Dame des-Landes.

Vous attendiez-vous à ce qu’il y ait des affrontements violents à Sivens, comme à Nantes ?

Honnêtement non. Quand j’ai quitté la manif’, nous avions eu des débats sereins, dans une ambiance bon enfant. Il y avait de la musique, et on savait que le lundi le rapport des experts allait nous donner raison. Ben Lefetey, le porte-parole des zadistes, m’a raconté la façon dont ils étaient harcelés depuis des mois par les forces de l’ordre. Vers 17h on entendait quelques grenades lacrymogènes dans la forêt, mais on ne pensait pas du tout qu’il y aurait une telle violence et même la mort d’un manifestant. On se demande d’ailleurs pourquoi le préfet avait demandé aux gendarmes une très grande fermeté : que fallait-il protéger en pleine nuit dans cette forêt ? C’est une grande énigme. On savait que le rapport allait nous donner raison. Le préfet le savait aussi. Les ordres qu’il a donnés sont donc scandaleux.

Un passage de votre chronique sur le site écologiste Reporterre a été supprimé. Vous y affirmiez que les Black Blocks avaient une part de responsabilité dans la mort de Rémi Fraisse : quel regard portez-vous sur les groupes qui utilisent la violence pour répondre au harcèlement des forces de l’ordre ?

Je pense qu’il faut faire la différence entre ceux qui viennent pour casser, cette poignée de gens qui n’en ont rien à faire de la biodiversité, de la protection des terres arables, de la construction d’un nouvel aéroport, etc. Ceux là devraient être contrôlés. On m’a accusé de défendre les CRS, mais je défends la République et pense qu’on a le droit de manifester sans se faire tabasser. Je ne trouve donc pas choquant d’appliquer la loi et de faire un contrôle d’identité pour empêcher ces personnes de nuire.

En revanche je fais une différence avec ceux qui sont harcelé depuis des mois et qui sont contraints de se défendre. Dans le Tarn des gens sont blessés, des CRS rentrent dans leurs abris, brûlent leurs affaires… La commission d’enquête que nous demandons devra mettre la lumière sur ces pratiques scandaleuses. Encore une fois ce ne sont pas les CRS qui sont en cause, mais les ordres qui ont été donnés par le préfet et donc par le gouvernement.

L’usage des grenades offensives a été suspendu, une enquête est en cours, la famille a porté plainte… Est-ce vous pensez que cela suffira pour que ces drames ne se reproduisent plus ?

Je pense qu’il faut une commission d’enquête pour comprendre l’engrenage de la violence, et les raisons qui ont conduit quelqu’un de pacifique comme Rémi à aller dans la forêt à ce moment là. S’il n’y avait pas eu autant de harcèlement de la part des forces de l’ordre depuis deux mois; si les consignes du gouvernement n’avaient pas provoqué un tel sentiment d’injustice, peut être que rien de tout cela n’aurait eu lieu.

La façon dont les forces de l’ordre ont agi, à la demande du président du Conseil général, est totalement anormale. Pourquoi avoir accéléré la construction avant que le rapport d’experts ne soit rendu ? Pourquoi n’a-t-on pas attendu que les experts rendent leurs conclusions ? La seule explication c’est que le cumulard qui est président du Conseil général voulait être réélu sénateur, et voulait s’attirer les voix de quelques grands électeurs. C’est scandaleux dans un pays qui se prétend démocratique que les forces de l’ordre protègent un chantier illégal et inutile juste pour faire plaisir à un cumulard, pour lui assurer quelques voix aux élections sénatoriales, au prix de plusieurs blessés du côté des manifestants et des gendarmes, et d’un mort. Dans une République digne de ce nom, il faut que tous puissent avoir confiance dans l’usage des forces de l’ordre.




Gentils anarcho-écolos ou “jihadistes verts” : qui sont les zadistes ?
http://www.lesinrocks.com/2014/11/10/ac … -11534430/

Depuis la mort de Rémi Fraisse le 26 octobre, ils sont nombreux à s’être rassemblés à proximité du site du barrage de Sivens dans la “zone à défendre”. Qui sont ceux que le pouvoir qualifie pêle-mêle “d’anarcho-écolo-terroristes”, de “casseurs”, voire d’“ultraradicaux” ? Reportage à Lisle-sur-Tarn.

