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TeKnOZiK · Orange Bud

16-09-12 16:50:50

08-10-11 · 2 068

  47 

Tekni Marcillac 14 juillet 2001




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Quelques articles : http://60gp.ovh.net/~teknocif/teknocifs … icle48.htm
Biensur il est possible de supprimé certaines photos ...

Dernière modification par TeKnOZiK (24-09-12 08:30:07)

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yoî · Sound System

16-09-12 16:58:24

17-11-11 · 237

  

merci pour ces souvenirs de gadoue party,
ca nous a pas empeché de passer un pure week end wink

la vitesse de la lumière est supèrieure a celle du son,
c'est pour ca que tant de gens parraissent brillants avant d'avoir l'air con!!!!
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TeKnOZiK · Orange Bud

16-09-12 17:06:38

08-10-11 · 2 068

  47 

Pareil pur week en arrivant avec la visa mobile sisi , j ai roulé sur un gars qui dormais dans les hautes herbes 8, heureusement plus de peur que de mal ,a part ça vraiment bien amusés malgré le mauvais temps wink

sans-t12.png

pti-ben · Sound System

17-09-12 18:27:55

09-12-11 · 143

  

alan des ufo l avait bien mise aux autorités , y avait une pur ambiance a ce tekos

lapin · Administrateur

19-09-12 12:35:52

11-07-11 · 13 872

  81 

Merci pour ces nombreuses photos smile

pti-ben
alan des ufo l avait bien mise aux autorités , y avait une pur ambiance a ce tekos



Effectivement smile Voilà ce qu'il disait à l'époque :



Organisateur du Teknival, Alan, l'Anglais, confirme qu'il aurait dû se tenir en Ardèche. « Mais la préfecture de ce département n'a pas joué le jeu. Elle a voulu nous imposer ses règles, un lieu de rassemblement, alors nous nous sommes esquivés ».

C'est ainsi que les raveurs ont non seulement diffusé l'information du déménagement de la « teuf » en Aveyron, mais qu'ils ont aussi et d'abord pu identifier un site assez discret et vaste pour accueillir de 20 à 25.000 personnes. Cette friche du Vallon ne devait abriter au départ qu'une « free » confidentielle comme il en existe une trentaine tous les week-ends en France...

Alan n'en dira pas plus sur les secrets de la communauté techno qui, en dépit de l'allégeance faite par le gouvernement, cultive toujours indépendance et méfiance vis-à-vis du pouvoir et des autorités. Il reconnaît néanmoins que « la préfecture de l'Aveyron a su, avec intelligence, proposer sa collaboration sans jamais rien imposer, et réagir avec la même étonnante spontanéité de la communauté techno »




Il subira d’ailleurs une perquisition un an plus tard , qui découlera sur l'interdiction de rencontré certains de ces acolytes, interdiction d'implication dans la musique techno, ni de participer en quelque manière que ce soit à des débats politiques portant sur le Teknival ou les raves pour une période de trois mois ...

Edit : Retrouver le live de Chris des Boucles étranges enregistré durant le teknival dans la centralisation ici => https://www.bassexpression.com/viewtopi … 105#p15105
Désolé j'avait pas vus avant smile

totos locos · Invité

07-10-12 15:58:26

01-01-70 · 0

Clair paye ta gadoue party le samedi soir et de plus pas très loin de la maison !!! wink

tipierr · Ripeur / Uploadeur

08-10-12 08:43:56

31-01-12 · 380

  24 

Un tekos à 15km de chez moi!!! c' était le bonheur!!!

lapin · Administrateur

04-11-22 07:04:02

11-07-11 · 13 872

  81 

Prévue dans l'Ardèche, la rave partie géante se tient finalement dans l'Aveyron
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Publié le 15 juillet 2001


Les gendarmes attendaient les raveurs de pied ferme, vendredi 13 juillet, sur l'aérodrome de Lanas (Ardèche), lieu pressenti depuis plusieurs jours pour accueillir le Teknival, énorme fête clandestine et gratuite. Mais, vers 20 heures, le tarmac est désert. A l'exception d'une quinzaine de journalistes fraîchement débarqués de Paris, les CRS mobilisés sur les lieux ne voient toujours rien venir. Depuis 18 heures, la fête se prépare à une centaine de kilomètres de là, à Marcillac-Vallon (Aveyron). Quand les autorités comprennent que les 5 000 ou 6 000 raveurs n'iront pas en Ardèche, un gigantesque jeu du chat et de la souris commence. L'enjeu est de taille pour les organisateurs du Teknival : démontrer que, malgré les accidents survenus lors des rassemblements du week-end dernier, un encadrement des raves par les autorités ne se révèle pas forcément nécessaire.

