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test · Bass Explorer

01-10-11 16:53:35

12-07-11 · 35

  

copwatch185x185.jpg



La police vous surveille? Surveillez la police !





Policiers, nous vous identifierons tous un-à-un,


Que votre impunité trouve une fin…




Le lancement en France, ces jours-ci, du premier site consacré à la surveillance des policiers promet de réveiller de vieilles querelles entre groupes libertaires et syndicats de policiers. Ces derniers ne devraient pas apprécier Copwatch Nord-IDF, un site inspiré par un mouvement né en 1990 aux États-Unis encourageant les citoyens à surveiller et à photographier les policiers. L’initiative française, liée au réseau des plates-formes alternatives Indymedia, se veut une première base de données consacrée aux policiers d’intervention. Des galons des gradés aux équipements des brigades en passant par la localisation des unités de CRS, c’est un véritable flicage en ligne des forces de l’ordre.

Le mouvement copwatching avait provoqué ses premiers remous en France en décembre dernier. La même plate-forme collaborative Indymedia Paris avait à l’époque publié des dizaines de clichés de policiers en civil, écouteur à l’oreille. “Ils sont dangereux, mettons-les en danger. L’insécurité doit gagner leur camp” proclamaient alors les quelques lignes accompagnant les photographies. Réaction fulgurante, outragée, des syndicats policiers, Alliance en tête, dénonçant “une prolifération de sites et autres blogs anti-flics”. Saisi, le ministère de l’Intérieur avait alors porté plainte contre le site et obtenu le retrait du billet polémique.



Du data-militantisme

“Nous avions promis, nous avons tenu parole...” clament en guise d’exergue les concepteurs du site dans l’article sur Indymedia Lille annonçant leur retour. Ils publient les listes de fonctionnaires de police de trois métropoles: Paris, Lille et Calais. Toute la hiérarchie y passe. Des têtes des grands syndicats policiers jusqu’au portfolio détaillé d’une brigade d’intervention de terrain. Si la plupart des entrées ne sont que des agrandissements flous, fortement pixelisés, certaines comportent en revanche de véritables notices. Un policier d’intervention lillois est ainsi désigné comme étant “le plus violent” de la compagnie et réputé pour “taper dans les cellules de garde à vue”. De tel autre brigadier parisien, il est indiqué qu’il est “un stratège du guet-apens et de la chasse aux pauvres” et qu’il “n’hésite pas à faire tabasser des personnes”. Faciès toujours à l’appui. Si l’objectif (empêcher les exactions policières) semble louable, le ton est néanmoins assez simpliste comme le montre cette analyse sémantique du site que nous avons réalisée.



Le porte-parole de Copwatch, se présentant à OWNI sous le pseudonyme de Paul, explique sa démarche. Chaque métropole (Lille, Calais, Paris) dispose d’un groupe autonome. Ce qui les unit? “La répression de la police nationale”. “On veut détruire tout ce que la police dit pour donner une belle image d’elle” explique Paul. Impossible de savoir combien de personnes se trouvent derrière le site, tout au plus saura-t-on qu’ils sont une dizaine de militants à Lille. En préparation depuis plusieurs mois, Paul assure que la base de données a fait l’objet d’un méticuleux recoupement:



Nous ne diffusons aucune photo dont nous ne sommes pas certain de la fiabilité. Dans une ville comme Lille, par exemple, nous faisons ça depuis plusieurs années. Nous sommes allés filmer sur le terrain, avons fait des filatures à la sortie des commissariats et épluché les procès-verbaux des “copains” passés en garde-à-vue. Nous avons également décortiqué tous les reportages télés sur des brigades d’interventions diffusés lors de ces six derniers mois et avons enregistré les visages. Nous avons également créé des faux groupes Facebook pour récupérer des identités. Nous sommes devenus amis sur Facebook avec de nombreux policiers et pouvons ainsi voir toute leur vie, leurs amis.



Ces militants français s’autoproclament pourfendeurs des “liens intimes” entre la police du Nord et l’extrême-droite, quelques captures d’écran Facebook à l’appui:



Quand vous voyez que deux policiers vont donner des cours d’auto-défense à la Maison Flamande [une association identitaire de Lille, NDLR.], ça en dit long…



wordlecopwatch.png



Une action exploitant un vide juridique

Dans un avis de recommandation de 2005, cité à juste titre par Copwatch, la Commission nationale de  déontologie de la sécurité pointait l’absence de jurisprudence sur la question et précisait que le droit à l’image ne s’applique pas aux policiers dans l’exercice de leur fonction. Une loi ultérieure interdit toutefois la publication de noms de membres de certains corps des forces de l’ordre et les membres des services de renseignement.

Mais en publiant ces listes de noms et de visages, leur activité soulève des problèmes juridiques touchant au respect de la vie privée et au droit à l’image. L’agrandissement individuel de la photo de chaque fonctionnaire de police ainsi que l’indication de son nom, son grade et, parfois, de sa possible adhésion à une orientation politique joue sur un vide juridique. Contactée par OWNI, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) rappelle :



Les photographies que vous décrivez sont légales si les personnes qui y figurent ont pu s’y opposer ou en ont été informées. Ce qui est peu probable.