On n’entre pas comme ça dans le camp des opposants au barrage de Sivens. Sous ses airs de village alter, la place est en réalité quadrillée jour et nuit par les occupants. “Vous ne pouvez pas prendre en photo ni filmer les lieux de vie, les voitures, les visages, ni même les silhouettes.”

Mi-punk à chien, mi-agent de sécurité, talkie-walkie accroché au treillis,
le garçon chargé de l’accueil poursuit, tout sourire : “Aucun prénom ne te sera donné, et on vérifiera ton appareil avant que tu sortes… Oh, et il y a des horaires à respecter : on ne vous reçoit qu’entre midi et 16 heures à la Métairie.” A ses côtés, un photographe s’énerve contre la “taxe sur la presse” qu’il doit payer : “Jurez-moi que je ne suis pas le seul à qui vous extorquez 5 balles, grogne-t-il. Je ne montre jamais mes images d’habitude. La dernière fois que je l’ai fait, c’était en Tunisie sous Ben Ali !” “Eh ouais, mec, ici c’est la Corée du Nord !”, raille un autre opposant, le visage dissimulé par une capuche et une écharpe, malgré les 25 °C. “Tu donnes le montant que tu veux, mais tu donnes”, ajoute-t-il calmement. “On le demande à tous les photographes ; vous vendez vos images et ce sont nos têtes dessus. Le fric va dans la caisse de soutien aux inculpés. Parce qu’à chaque fois qu’on est inculpés, la police se sert de vos photos comme de preuves à charge…”

Une vingtaine d’inculpés depuis la mobilisation

Et des inculpés, il y en a : “Une vingtaine depuis le début de la mobilisation”, précise Léa, membre de la “legal team” du camp. Leurs procès sont prévus entre janvier et mars. Certains sont accusés de port d’arme pour avoir transporté une matraque ou un marteau dans leur sac à dos. Certains seront jugés pour rébellion, violence sur personne dépositaire de l’autorité publique, d’autres sont mis en examen pour agression sur des bûcherons qu’ils ont tenté d’empêcher de couper les arbres. Deux comparaîtront pour avoir “volé” de la nourriture dans les poubelles du centre Leclerc de Gaillac ; les derniers sont accusés d’avoir participé à des manifestations cagoulés et armés de quatre piles et de deux clous de 5,7 cm – “armes par destination”. A entendre les gendarmes et le gouvernement, les occupants de la ZAD (zone à défendre) de la forêt de Sivens seraient de dangereux écoloanarchistes, adeptes des actions coups de poing, façon Greenpeace, et prêts à en découdre avec les forces de l’ordre, façon Black Bloc. Des “jihadistes verts” selon Xavier Beulin de la FNSEA, des anars.

“Ici, il n’y a aucun militant de la Fédération anarchiste ni d’Alternative libertaire, aucun anar ni autonome. En fait, il n’y a qu’un seul mec proche de la CGA (Coordination des groupes anarchistes), mais il n’y a jamais vraiment été”, rétorque Camille, un travailleur saisonnier de 33 ans installé sur les lieux depuis la “réoccupation”, le 15 août. “Moi-même, je pense être anar, mais je suis vegan et pacifiste. Enfin… j’ai déjà jeté des pierres sur les flics. Un jour en manif à Rennes, je les ai vus traîner une fille par le col sur le bitume jonché de verre pilé : au bout de cinq mètres, elle était torse nu, les vêtements déchirés, et le verre commençait à lui lacérer le dos, ça m’a révolté.”

Héritiers de la culture Anonymous

Samedi, il a participé à la manif à Toulouse en mémoire de Rémi Fraisse.
“J’y étais cagoulé et avec un foulard, assume-t-il, Pour l’anonymat et pour
me protéger des lacrymos.” Héritée des Anonymous, cette culture
de l’anonymat a une triple fonction : les protéger des poursuites, interdire à une quelconque figure médiatique d’émerger et ne pas les griller s’ils veulent un jour réintégrer le système, trouver un job. Une possibilité qu’ils ont, étant issus de la classe moyenne voire de la petite bourgeoisie. “On est un mouvement de petits Blancs, il n’y a aucun Noir, aucun Arabe parmi nous, reconnaît Léa.  Malgré les différences de nos parcours, on vient globalement tous de milieux aisés. Ce n’est pas un hasard : on a le temps etl’opportunité de s’intéresser aux questions écologiques alors que dans les quartiers populaires, ils se prennent les violences policières toute la journée, ils ont d’autres priorités. Nous, on est dans une logique de précarisation volontaire ; eux, ils sont dans une injonction d’intégration permanente. La lutte est devenue un luxe.”