En début de soirée, dans les départements voisins de l'Ardèche, les préfectures craignent de voir arriver les « teufeurs » et demandent aux forces de l'ordre de repérer leurs va-et-vient. A Mende (Lozère), on sort ses cartes et l'on s'inquiète: le plateau du Larzac apparaît comme une cible idéale. Pendant des heures, des convois de plusieurs dizaines de voitures, parfois taguées, sillonnent les étroites routes des gorges. Les passagers ont le crâne rasé ou des nattes à la Bob Marley. Sur les places centrales des villes, les raveurs se rassemblent, attendant des news, en compagnie des cent bénévoles de la Croix-Rouge, finalement aiguillés, eux, par les Renseignements généraux. Vers 2 heures du matin, les conducteurs tentent de repérer les camions des sound systems, collectifs des musiciens techno, qui acheminent leur gros matériel vers le lieu de la fête.

Les premiers raveurs, informés par l'intermédiaire d'une boîte vocale téléphonique, investissent finalement l'Aveyron, département dont la préfecture semble plus compréhensive que celle de l'Ardèche. « Je suis donc allé à la préfecture de Rodez vendredi matin », raconte Alan Blinkhorn, l'un des organisateurs d'origine britannique du Teknival, dans un franglais déroutant. « Et, cette fois, ça s'est plutôt good passé. Du coup the police d'ici indique même le chemin aux people. » Un PC a été installé en mairie de Marcillac pour encadrer les 10 000 raveurs comptabilisés par la préfecture, samedi 14 juillet au matin. Policiers, gendarmes et pompiers y côtoient soixante-dix personnes de la Croix-Rouge et cinq membres de Médecins du monde. Ils devaient être rejoints en fin de matinée par des douaniers accompagnés d'un chien dressé pour détecter la drogue. Un approvisionnement en eau devait également être assuré en fin de matinée. « Nous, les raveurs, on en a ras le bol du système, de l'individualisme à la con », explique Stéphanie, 23 ans, engagée dans le mouvement techno depuis deux ans. Avec ses amis normands, elle a mis plus de 24 heures à traverser la France, avant de retrouver la free party. « Ce jeu de piste est nécessaire pour éviter d'ameuter la racaille, qui vient en rave juste pour vendre ses drogues » , explique Stéphanie. Parmi les « teufeurs », souvent en parka et treillis militaires, on repère facilement quelques jeunes pas forcément adeptes de musique techno : baskets et jogging de marque, voitures immatriculées dans la région parisienne. « Ils nous pourrissent la fête », jugent les habitués.

Certains participants sont conscients des risques inhérents à ce genre de manifestation. « C'est vrai que beaucoup prennent du cannabis ou des taz [NDLR: pour ecstasy] », reconnaît Fred, qui fait toujours tester ses « pilules » par Médecins du monde, association présente dans les raves, notamment pour contrôler les drogues. « Mais notre éthique, c'est celle de la responsabilité individuelle ». Dans son esprit, le projet du gouvernement, rejeté fin juin par l'Assemblée nationale et qui visait à réglementer les raves, était donc « liberticide ». « Il faut que nous arrivions à nous gérer nous-mêmes », ajoute-t-il. Le Teknival, qui devrait durer jusque dans la soirée du dimanche 15 juillet, fera figure de test.



Source : Le Monde



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10 000 personnes ont participé au Teknival de l'Aveyron



Publié le 16 juillet 2001


SALLES-LA-SOURCE (Aveyron) de notre envoyée spéciale

Ses "rangers" battent la cadence, pilonnent le sol boueux. "Boum, boum, boum, boum, boum". Dans sa parka militaire, il danse, en transe, au son de la techno. Son regard fixe la grande bâche noire, tendue deux mètres devant lui. Derrière se cache le DJ, sans visage, pour mieux servir le "son". Une vingtaine de jeunes habillés de kaki s'agitent : un bataillon de raveurs, happés par la musique. Loin devant eux, à l'horizon, les causses de l'Aveyron. Dans leur dos, des milliers de voitures, de camionnettes, garées au milieu d'un champ.