Aux yeux des promoteurs du site, en revanche, les captures d’écrans Facebook, par exemple, ne seraient pas illégales dans le sens où la totalité de la page web a été capturée et non la seule photo personnelle. De plus, les informations sur les profils seraient considérées comme publiques, ayant été mises en ligne de plein gré.

Anti-flics contre police du web?

En cas de contentieux, les responsables du site pourraient se prévaloir de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme en matière de liberté d’expression. D’après la CNIL, leurs services de contrôle ne pourraient intervenir qu’à la suite d’une décision de justice :



Nous pouvons agir sur un site internet dont une partie du traitement se fait en France ou sur le territoire européen par le jeu de la coopération internationale. Dans le cas où le traitement se ferait de dehors de l’Europe, l’intervention pourrait être perturbée par le système du droit applicable.



Malgré une URL achetée en France, le site est basé chez l’hébergeur militant Rise Up, aux États-Unis. Essayer de le faire fermer relèverait donc de la gageure pour la justice française. Le collectif semble plutôt confiant :



La seule manière d’interdire le site serait de passer une loi qui interdit de filmer les policiers dans l’exercice de leurs fonctions. Et seules les dictatures passent des lois comme ça.




Source : Owni

MAJ  1 : Le ministère de l’Intérieur annonce à OWNI le dépôt de deux plaintes contre Copwatch: l’une pour diffamation envers un agent des forces de l’ordre, l’autre pour diffamation publique envers l’administration.

MAJ 2 : Site internet Down : http://www.copwatch.fr/-Temoignages-.html

Dernière modification par test (01-10-11 16:55:09)

lapin · Administrateur

02-10-11 12:50:53

11-07-11 · 13 872

  81 

Retour du site après un long down de quelques jours !!!

kaou · VIP

02-10-11 16:02:16

14-07-11 · 1 297

  14 

yikes Je viens d'y faire un tour. Très bonne idée ce site, en espérant qu'il reste en ligne...

lapin · Administrateur

07-10-11 22:10:27

11-07-11 · 13 872

  81 

Claude Guéant demande aux FAI de bloquer CopWatch



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Apparu aux États-Unis, le mouvement CopWatch survivra-t-il en France ? Destiné à surveiller l'activité de la puissance publique, il est dans le collimateur du ministère de l'Intérieur. Ce dernier a demandé aux FAI de bloquer CopWatch en dénonçant un fichage des fonctionnaires "insupportable et scandaleux". Une menace pour la liberté d'expression ?



La surveillance de la puissance publique par les citoyens est une pratique assez récente en France. Ce mouvement, né aux États-Unis, consiste à effectuer un contrôle aussi permanent que possible des actions de la police afin de prévenir tout dérapage ou, à défaut, de les dénoncer au plus vite. L'objectif des membres de CopWatch étant de mettre un terme aux violences policières qui peuvent parfois survenir.

En France, le site CopWatch Nord IDF est dans le collimateur du ministère de l'Intérieur. La place Beauvau, qui est loin d'apprécier l'ampleur que prend le mouvement CopWatch, souhaite obtenir le blocage immédiat du site par les fournisseurs d'accès à Internet. Le ministère a déposé en ce sens un référé auprès du tribunal de grande instance de Paris.

Pour souligner l'urgence de la situation, le ministère de l'Intérieur a opté pour un référé d'heure à heure. Cela signifie que l'évènement nécessite de ne pas respecter les délais normaux de convocation à l'audience. Dans le collimateur des services de Claude Guéant se trouvent plusieurs "pages diffamatoires et injurieuses" que le gouvernement veut filtrer.

Selon un porte-parole du ministère de l'intérieur, la mise en ligne de photos et de vidéos dans le cadre de CopWatch met "en péril la sécurité des fonctionnaires de police et des militaires de la gendarmerie". L'AFP, qui rapporte l'information, cite la menace qu'a reçu un policier en découvrant une cartouche de fusil de chasse dans sa boîte aux lettres. Ce policier, qui a porté plainte, assure être "fiché" sur CopWatch.

De nombreuses plaintes ont été déposées par d'autres policiers, réclamant le retrait des éléments permettant de les identifier (nom, photos...). Dans les vidéos publiées sur YouTube par CopWatch, il apparaît que les policiers n'apprécient pas du tout être filmés et profèrent des injures et des menaces contre les personnes en train de les filmer dans l'exercice de leur fonction.

La demande expresse du ministère de l'intérieur de bloquer CopWatch porte en elle un risque certain pour la liberté d'expression et le droit de demander des comptes au gouvernement. Le blocage des sites web apparaît en effet ici comme une arme utilisée par l'exécutif pour limiter la portée d'initiatives contestant l'action de la puissance publique ou cherchant à la forcer à la retenue.



Source : Numerama

lapin · Administrateur

08-10-11 21:02:34

11-07-11 · 13 872

  81 

Si le site vennait à disparaitre sous l'effet de la censure, celui-ci a déjà été dupliqué à de multiples reprises.

Pour retrouver la liste des url auquel il est disponible voici un lien : http://pad.telecomix.org/giggiles

Vous pouvez aussi retrouver l'archive du site en téléchargement.

kaou · VIP

08-10-11 21:07:04

14-07-11 · 1 297

  14 

lapin
Si le site venait à disparaître sous l'effet de la censure, celui ci à déjà été dupliqué à de multiples reprises.