“De plus en plus de gens se radicalisent sur les questions écolos”, note Christine Poupin, responsable de la commission écologie  et porte-parole du NPA, l’un des partis les plus impliqués dans le mouvement.

Dans tous les autres secteurs, on n’a essuyé que des défaites. Et les gouvernements ont toujours réussi à culpabiliser les luttes sociales et ceux qui y participaient : précaire ou chômeur, on était toujours le nanti de quelqu’un. Alors il ne reste que les luttes environnementales : là,
tout le monde se sent légitime, on se bat pour quelque chose de plus grand.”

“On est torse nu le 1er novembre”

Les zadistes ne se battent pas, ou pas seulement, contre des travaux qui
pourraient détruire la biodiversité. Aucun ne peut citer une espèce protégée de la forêt de Sivens. “Le hibou ?”, hasarde Christian, ancien raveur, intérimaire et père de famille. “Le crapaud ?”, poursuit un autre Camille, technicien du son qui vit du RSA. Non, c’est la logique à l’oeuvre derrière le projet qui les hérisse : ériger un barrage permettant à quelques agriculteurs de pratiquer la culture intensive du maïs, et qui aurait son utilité dans l’alimentation en eau de la centrale nucléaire de Golfech, pour un montant de plus de huit millions d’euros, à l’heure où les caisses sont vides pour les services publics et où il revient moins cher de venir en voiture, même seul, que de passer par la SNCF. Parce que oui, ils sont fauchés comme les arbres, partagent à deux ou trois un RSA, vivent dans leurs camions, chez leurs parents, chez des amis, et pour certains viennent juste de déménager de Notre-Dame-des-Landes. “Ce projet n’est qu’un prétexte, avoue Camille-technicien. J’aime vivre ici, c’est magnifique, on est torse nu le 1er novembre. Vivre en collectivité, c’est cool, et j’apprends énormément : on parle politique, on construit des maisons, on rencontre des gens de partout”, poursuit-il en mettant la dernière main à un four en argile qui servira à faire sécher le sable pour fabriquer du béton.

Des bâtisseurs.plutôt que des casseurs

Plus warriors qu’écolos, ce ne sont pas des casseurs ; ce sont des bâtisseurs. Dès l’entrée, c’est saisissant : au milieu de la forêt ravagée, un véritable village s’est construit. Les bouteilles de gaz trouvées par les gendarmes alimentent la cuisine ; les bidons d’essence sont pour le groupe électrogène. Chaque nouvel arrivant peut rejoindre une équipe. La “legal team” gère les recours et les plaintes, la “medic team” est composée d’étudiants infirmiers ou de volontaires formés aux premiers soins, l’Info Zad accueille les médias, reçoit et répercute les alertes sur les contrôles et barrages de gendarmerie, les arrestations ou les manifs. Les autres participent aux chantiers. Face à la tente accueil, un espace bâché protège Radio pirate, qui émet sur un rayon de quatre kilomètres, principalement pour relayer infos et heures des réunions aux habitants du camp.

Juste derrière se trouve la Métairie, “une maison abandonnée où l’occupation a commencé, il y a un an, avec les six premiers militants toulousains”, raconte Grogne, le punk de la sécurité. Depuis, le village a grandi. Toute la journée, inlassablement, ils construisent. A coups de scies, de marteaux, à mains nues, avec des cordes, ils assemblent, ils montent, ils récupèrent de vieilles fenêtres, des portes, se fabriquent une maison pour l’hiver. Les noms de leurs camps sonnent un peu beatnik : l’Ile Maurice, pour la cabane d’hiver, Californie, pour le camp à l’entrée surmonté d’un drapeau noir orné d’un doigt d’honneur, Tahiti, la Maison des Druides…

On aimerait bien vivre en paix, mais on est en guerre pour notre survie”, résume Camille-technicien, assis sur le sol jonché de goupilles de grenades lacrymo avec lesquelles il joue machinalement. Derrière la Métairie commence “Gazad”, la zone déboisée et ratissée en septembre, où devait être installé le barrage. Là, il ne reste rien de leur tentative de “cabanisation”. “Les cabanes  nous permettent d’empêcher les travaux mais aussi de nous loger”, ajoute Dominique, 50 ans, qui a fait ses armes dans les luttes écolos de la fin des années 70. Face au plateau, le coteau duquel surgissaient régulièrement les hélicos de la gendarmerie a été surnommé “Viêt-Nam”. Des sobriquets nettement moins hippies. “C’est une parcelle qui appartient au conseil général, précise Grogne. On est allé vérifier au cadastre. C’est la procédure issue de la culture squat : on sait d’où on peut être expulsés, par qui et à quelles conditions.”