Samedi 14 juillet, vers minuit, le Teknival, qui devait se terminer mardi, bat son plein : 10 000 personnes se sont retrouvées sur un terrain en jachère, situé sur la commune de Salles-la-Source (Aveyron), pour célébrer la techno, sous les yeux des forces de l'ordre, amassées à l'entrée d'un parking improvisé. Le danseur à la parka tient un ballon dans sa main gauche ; il le porte à sa bouche, chaque minute, pour profiter des effets hilarants du protoxyde d'azote.

Parmi les participants à cette gigantesque free-party (fête clandestine et gratuite), beaucoup ont consommé des drogues. Tous les cent mètres, de jeunes dealers proposent leurs "taz": des pilules d'ecstasy, censées permettre aux "teufeurs" de tenir toute la nuit. "Fais gaffe, je vois aucune trace d'amphétamines et je trouve que ça réagit bizarrement", prévient un bénévole de Médecins du monde (MDM), assis sous une tente, une pipette entre les doigts. Il teste la pilule d'ecstasy, cachet de couleur jaune, qu'un raveur lui apporte.

POUR "SE PERCHER TRÈS HAUT"

Après avoir gratté un peu la pastille, il ajoute quelques gouttes d'un mélange chimique, pour révéler le contenu du produit. "On est là pour donner aux gens des informations sur la qualité des drogues qu'ils achètent. Certains se font refiler des médicaments en croyant acheter de l'ecstasy -vendue entre 50 et 100 francs le cachet-", explique Mady, infirmière pour MDM. Les raveurs, qui veulent "gober" pour "se percher très haut", risquent d'avaler des antalgiques ou des anxiolytiques.

Pour accéder au "testing", les "teufeurs" font donc la queue. L'occasion pour les dix bénévoles de l'association de faire de la prévention, de déconseiller la polyconsommation. "Sois pas goulu : un prod à la fois, c'est mieux pour toi", conseille un écriteau. Samedi matin, des douaniers sont venus, accompagnés d'un chien, pour repérer les trafiquants. Selon la préfète de l'Aveyron, Anne-Marie Escoffier, "ils sont repartis bredouilles". "La plupart des gens avalent une pilule dans la soirée et puis c'est tout", raconte Jeannot. Ancien pilote de char pendant la guerre du Golfe, "fils de bourgeois", Jeannot est aujourd'hui "le paria de la famille", comme il dit. "Après le Golfe, l'armée m'a jeté comme un malpropre. Aujourd'hui, je ne supporte plus la hiérarchie. Ici, y a pas de galons. Les gens viennent juste écouter du bon son."

Dimanche 15 juillet, quelques dizaines de "sound-systems", collectifs de musiciens, sonorisaient la rave. Chacun pour sa tribu : hard-core ou hard-tech, styles plus ou moins violents, basses plus ou moins puissantes. Tous réunis par l'envie de fuir les autoroutes de la techno commerciale. Derrière les platines, les DJs ont fait les "trois-huit" tout au long du week-end. "C'était un peu le chaos, au milieu de la pluie et de la boue", raconte Clément, d'Educative System, un des seuls collectifs à jouer aussi du reggae. "Mais on a quand même fait danser du monde, notamment les Blacks et les Beurs, qui ne se retrouvent pas complètement dans le mouvement techno, qu'on dit souvent raciste."

Clément, 22 ans, cheveux rasés, mais pas de trop près, est étudiant à Paris. Le sujet de son mémoire : "L'accès aux soins dans les raves et la réduction des risques". Il collabore avec Médecins du monde, mais porte un regard critique sur les opérations de testing montées par l'association : "Quand les mecs viennent tester leur drogue, ils ont envie d'entendre : "Vas-y, tu peux la prendre." On n'a pas le temps de discuter prévention." Entre les voitures et les tentes, au milieu de la nuit, que seuls les "spots" montés sur les camions des "sound-systems" illuminent, les bénévoles de la Croix-Rouge patrouillent. "On n'a pas eu d'urgence, aucun "bad trip" -délire paranoïaque provoqué par la prise de stupéfiants-", raconte le responsable du poste avancé de l'association, Eric Painsec. Dans la nuit de samedi à dimanche, seules quatre personnes ont été évacuées par les pompiers, présents tout le week-end au milieu des raveurs.