Pour retrouver la liste des url a laquelle il est disponible voici un lien : http://pad.telecomix.org/giggiles

Vous pouvez aussi retrouver l'archive du site en téléchargement.



jaime il y avait eu la même chose avec Wikileaks. Bonne initiative, ras le bol que ce soit toujours dans le même sens...

lapin · Administrateur

10-10-11 21:34:23

11-07-11 · 13 872

  81 

CopWatch : Guéant veut bloquer certaines pages, pas toutes



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Claude Guéant, qui assigne les principaux fournisseurs d'accès à Internet en référé, ne souhaite pas faire bloquer l'ensemble du site CopWatch Nord-Paris IDF, mais uniquement les pages qui lui paraissent illicites. Une mesure de précaution imposée par le Conseil constitutionnel, mais très difficile à mettre en application.



Mercredi prochain, les principaux fournisseurs d'accès à internet (Free, Orange, SFR, Bouygues Télécom, Numericable, et Darty) ont tous rendez-vous au tribunal de grande instance de Paris pour répondre à la demande de blocage du site Copwatch Nord-Paris IDF formulée par Claude Guéant, en qualité de ministre de l'intérieur. Mais comme le révèle l'assignation publiée par PC Inpact, la place Beauvau ne demande pas le blocage de l'ensemble du site.

Le premier policier de France demande que le tribunal ordonne aux FAI "d'interdire, sous astreinte de 2000 euros par jour de retard, pour l'ensemble des abonnés desdites sociétés à partir du territoire français, l'accès aux pages" dont la liste est limitative.

Claude Guéant ne demande donc pas que l'ensemble du site incriminé soit bloqué, mais uniquement les pages qui posent selon lui le plus de problèmes. Il s'agit des bases de données de policiers de Paris, Calais, et Lille, ainsi qu'une page sur laquelle figure selon le ministère de l'intérieur des "propos diffamatoires" et des "propos injurieux" à l'encontre des policiers.

Le ministre de l'intérieure agit sur le fondement de l'article 6-1-8 de la loi pour la confiance dans l'économie numérique (LCEN), qui dispose que "l'autorité judiciaire peut prescrire en référé ou sur requête, à toute personne mentionnée au 2 (l'hébergeur, ndlr) ou, à défaut, à toute personne mentionnée au 1 (le FAI, ndlr), toutes mesures propres à prévenir un dommage ou à faire cesser un dommage occasionné par le contenu d'un service de communication au public en ligne". Il explique ne pas agir directement auprès de l'hébergeur parce que celui-ci serait inconnu.

En demandant un filtrage sélection et non un blocage général du site, M. Guéant est probablement avisé du fait que le Conseil constitutionnel impose que les mesures attentatoires à la liberté d'expression doivent être proportionnées et strictement limitées à l'objectif poursuivi, comme les sages l'ont rappelé à propos de la loi Hadopi 1 dans leur décision du 10 juin 2009. Le Palais Royal avait en effet accepté le filtrage des sites de piratage à la condition que les juges ne prononcent que des "mesures strictement nécessaires à la préservation des droits en cause".

Reste qu'en pratique, le filtrage sélectif des URL est soit impossible à réaliser, soit très coûteux et surtout attentatoire à la protection de la vie privée des internautes. Il impose en effet d'ouvrir les paquets pour identifier l'URL précise demandée dans l'entête de la requête HTTP, ce qui oblige à un filtrage par DPI.

Quel que soit le résultat de l'assignation, Claude Guéant aura au moins réussi une chose : offrir une grande publicité à CopWatch Nord-Paris IDF, et montrer à chacun les pages qui ne manqueront pas d'être dupliquées dans un traditionnel effet Streisand.



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Source : Numerama

lapin · Administrateur

14-10-11 22:18:20

11-07-11 · 13 872

  81 

CopWatch : Pour 12 000 euros, le filtrage par DPI est jugé trop cher



copwatch.jpg



Pour justifier le blocage de l'ensemble du site par DNS et adresse IP, le juge des référés du TGI de Paris a admis que le filtrage par DPI qui aurait permis de ne bloquer que les pages incriminées serait excessivement coûteux (les FAI disent 12 000 euros chacun), et long à mettre en place. Seul Free s'était opposé au blocage quelle que soit la méthode employée.



Ce vendredi 14 octobre, le tribunal de grande instance de Paris a ordonné à Free, Orange, SFR, Bouygues Télécom, Numericable et Darty Télécom de rendre inaccessible le site CopWatch Nord-Paris IDF depuis la France (voir les enseignements du jugement).

"Il est établi que le site dont le contenu est constitutif d’infractions pénales est manifestement illicite et qu’en propageant des propos injurieux et diffamatoires, ainsi qu’en collectant des données à caractère personnel, il cause un dommage, tant aux fonctionnaires de police qu’à l’administration", estime le juge, qui n'avait pas eu à entendre d'arguments contradictoires sur ce point.

Il rappelle "qu’aux termes de l’article 6-I-8 de la loi n°2004-575 du 21 juin 2004, l’autorité judiciaire peut prescrire en référé ou sur requête aux fournisseurs d’hébergement ou, à défaut, aux fournisseurs d’accès, toutes mesures propres à prévenir un dommage ou à faire cesser un dommage occasionné par le contenu d’un service de communication au public en ligne", mais que "la mesure doit être adaptée et proportionnée à la préservation des droits en cause" (ce que nous rappelions en commentant la procédure).