Le Fort est l’ultime rempart de ces nouveaux indigènes

Derrière se trouve le Fort, où Rémi Fraisse est tombé le 26 octobre, tué au cours d’un affrontement avec les gendarmes mobiles pendant que les zadistes faisaient la fête à la Métairie. Ici, face au mémorial dressé autour de la palette de bois encore ensanglantée, à l’endroit même où les gendarmes se tenaient, les occupants ont monté une palissade en bois. Entouré de douves remplies d’eau boueuse, accessible par un pont-levis, le Fort est l’ultime rempart de ces nouveaux indigènes. De chaque côté, deux miradors de dix mètres surplombent la prairie.

“Altitude”, et où se tiennent les AG, les zadistes ont assemblé une catapulte en bois. Aucun képi à l’horizon depuis la mort de Rémi Fraisse, mais les gendarmes ne sont pas leur seul souci. “Il y a quelques semaines, les probarrage avaient lancé une chasse à l’homme, raconte Léa. Ils avaient créé une page Facebook : Pour un zadiste tué, une cartouche offerte.” Quelques jours plus tôt, des agriculteurs énervés s’étaient pointés avec des carabines. D’autres étaient tombés sur deux zadistes en voiture, les avait forcés à s’arrêter puis passés à tabac avant de démolir leur véhicule. “Début septembre, je roulais vers Barat quand j’ai vu deux jeunes filles en train de se battre avec un agriculteur, se souvient Thierry, un habitant de Lisle-sur-Tarn. En m’approchant, j’ai vu qu’il les menaçait d’un couteau ; l’une d’elle s’est même fait taillader.”

A la ferme en question, le propriétaire assure que les zadistes lui ont volé du lait au pis de la vache, une nuit, et qu’ils ont ouvert l’enclos des faisans, lui faisant “perdre pour 20 000 euros de volaille”. “J’ai déjà sorti la barre à mine, ils en ont tâté, se vante-t-il. S’ils reviennent, ce sera le fusil. J’ai prévenu les gendarmes : ils m’ont dit que tant que je laissais l’automatique au placard, j’avais tout leur soutien.”

Marie-Lys Lubrano

1. Presque tous les occupants de la Zad donnent de faux prénoms, le plus souvent ils choisissent Camille, parce que c’est mixte et parce que c’est
le nom de la première militante mise en examen à Notre-Dame-des-Landes

IVO · Sound System

15-11-14 10:47:33

05-11-14 · 2 121

  15 

L'Intérieur veut briser la dynamique de la contestation d'extrême gauche
http://www.lefigaro.fr/actualite-france … gauche.php


L'affaire Fraisse va-t-elle fédérer les luttes ? Le feu social qui couve fait craindre des actions de plus en plus violentes.

C'est un bourdonnement, une clameur. L'indignation autour de la mort de Rémi Fraisse, 21 ans, tué par les gendarmes, sur le site du barrage de Sivens (Tarn), dans la nuit du 25 au 26 octobre, est comme un feu qui couve sous les pieds du ministre de l'Intérieur. Au-delà de ses gestes d'apaisement, la vigilance s'impose pour un ministère qui ne saurait se laisser déborder.
Les foyers de contestation essaiment aujourd'hui du bocage nantais à la ferme des 1000 vaches, le mouvement de solidarité avec le jeune botaniste victime d'un tir de grenade offensive commence même à gagner l'imprévisible public lycéen. Lundi dernier, profitant de ce contexte, plus d'une centaine de casseurs s'en sont pris aux voitures, aux commerces, à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis.

