Les Rencontres alternatives, c'est ce week-end !

C'est la 9e édition des Rencontres alternatives. « C'est devenu le rendez-vous electro de la rentrée », se félicite Katell, de l'Asso rennaise, organisatrice de la manifestation. Initiée en lien avec la ville de Rennes, en 2009, comme alternative au teknival organisé en marge des Trans, cette free party encadrée est devenue, au fil des ans, un festival.

Les Rencontres alternatives attirent chaque année plusieurs milliers d'amateurs de musique electro, « mais aussi des familles, des retraités, des curieux », souligne Clémentine.
Dj locaux et artistes internationaux

Façade Epsylonn & 6.35

Chaque année, le festival invite des sound systems à poser leurs sons. « Cette année, on accueille Epsylonn, MST 360, les 3BDTF, et sur le chill out, Kepler et K-TA. On fait la part belle aux DJ locaux, qui font vivre la scène locale et gagnent à être connus. » Avec aussi des artistes internationaux et quelques noms connus, comme Elisa Do Brasil ou Broke.

Quatre scènes sont installées avec trois dance-floors « pour représenter tous les styles. La musique electro s'est démocratisée. le DJ est aujourd'hui considéré comme un artiste et non plus comme un représentant de la contre-culture. On le voit avec la multiplication des assos rennaises. »

Ce teknival est autorisé et donne lieu chaque année, en amont, à plusieurs réunions avec la Ville, en lien avec la préfecture, la police, les pompiers, les services de secours, afin d'assurer les meilleures conditions sanitaires et de sécurité.

Un bout de la façade 360° des MST, Discobobulated, SA

Deux cent cinquante bénévoles sont mobilisés pour la réussite de l'événement. Depuis le 21août, ils sont à pied d'oeuvre à la Prévalaye, pour installer les scènes, la décoration. « Le thème, cette année, c'est la matrice. Grâce à un dispositif circulaire, on invite les festivaliers à entrer dans le système, pour être enveloppés par la musique, explique Émilie. Tous les sens seront en éveil... » Avec une qualité sonore soignée, « une technique de pointe, et un mapping vidéo 360° », insiste Ben.

Les Rencontres alternatives, c'est de la musique, mais aussi du cirque, des performances, des déambulations, de la pyrotechnie... Autour d'un esprit, « celui du partage, de la rencontre. On accueille aussi un village des créateurs qui privilégie le fait-main et des stands de restauration qui bannissent le manger gras. Notre volonté est d'être accessible au plus grand nombre, avec un prix d'entrée à 4 €, juste pour rembourser la location de matériel et les frais engagés. Tous les artistes se produisent bénévolement, il n'y a pas de cachet. »

Samedi 2 septembre, sur le site de la Prévalaye, à l'ouest de Rennes. Ouverture des portes à 16 h, coup d'envoi des festivités à partir de 18 h, coupure du son le lendemain à midi. Entrée : 4 €. Espace camping sur place. Accès bus: lignes 9 et C6, arrêt Montand-Jules-Maniez.

La 9e édition des Rencontres alternatives qui se déroulait ce week-end à Rennes a rassemblé environ 10.000 personnes selon les organisateurs.

Initié par l'Asso rennaise et soutenu par la mairie de Rennes, le festival de musique électronique a ainsi au fil des années su se faire une place sur la scène du grand ouest.

« C'est une belle évolution. C'est une alternative basée sur un partenariat avec la ville de Rennes permettant aux sound-systems et aux artistes bretons de pouvoir s'exprimer. Nous ne sommes plus estampillés teknival ou free party mais nous sommes devenus un vrai festival. Le monde électro s'est démocratisé, il est aujourd'hui ouvert à un très large public » explique Katell de l'Asso rennaise.

Sur le site de La Prévalaye, quatre sound-sytems étaient installés. Ici pas de cachet, les amateurs éclairés côtoient les artistes déjà connus derrière les platines. Au total 75 DJ se sont relayés pour faire danser les festivaliers aux rythmes des différentes ambiances harcore, drum'bass ou encore techno.

Cette nuit électro s'est finalement achevée dimanche vers 14 h après une vingtaine d'heures de musique non-stop.

Plus de 8 000 amateurs de musiques électroniques devaient se retrouver jusqu'aux premières lueurs de l'aube, ce dimanche, sur le terrain de la Prévalaye.

Le rendez-vous

« Cette année, je sens que ça s'annonce bien ! », lance à la cantonade une festivalière une fois le contrôle de sécurité effectué à l'entrée du site. Pour sa 9e édition, Les Rencontres alternatives, festival dédié aux musiques électroniques de Bretagne, continue d'attirer un public de fidèles.

Organisé une nouvelle fois sur le terrain de la Prévalaye en étroite collaboration avec la mairie de Rennes, l'événement devait rassembler, selon les organisateurs, plus de 8 000 noctambules dans la nuit de samedi à dimanche.

Epsylonn, 3BDTF, Kepler Katea... de nombreux artistes et DJs se sont relayés bénévolement afin de donner vie aux trois scènes et autant de dancefloors répartis aux quatre coins du site.

Une programmation qui fait volontairement la part belle aux talents locaux. « C'est un choix délibéré pour nous de proposer ce qui se fait de mieux en termes de musiques électroniques dans le Grand Ouest », précise Katell, responsable des bénévoles et vice-présidente de l'association Rencontres alternatives. Au total, 75 DJ se sont relayés afin de faire danser les festivaliers jusqu'au petit matin.

Si le festival reste très sélectif en termes de programmation, il n'en oublie pas non plus de s'ouvrir à un public plus large en proposant de nombreuses activités annexes, comme un espace Chill Out, une scène plus calme, idéale pour se reposer entre deux sets survitaminés d'electro bass ou de la deep techno, et une scène de spectacles.

« C'est la première fois que je viens ici, détaille Barbara, étudiante à Rennes. L'endroit est top, il y a différentes scènes et une bonne ambiance. » Une bonne ambiance qui attire également de nombreuses familles venues au grand complet avec leurs casques anti-bruits de rigueur pour les plus petits jusqu'à 22 h.

« Les Rencontres alternatives s'ouvrent de plus en plus et n'ont plus cette image négative que peuvent avoir d'autres tecknivals. Il attire donc un public différent », explique la vice-présidente de l'association. Une nouvelle image qui fait écho à une soirée réussie et qui ne s'est terminée qu'au petit matin pour les plus courageux.