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C'est le passage clé du jugement :


Attendu qu’il résulte du rapport -qu’invoquent toutes les sociétés défenderesses établi le 4 octobre 2010 par trois experts Monsieur MIGAYRON, Monsieur LAURENT-RICARD et Monsieur ZNATY à la demande de la Fédération Française des Télécoms intitulé “inefficacité, risques et contraintes des blocages sur internet”- que la mesure que sollicite de voir ordonner le demandeur -qui figure au nombre des trois systèmes susceptibles d’être mis en oeuvre par les fournisseurs d’accès au réseau internet - appelée le blocage par URL permet effectivement d’empêcher l’accès à des pages spécifiques d’un site particulier ;

Que toutefois, ce système nécessite l’acquisition d’ordinateurs “ Deep Packet Inspectors” destinés à analyser toutes les requêtes d’abonnés afin de déterminer si le fournisseur d’accès peut ou non les transmettre vers le site ; que les experts ont conclu que chaque fournisseur au réseau internet français se trouverait contraint de faire l’acquisition de “20 à 30 systèmes de ce type” auxquels il faudrait ajouter “au moins un site web de détournement des requêtes” ainsi que “plusieurs ordinateurs de supervision et de maintenance de ces équipements” le tout pour un coût de 10 000 euros auquel s’ajouterait le coût de la maintenance et de la surveillance de ces matériels soit 20 % de l’investissement initial ; que par ailleurs, la mise en place d’une telle mesure serait de l’ordre de six mois à un an ; qu’enfin , au delà de ces considérations de coûts et de délais, les experts ont également souligné que l’analyse du contenu des requêtes de tous les internautes que requiert cette mesure pose une difficulté liée à la protection des libertés individuelles ;

Qu’au vu de ces éléments, la mesure de blocage URL demandée par le ministre de l’intérieur, de l’outre mer, des collectivités territoriales et de l’immigration n’est ni adaptée ni proportionnée et qu’elle n’est donc nullement “propre” à mettre fin au dommage ;

Que dans ces conditions, il y a lieu de faire injonction aux sociétés fournisseurs d’accès pour faire cesser le dommage de procéder ou faire procéder au blocage du site “ https://copwatchnord- idf.org/” à charge pour elles de mettre en oeuvre tous les moyens dont elles peuvent disposer en l’état de leur structure et de la technologie (blocage par IP ou blocage par DSN), et ce, jusqu’à ce que soit rendue une décision définitive

(...)

Que cette mesure, ordonnée seulement à titre provisoire, n’est en l’espèce rendue nécessaire et justifiée que par l’impossibilité actuelle d’identifier les responsables du site litigieux et son  hébergeur, et ce, de leur seul fait



Source : Numerama

lapin · Administrateur

17-10-11 19:02:47

11-07-11 · 13 872

  81 

Copwatch Nord-Paris-IDF : Communiqué de presse.




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Ce Vendredi 14 octobre 2011, le tribunal de Grande Instance de Paris a décidé de répondre à la demande du gouvernement en proclamant l’interdiction du site Copwatchnord-idf.org. La police s’est senti victimisée ; et l’état tremblotant a suivi comme toujours la droite lignée donnée par ses fervents représentants sur le terrain et leurs syndicats. Cela a toujours été le cas historiquement, tant en terme de mesures sécuritaires contre une frange de la population ou lors de critiques ouvertes à l’encontre des forces de l’ordre. Cela ne nous étonne pas.


Il est dit que nous réalisons un « fichage » des forces de l’ordre, il nous a été posé la question de la reproduction des méthodes du gouvernement, des méthodes policières, et des allusions au fichier EDVIGE nous ont été faite. Si tant de rapprochement sont fait, c’est bien que ces méthodes posent questions quand à leur utilisation et finalité. Pour autant, nous affirmons de nouveau avoir établi des bases de données regroupant des informations sur les membres des forces de l’ordre, qui de part leur statut représentent l’état et la « république démocratique », et sont donc des personnes publiques de part leur choix professionnel. Ces bases de données sont des outils au service des individus amenés à rencontrer ces personnes publiques ; outils leur permettant de savoir à quoi s’en tenir.

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Contrairement au gouvernement, nous n’avons que faire de leur vie privée sauf lorsqu’il s’agit de liens avec les différentes composantes de l’extrême droite. Des liens bien souvent gênants pour le gouvernement et les membres des forces de l’ordre concernés directement ou indirectement. Des liens qui font de ces « représentants de l’état » des éléments dangereux à l’encontre de la population, comme cela a pu se voir à différentes reprises. Les dépôts de plaintes liés à ces histoires n’ont étrangement jamais abouti à de telle réaction du gouvernement, ou des précédents.

De part ces bases de données, des membres des forces de l’ordre se seraient sentis « en danger », ainsi que leur famille, nous accusant de détruire des vies et d’inciter aux représailles. Paradoxalement, tous les jours, ce sont ces mêmes membres et leurs collègues qui participent à la destruction de nombreuses vies de personnes et de familles, notamment par une utilisation bien souvent zélée des pouvoirs qui leur sont attribués.