À Paris, jeudi matin, une petite dizaine d'établissements scolaires ont été bloqués. D'autres jeunes ont manifesté depuis et 350 d'entre eux se sont rassemblés en assemblée générale à l'université Rennes-II, jeudi. Les tracts et les initiatives se multiplient, comme l'organisation d'un «picnic» anticapitaliste à Paris, le 22, place de la Réunion (XXe). La Coordination des groupes anarchistes appelle à «s'organiser, contre-attaquer!»
Le week-end dernier déjà, des saccages ont eu lieu à Toulouse, et ce pour la seconde fois. Le ministre de l'Intérieur n'a pu que déplorer «des violences commises par de petits groupes de casseurs très mobiles». Il a fallu interrompre les trams, les métros, les bus. Deux policiers ont été blessés et 21 casseurs présumés interpellés. Un scénario semblable à ceux de Rennes et Lyon, précédemment.
Beauvau aimerait briser la dynamique. Patrice Ribeiro, le secrétaire général du syndicat de policiers Synergie-Officiers, explique: «Les militants verts ou rouges sont passés des slogans aux provocations physiques sur le terrain. La crainte étant désormais qu'une frange de ces agitateurs ne bascule vers l'action armée, comme au temps des mouvements révolutionnaires des années 70.» À l'entendre, «une forme de clandestinité propre à ces groupes est en train de se développer, une sorte de paranoïa propice à toutes les dérives.»
Les extrémistes de gauche, qui ont raté la «jonction» avec les banlieues, sont-ils vraiment en passe de reproduire un mouvement de révolte similaire à celui des «indignés» de la Puerta del Sol à Madrid en 2012?
«C'est leur rêve», assure un préfet de province placé en première ligne. «Les récits de leurs confrontations avec l'autorité pullulent, en tout cas, sur la Toile, nourrissant la rumeur, le désir de vengeance, à l'instar de ce que nous connaissons avec les islamistes qui s'autoradicalisent via Internet», confie un commissaire de police.
Les «écolo-guerriers» ratissent désormais bien au-delà des ex-blacks blocs, ces durs de la contestation anarcho-libertaire, qui s'habillent en noir, portent la cagoule et agissent comme de vrais petits commandos. Étudiants, chômeurs, anciens salariés, hackeurs tendance Anonymous, clowns activistes, vieux anars du NPA, jeunes paumés déguisés en Mad Max, tous veulent défier la «police fasciste» depuis la «bavure» de Sivens.


Les «zadistes» (nom tiré de leur camp retranché, Zad, qui signifie «zone à défendre»), agrègent «des militants politiques ou des M. Tout-le-Monde», affirme Benoît Hartmann, porte-parole de l'association France Nature Environnement, à laquelle adhérait Rémi Fraisse et qui fédère aujourd'hui près de 850. 000 militants et 3000 associations. Selon lui, cette mobilisation se mue peu à peu en «mouvement social».
Là est le risque. «Plus le vivier grandit, plus il permet à des éléments radicaux de se noyer dans la masse», assure un spécialiste à Beauvau. Il omet cependant de préciser que l'infiltration policière est par là même facilitée…

Mais les «zadistes» ou assimilés se méfient. «Dans leurs campements, ils érigent des filtres, questionnent l'intrus, agissent comme une police politique pour débusquer le traître», explique un agent des ex-Renseignements généraux (RG). Cet officier de police chevronné assure que les communications modernes, via Internet, les mobiles, compliquent singulièrement la tâche de la police. «Certains décochent les options de géolocalisation de leurs téléphones cellulaires pour échapper à tout repérage ; d'autres vont jusqu'à crypter leurs appels», ajoute le policier.
Pour l'heure, malgré la forte mobilisation des manifestants, et même si certains vont jusqu'à revendiquer une filiation avec Action directe, on est encore loin des dérives du passé, quand les Groupes d'action révolutionnaire internationale (Gari) ou les maoïstes des Noyaux armés pour l'autonomie populaire (Napap) multipliaient les hold-up pour financer leur cause et que le mouvement de Rouillan et Ménigon signait sa création en 1979 par un mitraillage en règle du siège du CNPF.
«Chez les zadistes, on en est certes à envoyer des bouteilles d'acide et d'urine sur les forces de l'ordre, entre deux jets de pierres et de cocktails Molotov, mais, fort heureusement, aucune utilisation d'arme à feu n'a été constatée», concède un vieux briscard de l'ordre public. Prophétisée par les saboteurs présumés de l'affaire de Tarnac en 2004, «l'insurrection qui vient» a beau inquiéter la police, elle se hâte lentement. L'hôte de Beauvau a conscience qu'il ne doit pas surréagir. Il a aussi appris qu'il ne doit pas communiquer à contretemps.