Les autorités avaient installé deux citernes d'eau et une benne à ordures. "Tout s'est passé dans des conditions aussi convenables que possible", résume la préfète de l'Aveyron. Accrochés aux essuie-glaces des voitures, des milliers de sacs-poubelle, dans lesquels les fêtards jettent leurs canettes de bière. A l'issue du Teknival, une cinquantaine de personnes devraient nettoyer le champ, propriété d'un viticulteur. Sachant que l'été sera une période-test, ils veulent prouver au gouvernement que les raveurs peuvent se rassembler librement, sans législation supplémentaire.

Au petit matin, dimanche, les silhouettes en treillis kaki, silencieuses la nuit, si peu rieuses, dévoilent leur vrai visage. Les yeux brillent, la démarche se fait lente, sauf devant les baffles qui continuent de cracher du son. Aymeric, 20 ans, un piercing sur le menton, se balade et reconnaît enfin quelques "potes". "Ça fait quarante-huit heures qu'on est tous là, mais on n'a pas encore discuté", raconte-t-il. La techno d'abord. Pour Brigitte, 46 ans, ancienne adepte des communautés hippies des années 1970, "ces jeunes sont un peu individualistes. Ca parle peu, ça drague peu. La différence avec les hippies, dont certains se réclament, c'est leur absence de conscience politique et leur puritanisme".



Source : Le Monde






PROBLÈME DE SÉCURITÉ



Publié le 16 juillet 2001


Par nature gratuites et "sauvages", non déclarées et non encadrées, ces fêtes rassemblent d'importantes foules de jeunes informés par le biais de messageries, et les autorités soupçonnent les revendeurs de drogue d'y opérer en nombre.
Samedi 14 juillet, le président Jacques Chirac n'a pas écarté l'idée d'une réglementation "s'il apparaît que nous n'avons pas les moyens de garantir la sécurité des participants", a-t-il déclaré. Les autorités ont choisi pour l'instant de tolérer les rassemblements les plus importants. Ainsi, une dizaine de milliers de personnes en provenance de toute l'Europe se sont rassemblées sans incidents dans un village de l'Aveyron, Marcillac, proche de Rodez. La rave a pris fin progressivement dans la soirée du dimanche15 juillet, au soulagement des autorités. Celles-ci avaient en effet suivi à la trace depuis plusieurs jours les jeunes, qui projetaient de s'installer d'abord dans le département voisin de l'Ardèche. Jean-Yves Lallart, sous-préfet de Millau chargé de l'encadrement de cette rave party, avait fait mettre en place un important dispositif d'assistance avec l'aide de la Croix-Rouge et de l'association Médecins du monde.

Trente-neuf personnes ont été soignées durant le week-end et trois d'entre elles ont été hospitalisées, a précisé le sous-préfet. Leur état n'inspire pas d'inquiétude. Une jeune femme venue avec son bébé âgé de trois semaines a été victime d'un accident de la circulation en quittant les lieux au milieu de la nuit, mais personne n'a été blessé, a ajouté le responsable, avant de déclarer : "Un gros problème de sécurité se pose à la sortie de ces fêtes. Des milliers de jeunes prennent la route dans un état souvent second." A l'occasion du 14-Juillet, d'autres fêtes musicales du même type se sont déroulées sans incidents connus, en particulier dans le Calvados.

10 000 RAVEURS DANS L'AVEYRON

En dépit de la pluie, quelques milliers de nouveaux raveurs ont afflué dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 juillet à la "fête libre" (free party) organisée sur le Causse comtal, en Aveyron, pour repartir par vagues dès dimanche. Dans la nuit, le nombre des participants serait passé de 5 000 à plus de 10 000, selon la préfecture, sur le plateau herbeux de Salles-la-Source, au-dessus de Marcillac. L'affluence au Teknival était pourtant bien inférieure aux prévisions des pouvoirs publics, qui s'attendaient à devoir accueillir, en Ardèche ou ailleurs, plus de 40 000 personnes. Les raveurs s'étonnaient d'ailleurs de croiser autant de journalistes pour "une free ordinaire".