Nous avons entendu parler d’une « haine anti-flic » présente parmi la population, et que nous attisions paraît-il. Mais nous ne l’avons pas créée ; c’est les forces de l’ordre elle même, l’impunité dont elles profitent, et bien évidemment les décisions des villes, préfectures, ministères et autres instances gouvernementales de répression qui ont amené l’émergence et le développement progressif de ce sentiment. Nous ne l’exacerbons pas, nous l’avons peut être juste remis sur la scène publique et médiatique. Cela n’a visiblement pas amené le gouvernement à se poser des questions.

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En outre, ce sentiment dit « anti-flic » que nous considérons davantage comme un ras le bol des abus quotidiens perpétrés et impunis, s’est traduit par de nombreux messages de soutien, mais aussi des témoignages qui nous ont été transmis. Les messages de soutien et témoignages seront prochainement diffusés sur le site dont le musellement reste à prouver et des témoignages prendront probablement d’autres chemins ; nous avons plus d’une carte dans nos mains.

Quoi qu’il en soit, malgré la censure désirée à l’encontre du site, il reste toujours accessible par des outils tel que Tor ou I2P, que nous conseillons à toutes et tous pour consulter le site et naviguer sur internet. Nous continuerons notre travail et notre lutte pour dévoiler ce que le gouvernement veut cacher par peur de dévoiler son vrai visage sécuritaire et fasciste. Nous sommes déterminés et ne lâcherons rien.




■ Nous les identifierons un à un


■ Leur impunité prendra fin.


■ Copwatch Nord-Paris-IDF



Source : Rezocitoyen

lapin · Administrateur

26-10-11 00:02:46

11-07-11 · 13 872

  81 

Puisqu'il est de bon ton de rappeler ce soucis qu'est le blocage de Copwatch voici encore du grain à moudre pour ceux en ayant encore besoin..

Un policier mis à la porte pour avoir oser dénoncer le fichage abusif!



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Le système STIC, le plus gros des fichiers policiers, fiche la moitié de la population française, sans cadre légal. Le policier Philippe Pichon a été mis à la porte pour l’avoir dénoncé.


Ce jeudi 20 octobre, le Tribunal administratif s’est penché sur le cas du commandant Philippe Pichon, exclu de la police nationale le 20 mars 2009 par arrêté de la ministre de l’époque Michèle Alliot-Marie, pour avoir évoqué plusieurs pratiques illicites en vigueur dans la police. Et en particulier pour avoir osé dénoncer les dysfonctionnements du Système de traitement des infractions constatées (STIC).

Pichon, qui entend bien retrouver tous ses droits, conteste le bienfondé de l’arrêté ministériel. Et la juridiction administrative lui a, dans un premier temps, accordé le bénéfice du doute en ordonnant sa réintégration provisoire ; dans l’attente de cette audience de jeudi, consacrée au fond du dossier.

Outre un essai décapant publié en 2007 chez Flammarion, “Journal d’un flic”, son administration lui reproche surtout d’avoir mené campagne contre ce STIC. Véritable “casier judiciaire bis” truffé d’erreurs et de données obsolètes, et dans lequel un certain nombre de policiers viennent piocher des infos en dehors de tout cadre légal. Le STIC fiche pas moins de 5 millions de suspects et 28 millions de victimes, soit plus de la moitié de la population française.

Après avoir plusieurs fois alerté sa hiérarchie, en vain, sur ces dysfonctionnements, ayant même “évoqué la possibilité de s’en ouvrir à la presse ou dans un cadre universitaire“, Philippe Pichon aurait confié les fiches STIC de Jamel Debbouze et Johnny Halliday à un journaliste qui les lui avait demandées afin d’en démontrer le peu de sérieux – c’était dans la foulée du scandale autour du fichier EDVIGE. Et le site Bakchich.info les publia dans un article intitulé “Tous fichés, même les potes de Nicolas Sarkozy“.

Traçabilité de l’approximation

Si le STIC se révèle une encyclopédie de l’approximation et de l’erreur policière, cependant, il était déjà interconnecté à un dispositif permettant de tracer l’accès à ses registres. Permettant alors d’identifier pas moins de 610 fonctionnaires ayant interrogé le STIC au sujet de Djamel et 543 au sujet de Johnny. 24 fonctionnaires ayant imprimé la fiche de l’humoriste et 16 celle du chanteur. L’épisode avait entraîné l’ouverture d’une autre procédure, pour violation du secret professionnel, confiée elle à un juge d’instruction.

Qui reçut des explications claires de Philippe Pichon, vite suspecté. Celui-ci expliqua son “geste citoyen” en raison des nombreux dysfonctionnements du STIC, au sujet desquels il avait plusieurs fois alerté sa hiérarchie, en vain. Dans son ordonnance de renvoi, qu’OWNI a pu consulter, le juge écrit d’ailleurs que le fichier :


a été unanimement critiqué et l’est encore notamment par la CNIL qui avait relevé de singulières défaillances et avait émis 11 recommandations (…) Il appartiendra au Tribunal de se prononcer en tant que Juge du fond sur la légalité de l’acte administratif réglementaire ayant présidé à la création du STIC.



Le renvoi de Philippe Pichon devant le Tribunal correctionnel, pour violation du secret professionnel, accès frauduleux à un système automatisé de données et détournement d’informations à caractère personnel, a quant à lui été fixé au 22 mai 1012. C’est là que, par souci de cohérence, les magistrats pourraient se pencher sur la légalité du STIC.