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176 commentaires

sam · Bass Jedi

17-11-14 13:48:43

11-01-12 · 637

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voilà ce qui se passe en isère en ce moment! la meme qu'au testet!


https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q= … 1YkCjoIFig





Dernière modification par sam (18-11-14 23:10:24)

IVO · Sound System

01-12-14 10:34:49

05-11-14 · 2 121

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Manifestation contre un projet de Center Parcs en Isère
fr info


Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dimanche après-midi dans la forêt de Chambaran, près du Vercors, contre un projet de village de vacances. Les opposants parlent d'un "carnage" pour l'environnement. Une opposition qui n'est pas sans rappeler celle au barrage de Sivens dans le Tarn.

Organisée par le collectif Zad (Zone à défendre) Roybon en Isère, cette manifestation est le troisième rassemblement contre ce projet depuis le lancement des travaux le 20 octobre.

Depuis des semaines, ce chantier fait l'objet de "harcèlement" et d'actes de "vandalisme"... Eric Magnier, directeur grands projets du groupe Pierre & Vacances-Center Parcs déplore : "On est obligé de déplacer les engins de défrichement toutes les nuits". Les travaux auraient déjà pris deux à trois semaines de retard.

150 hectares occupés par le village de vacances

Le projet doit réunir un millier de cottages, des commerces et des restaurants autour de l'"Aquamundo", une bulle transparente maintenue à 29°C, avec jacuzzi et piscine. A l'issue des travaux, le site s'étendra sur 150 hectares. En attendant, l'association "Pour les Chambaran sans Center Parcs" (PCSP) a déposé un recours en référé au tribunal administratif de Grenoble pour faire arrêter l'abattage des arbres.

Pour Francis Meneu, président de la Frapna (Fédération Rhône Alpes de protection de la nature), "c'est une aberration". "Le lieu d'implantation est le point de naissance de deux rivières. C'est un espace entièrement naturel et jamais impacté par l'homme en 700 ans".

Les opposants s'appuient sur les conclusions de la commission d'enquête publique qui a rendu à l'unanimité un "avis défavorable". Selon elle, l'impact des zones humides est évalué "a minima" entre 110 et 120 hectares. "Dix fois Sivens ! " selon les opposants.

697 emplois créés

De son côté, le groupe Pierre & Vacances souligne que ce projet permettra de créer 697 emplois et entraînera des retombées fiscales pour les collectivités locales.

Des arguments qui ont déjà convaincu des élus isérois, de droite comme de gauche, à l'image du secrétaire d'Etat, André Vallini qui défend un "projet bon pour le développement de l'Isère".

Face à cette contestation, difficile de ne pas penser à celles contre le projet de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes ou plus récemment contre le barrage de Sivens. Les opposants au projet de Center Parcs isérois espèrent eux aussi provoquer un débat national.

IVO · Sound System

02-12-14 09:21:10

05-11-14 · 2 121

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Center Parcs de Chambaran : un nouveau bétonnage
http://www.humanite.fr/center-parcs-de- … eloppement


Le projet est sous le coude depuis 2007. Le Groupe Pierre & Vacances projette la réalisation d’un Center Parcs au milieu de la forêt des Chambaran en Isère : 1 000 cottages répartis sur 200 hectares et un bâtiment de loisir de 3,6 hectares, le tout clos d’une enceinte de 2 mètres de haut pour que les bêtes sauvages ne viennent pas perturber la quiétude des futurs vacanciers installés au cœur de la forêt !

Pierre & Vacances bénéficie d’un partenariat privilégié avec les collectivités locales et la région qui investissent 36,5 millions d’euros et lui ont cédé le terrain pour une bouchée de pain (0,30 euro/m2, alors que le prix moyen est normalement de 18 euros).

Les autorisations ont été accordées par le préfet alors que l’enquête d’utilité publique a émis un avis défavorable pour non respect de la loi sur l’eau (site sensible du fait de zones humides, de corridors écologiques, en tête de bassin versant, etc). Les enquêtes d’impact ont été partielles et les mesures compensatoires inadaptées. Le Conseil National de la Protection de la Nature a d’ailleurs rendu un avis défavorable.

L’impact en terme d’emploi est, lui, limité et discutable : 48 % des emplois promis seront des activités de nettoyage avec un temps moyen d’un peu moins de 12h/semaine soit 370 euros/mois.