Français dans leur très grande majorité, ils avaient parfois parcouru des centaines de kilomètres pour se rassembler, sur fond de musique techno, dans un champ en jachère prêté par un viticulteur, pour repartir le lendemain. Vers 6 heures, seuls quelques petits groupes de personnes dansaient, collés aux baffles des sonos de faible puissance dispersés. La plupart des autres raveurs déambulaient dans la boue, restaient assis dans des voitures, les yeux dans le vague, dormaient sous une tente ou se réchauffaient autour d'un feu de camp."Taz, taz", lançaient régulièrement les dealers, proposant ecstasy et autres
drogues illicites, à moins de cent mètres des CRS et gendarmes cantonnés à la lisière du terrain.

"Dans un rassemblement de 10 000 personnes, il était impossible de faire pénétrer les CRS sans avoir de troubles publics plus importants que ceux que nous avons eu à gérer à l'extérieur", a expliqué le sous-préfet de Millau, Jean-Yves Lallart. "L'objet de cette fête n'est pas la consommation de drogue, du moins j'ose l'espérer", a-t-il poursuivi. "Ce qui nous a préoccupé, c'est la présence des trafiquants", a-t-il ajouté. Mais les contrôles des douaniers, menés uniquement à la périphérie, n'ont presque "rien donné". Quant aux 40 gendarmes et 40 CRS mobilisés, ils n'étaient pas habilités à fouiller des coffres de véhicules.

Au matin, les cinq permanents de Médecins du monde et les 70 bénévoles de la Croix-Rouge se félicitaient que tout se soit "bien passé". Ils avaient accueilli une quarantaine de jeunes sous leur tente, pour des cas bénins ou du repos. Trois raveurs avaient été évacuées vers l'hôpital, pour des "affections sans gravité". Le seul accident, sur une route en lacet, a laissé les gendarmes ahuris. Dans la voiture qui a chuté de plusieurs mètres, au retour de la rave, se trouvait un bébé d'un mois, indemne, aux côtés de quatre adultes contusionnés. Le sous-préfet s'est dit "stupéfait", en déplorant que des enfants aient été présents au Teknival.




Source : Le Monde





Un raveur de l'Aveyron condamné à huit mois de prison pour usage de drogue



Publié le 20 juillet 2001



« CETTE RAVE, c'était un supermarché de la drogue au détail ou en semi-gros », a estimé le procureur de la République de Rodez, lors du procès, mercredi 18 juillet, d'un raveur grenoblois de 24 ans, condamné pour usage illicite de stupéfiants à dix-huit mois de prison, dont dix avec sursis. Il avait été interpellé en possession de 300 cachets d'ecstasy, dans la nuit de dimanche à lundi, en marge de la free-party organisée à Marcillac (Aveyron). Le jeune homme, écroué à la maison d'arrêt de Rodez, a également été condamné pour des actes de violence commis avec un couteau de poche à l'encontre d'un automobiliste ayant accepté de le prendre en stop au retour de la rave.

Au cours de l'audience, le jeune homme s'est défendu d'être un trafiquant de drogue et a précisé qu'il était venu à la fête dans le but de s'approvisionner à bon marché, pour sa consommation personnelle. Le prix de ses achats : 12 000 francs, pour 312 pilules d'ecstasy. « Un prix de gros », a précisé le procureur, Mauricette Danchaud.

Le parquet de Metz devait, pour sa part, ouvrir une information judiciaire pour « homicide involontaire », jeudi 19 juillet, à l'encontre des deux organisateurs de la rave de Saint-Jure (Moselle), au cours de laquelle un jeune homme de 20 ans avait trouvé la mort, dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 juillet. Une analyse toxicologique, révélée jeudi matin, a montré que le décès était dû à une absorption massive de drogues. L'information judiciaire devait également viser deux individus soupçonnés d'avoir vendu des cachets d'ecstasy à la victime.

A Carhaix (Finistère), où devrait se tenir une nouvelle free-party samedi 21 juillet, en marge du festival des Vieilles Charrues, des contrôles concernant la circulation des personnes et des produits stupéfiants ont déjà commencé.



Source : Le Monde