D’ici là, il semble peu probable que le Tribunal administratif prenne le risque, ce jeudi, de confirmer l’expulsion du commandant Pichon. Lequel pourrait bien être traité en héros, au mois de mai, lorsque le débat portera sur le sérieux et la légalité de ce STIC.

Créé en 1994, légalisé en 2001, le STIC a fonctionné en violation de la loi informatique et libertés pendant six ans. Lorsque la CNIL fut enfin autorisée à le contrôler, ses découvertes la conduisirent “à faire procéder dans 25 % des cas à des mises à jour, ou même à la suppression de signalements erronés ou manifestement non justifiés” :


Par exemple, une personne signalée par erreur comme auteur d’un meurtre, ou encore un enfant de 7 ans signalé dans le STIC pour avoir jeté des cailloux sur un véhicule…

En 2008, la CNIL constata un taux record de 83% d’erreurs dans les fiches STIC qu’elle fut amenée à contrôler. Et, au terme d’une enquête approfondie de plus d’un an, la CNIL estima que plus d’un million de personnes, blanchies par la justice, étaient toujours fichées comme suspectes dans le STIC…



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Source : Torrentnews

lapin · Administrateur

24-01-12 16:44:55

11-07-11 · 13 872

  81 

Copwatch : Le retour



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Communiqué de relance




L'état censure, Copwatch renaît

Copwatch Nord Paris IdF renaît de la censure en ce jour du 19 Janvier 2012. Le ministère de l'intérieur français a voulu nous interdire. Il a échoué. Aujourd'hui, c'est à nous de lui rendre la donne.

Copwatch Nord Paris IdF se veut une véritable plate forme de lutte et de contre-renseignements à l'encontre de la répression des forces de sécurité française. Ces forces de sécurité, nous avons appris à les connaître, les observer, les comprendre. Aujourd'hui, cette expérience acquise sur le terrain et parfois directement au sein de leurs unités, le gouvernement français ne l'accepte pas.

Ce même gouvernement ne veut aucunement que de simples individus montrent la véritable image d'une police raciste, xénophobe et sexiste, qui chaque jour commet de graves atteintes aux droits de l'homme et à la dignité humaine. Il a préféré adopter les méthodes chinoises de censure, sans doute les plus dures. Il ne veut pas non plus que les personnes des quartiers les plus pauvres s'adaptent ou se défendent face à cette police...



Ces derniers temps, la police nationale a subi une véritable décapitation en règle avec mises en examens, détentions, GAV et contrôles judiciaires de très hauts responsables nationaux et départementaux pour des faits très graves. Bref toute l'armada répressive que ces mêmes individus ont fait appliquer à des milliers de personnes et cela en toute impunité. Malgré cela, Guéant soutient ses troupes, il les encourage dans le vice. Voilà pourquoi, le combat que nous menons est parfaitement justifié. Nous n'aurons aucun compte à rendre et n'arrêterons jamais.

Ce site est la réussite d'une alliance que l'état ne tolère pas, un cauchemar pour lui, entre militants syndicaux, antifascistes, hackers, communistes, autonomes, anarchistes et simples individus des quartiers victimes de la répression. Lorsque nos camarades travaillent sur le terrain, ils rentrent en contact avec ces derniers. Le résultat est un succès. A Calais, les liens entre les migrants et les activistes ont déjà porté leurs fruits ; à Paris, dans les quartiers de Belleville et Barbès, les biffins commencent a comprendre le mécanisme répressif policier français, enfin à Lille, c'est dans les quartiers de Moulins, Wazemmes et du faubourg de Béthune que des liens se sont tissés. Cette force de frappe est née d'un long travail et nous sommes certains que d'autres villes en feront de même.

Nous tenons à dénoncer la manière dont certains médias ont repris les accusations mensongères du ministère de l'intérieur quant à la diffusion d'adresses et données personnelles. Il n'y en a jamais eu. Si nous diffusons des données montrant qu'un policier est raciste, fasciste ou néo-nazi, c'est qu'il représente un danger pour une partie de la population et ne sont nullement intimes.


winnipegcopwatch.jpg




Nous pensons que les techniques militaro-sécuritaires employées par la police nationale sont irréversibles et conduisent à accroître les techniques de copwatching. Ce mode d'action, certes dure, sera sans doute le seul à changer les rapports de force. La police déteste être filmée, et c'est pour ça que nous lui imposerons le même dispositif qu'elle impose à sa population : la surveillance.

Nous remercions le travail effectué par les nombreuses personnes extérieures au site et qui ont permis une visibilité à celui-ci lors de la censure. Au passage, certains sites néo-nazis ont vu leur serveur piraté et supprimé de la toile. Il servent de miroirs à notre site. L'UMP en a pris pour son grade et ça n'ira pas en s’arrangeant, croyez-nous...

Dorénavant, lorsque l'état osera censurer ce site, tel un phœnix il renaîtra. Les référés n'en feront rien. Alliance police nationale non plus. Notre volonté est un bloc et notre solidarité une force.

La police ne protège pas la population, elle la réprime, la dompte et la criminalise. Elle n'est qu'une faucheuse destinée à abattre la misère afin de protéger la bourgeoisie. Nous avons plus d'une corde à notre arc et ne laisserons aucune chance à l'état en cas de censure.