Enfin, alors que plusieurs recours juridiques sont déposés, le préfet a autorisé le lancement des travaux de déboisement avec la protection des forces de l’ordre (patrouille quotidienne et surveillance aérienne).

Après Notre-Dame-des-Landes et le drame du barrage de Sivens, l’histoire se répète une nouvelle fois et se concrétise par une faillite démocratique et un passage en force des pouvoirs publics locaux.

Les organisations signataires soutiennent la lutte juridique et sur le terrain qui s’organise avec l’association PCSCP (Pour les Chambaran SANS Center Parcs), la ZAD de Roybon, et la FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature).

Nous appelons solennellement Madame la ministre de l’écologie à prendre toutes les dispositions pour faire cesser le déboisement du site et arrêter définitivement le projet.

Confédération  Paysanne, ATTAC, Les amis de la Terre, Agir pour l’environnement, l’union syndicale Solidaire.

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02-12-14 10:50:45

05-11-14 · 2 121

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Center Parcs à Roybon: une contestation similaire au barrage de Sivens en Isère


Des militants occupent une maison forestière à proximité du chantier de défrichement depuis dimanche soir, tandis que des associations en ont appelé lundi au gouvernement pour interrompre les travaux.
Membres du collectif Zad (Zone à défendre) Roybon, ces opposants, au nombre d'une centaine, participaient à une manifestation qui a rassemblé entre 600 et 1.000 personnes dimanche dans la forêt de Chambaran. "Notre promenade s'est achevée à la maison forestière de la Marquise, propriété abandonnée de l'ONF (Office national des forêts, ndlr) que nous occupons massivement (...) jusqu'à l'abandon définitif du projet de Center Parcs", écrivent-ils. La gendarmerie a confirmé à l'AFP cette occupation illégale.
"Cette maison nous servira de base arrière pour organiser notre lutte pour une forêt sans Center Parcs", écrivent les "zadistes". "Pierre, les vacances sont finies!", concluent-ils.
La direction de Pierre & Vacances-Center Parcs a pour sa part déploré les incidents qui se sont déroulés dimanche et lundi sur le chantier, parlant "d'actes de vandalisme et de sabotage".


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http://www.huffingtonpost.fr/2014/12/01 … 49252.html

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04-12-14 11:38:40

05-11-14 · 2 121

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Drame de Sivens : les gendarmes s'autodédouannent


Les conclusions sont claires et sans bavure : pour l’inspection générale de la gendarmerie, aucun faute n’a été commise, pas plus sur le plan juridique que sur le plan déontologique. Si la mort de Rémi Fraisse est bien « imputable à l’explosion d’une grenade offensive », les forces de l’ordre auraient agi en parfaite concordance avec les techniques qu’on leur a enseignées à l’école du maintien de l’ordre.


>>>
http://www.marianne.net/fredericploquin … _a148.html

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05-12-14 08:47:00

05-11-14 · 2 121

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Liens

Blog "Non au Center Parcs des Chambarans"
Association PCSCP
Zone à défendre NDDL
Zad du Testet
Non au Center Parcs de Poligny
Non au Center Parcs du Rousset
Sauver Chamboux
Les jardins de l'utopie
"Non au Mac Do de Lézignan"



>>>>
https://zadroybon.wordpress.com/

IVO · Sound System

05-12-14 12:29:52

05-11-14 · 2 121

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Sivens : la gendarmerie s’appuie sur la fachosphère
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http://rue89.nouvelobs.com/2014/12/04/s … ere-256392

IVO · Sound System

16-01-15 10:13:46

05-11-14 · 2 121

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Reportage : en immersion chez les Zadistes de Sivens


France 24 a passé deux jours avec les Zadistes du barrage controversé de Sivens, dans le Tarn. Ces militants écologistes, endeuillés par la mort de Rémi Fraisse et en froid avec les journalistes, occupent le chantier depuis octobre 2013. Reportage.


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http://www.france24.com/fr/20150115-pro … i-fraisse/

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02-02-15 12:37:47

05-11-14 · 2 121

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Barrage de Sivens : première procédure d'expulsion des «zadistes»


Après un appel à la mobilisation, les « zadistes » occupant le site du barrage de Sivens arrivent en nombre pour résister à la première procédure d'expulsion. Ils comparaissent lundi et mardi au tribunal d'Albi.


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http://www.lefigaro.fr/actualite-france … distes.php
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