Notre évolution est due à une seule femme, Marie Noelle Gues, calaisienne qui en 2003 fut la première et seule à photographier les CRS tabassant les migrants. Nous devons beaucoup à notre amie défunte. Son combat se doit d'être un exemple de courage. Il est aujourd'hui un succès et il s'étend.

Policiers, nous vous identifierons tous un à un.

Que la peur change de camps.



Source : Dirty Monkey

Nouvelle URL  : https://copwatchnord-idf.eu.org

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lapin · Administrateur

01-02-12 16:33:30

11-07-11 · 13 872

  81 

Pourquoi et comment Claude Guéant veut faire (re)fermer CopWatch


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Le ministre de l'intérieur Claude Guéant veut de nouveau faire bloquer le site CopWatch, qui avait été bloqué sur décision de justice en octobre 2011. Le site a changé d'adresse pour continuer son activité, et le ministère espère obtenir la collaboration des FAI pour bloquer cette nouvelle URL. Sinon, le ministère se dit prêt à intenter une nouvelle action. Avec une obligation de résultat plus musclée ?


C'est reparti pour un tour. En octobre dernier, le ministre de l'intérieur avait obtenu en référé le blocage du site CopWatch Nord-Paris IDF, sans que celui-ci ait la possibilité de défendre sa légalité face aux arguments parfois contestables du gouvernement. Et pour cause : CopWatch est un site créé de manière anonyme, ce qui interdit par définition à ses créateurs toute possibilité de se présenter au tribunal pour se défendre. Le ministre Claude Guéant avait profité de cette faille pour obtenir que le site soit rendu inaccessible, plutôt que de faire identifier ses auteurs pour les poursuivre en justice, ce qui leur aurait donné la possiilité de présenter leurs arguments (voir les enseignements de l'affaire CopWatch).

Sans surprise, les sites mirroirs se sont multipliés après le jugement pour permettre aux visiteurs de continuer à visiter CopWatch, même si son URL principale était bloquée. Le ministère de l'intérieur s'en était jusque là accomodé.

Mais CopWatch, qui était resté inactif, a repris son activité ces derniers jours sous une URL différente. Le ministère de l'intérieur français a voulu nous interdire. Il a échoué. Aujourd'hui, c'est à nous de lui rendre la donne", disait un message publié le 24 janvier dernier. "Ces derniers temps, la police nationale a subi une véritable décapitation en règle avec mises en examens, détentions, GAV et contrôles judiciaires de très hauts responsables nationaux et départementaux pour des faits très graves. Bref toute l'armada répressive que ces mêmes individus ont fait appliquer  à des milliers de personnes et cela en toute impunité. Malgré cela, Guéant soutient ses troupes, il les encourage  dans le vice. Voilà pourquoi, le combat que nous menons est parfaitement justifié. Nous n'aurons aucun compte à rendre et n'arrêterons jamais", assurait-il.

Depuis, CopWatch Nord-Paris IDF a diffusé de nouvelles vidéos d'interventions policières, en nommant certains des responsables de la police impliqués, ou en dénonçant la communication du syndicat Alliance Police Nationale, "un syndicat à la botte de l'Elysée, prêt à faire le buzz sur n'importe quel fait divers". Il ne craint pas cependant la contradiction,  puisqu'il publie un jour un communiqué qui assure que "Nous NE PUBLIONS absolument PAS de coordonnées personnelles de policiers", et renvoie le lendemain vers la publication intégrale des données personnelles de 541 policiers fuitées par des Anonymous, dont leur numéro de téléphone.

Vers un blocage automatisé des sites mirroirs ?

Ce retour de CopWatch a réveillé l'agacement des syndicats de policiers et donc de Claude Guéant. Il est "extrêmement grave de mettre cause la sécurité de policiers et de leurs familles au motif de dénonciations dont on ne sait pas sur quoi elles reposent", a dénoncé le ministre de l'intérieur dans La Voix du Nord. "Un site qui incite à la haine à l'égard des policiers est inacceptable", dit-il.

Cité par l'AFP, le porte-parole de la place Beauvau, Pierre-Henry Brandet, a dit avoir "pris contact avec les fournisseurs d'accès pour voir comment, sur la base de la décision rendue par la justice en octobre, nous pouvions faire bloquer l'accès à cette nouvelle adresse". Une nouvelle action en justice devrait être nécessaire, puisque celle rendue par le tribunal des référés cite exclusivement l'ancienne adresse pour le blocage.

La solution pourrait être apportée sur un plateau par les ayants droit dans l'affaire Allostreaming. Les studios de cinéma, qui veulent faire bloquer le site (désormais fermé), ont en effet proposé à la justice que la décision de blocage soit automatiquement mise à jour par TMG, la société nantaise bien connue pour la collecte des adresses IP envoyées à l'Hadopi. TMG traquerait en effet les sites mirroirs et les changements d'URL ou d'adresses IP des sites bloqués, pour envoyer automatiquement aux FAI les nouvelles URL ou IP à bloquer.

On imagine qu'une telle solution pourrait aussi tenter le ministère de l'intérieur. D'autant qu'elle avait été imaginée en concertation avec l'Elysée.



Source  : Numerama

kaou · VIP

01-02-12 18:44:00

14-07-11 · 1 297

  14 

Alors TMG c'est vraiment des enc*** , à retenir: les articles de Reflets.info sur TMG, petit extrait (02/12/11):


Dans le document assignant les gros fournisseurs d’accès Internet ainsi que Google, les ayants-droit nous racontent, décontractés du gland, qu’ils aimeraient que la justice confie le routage mondial du trafic des fournisseurs d’accès français, à TMG, qui est déjà pas fichue de protéger son pool « d’ip de tests ».

C’est quand même ultra gonflé de leur part. Pour rappel, Reflets avait épinglé la société privée nantaise, se voulant le bras armé des ayants droit.

Notre article, et les quelques explications qui ont suivi, ont valu à TMG d’être la seule connexion coupée par l’HADOPI. Cette interconnexion n’est d’ailleurs à ce  jour toujours pas rétablie, preuve s’il en est d’un certain malaise dont nous ne nous expliquons pas tous les tenants et les aboutissants.


Article complet



Professionnel ?

J’espère une longue vie à Copwatch et ses miroirs

lapin · Administrateur

24-02-12 20:53:08

11-07-11 · 13 872

  81 

Police partout justice nul part ??



Beauvais : un policier municipal suspendu après avoir frappé un automobiliste




Un agent de la police municipale de Beauvais a été suspendu de ses fonctions jeudi après-midi suite à une altercation avec un automobiliste, rue Honoré-de-Balzac dans le quartier Saint-Jean de la ville-préfecture.

C’est l’enlèvement d’un véhicule mal stationné qui aurait dégénéré.


L’automobiliste a d’abord été placé en garde à vue. Mais la scène a été filmée par un témoin sur son téléphone portable. Et suite au visionnage de la vidéo, la garde à vue a été levée et les services de la ville ont décidé de suspendre l'agent municipal de ses fonctions. Sur des images tournées par des riverains, on voit le propriétaire du véhicule être mis au sol et frappé par l'agent de police.





Source : le Parisien

Et après on nous dit que copwatch c'est le mal ?? merci quand même ...

lapin · Administrateur

10-04-12 16:21:02

11-07-11 · 13 872

  81 

J'avais le choix du dossier pour cet article

MegaUpload : la police cache la vidéo de l'arrestation de Kim Dotcom


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La police néozélandaise est suspectée de cacher les preuves d'une opération disproportionnée menée au domicile de Kim Dotcom, lors de l'arrestation du fondateur de MegaUpload.




L'affaire MegaUpload va-t-elle finir par se retourner contre les autorités qui ont procédé au coup de filet du 19 janvier dernier ? Nous savons déjà que lors de la perquisition, la police néozélandaise a utilisé un mandat qui n'était pas régulier, et qu'elle a tenté sans succès de le remplacer rétroactivement. Le vice de procédure pourrait permettre au fondateur de MegaUpload, Kim Dotcom, de récupérer l'ensemble des biens saisis, y compris les noms de domaine de son empire déchu. Mais l'arrestation elle-même est également suspectée d'irrégularité.

Dès l'opération menée par le FBI et la police de Nouvelle-Zélande, le responsable de la sécurité chargé de la protection de la famille Dotcom, Wayne Tempero, avait laissé entendre que l'arrestation plus que musclée aurait été menée hors des clous. Il avait assuré avoir beaucoup de choses à dire sur la manière dont les agents ont pénétré dans le manoir de Kim Dotcom et ont arrêté le chef d'entreprise, retranché dans une "panic room" une arme à la main. Selon lui, la police aurait notamment oublié de se présenter comme telle, ce qui aurait expliqué la réaction de Kim Dotcom. Elle se serait par ailleurs conduite avec une fermeté inhabituelle.

Toute l'opération a été filmée par les caméras de sécurité présentes dans la propriété du fondateur de MegaUpload, dont les vidéos étaient enregistrées sur un serveur installé dans la maison. Mais alors que les bandes ne figuraient pas sur le mandat de perquisitions recensant les objets saisis, et qu'elles n'ont rien à voir avec l'affaire, la police a d'abord refusé de les remettre à la défense.

Selon un journaliste de la chaîne néozélandaise 3 News, les avocats de Kim Dotcom ont formellement demandé à avoir accès aux enregistrements, pour pouvoir déposer plainte contre les autorités policières. En février, la police a d'abord dit ne pas être certaine de détenir les enregistrements. Puis finalement, elle a accordé qu'un expert en nouvelles technologies viennent réaliser une copie de l'enregistrement, au nom de Kim Dotcom. Mais lorsqu'il est arrivé sur place, l'expert a trouvé un serveur désossé, sans le précieux disque dur sur lequel figurent les vidéos.

La police affirme désormais qu'elle ne peut pas remettre les vidéos qui auraient été "saisies légalement".

Selon 3 News, les enregistrements pourraient "répondre à beaucoup de questions". Par exemple, "le FBI était-il présent ? Quelles armes étaient portées ? Ont-elles été pointées sur des individus qui ne méritaient pas un tel traitement ?", et l'opération était-elle proportionnée à l'encontre d'un suspect accusé de contrefaçon, et non de terrorisme ou de crimes violents ?



Source : Numerama

Alors je sait que ce n'est pas en France, mais sa ne m'empeche pas de voir une certaines ironie là dedans.